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Médecin de la Marine -
Jean Marie Théophile LE BOS
(1825 - 1855)
Né le 29 mars 1825 à St
POL de LEON (Finistère) - Disparu en mer lors du naufrage de la
Sémillante, aux îles Lavezzi, le 15 février 1855.
Fils de François,
officier de santé et de Françoise LE CAILL.
Etudes au collège de
Léon.
Noté en classe de
philosophie « esprit juste possédant travail et moyens, et en
mathématiques et en physique, mention très bien dans chaque matière
».
1844 : bachelier, il
entre à l’Ecole de chirurgie navale de Brest.
Juin 1847 : il embarque
sur le Ceylan à destination de l’île Bourbon (Réunion) où il a été
nommé en qualité de chirurgien de troisième classe.
Juillet 1848 : victime
de la dysenterie et de paludisme il est envoyé à Mayotte.
Février 1850 : une
commission médicale présidée par le Dr SAILLOUR, chirurgien major,
le juge « épuisé avec rechute de dysenterie , fièvre d’accès et en
proie à la nostalgie ».
Il rentre en France,
rapatrié, à bord de la Gironde.
Août 1850 : il est en
convalescence à St Pol de Léon.
Il reçoit une lettre de
l’Inspecteur général du Service de santé QUOY qui lui adresse ses
plus grands éloges pour son service à Mayotte.
Novembre 1852 : Il est
nommé chirurgien de deuxième classe.
Il est embarqué sur
l’Allier pour rejoindre un poste en Guyane.
Juillet 1854 : il
soutient sa thèse de doctorat à Paris sur De la nature et du
traitement des fièvres intermittentes.
Octobre 1854 : il est
nommé médecin major sur la frégate la Sémillante, en mission à
Constantinople.
De retour à Toulon en
janvier 1855, le navire est affrété en transport de troupes et de
matériel destinés à la Crimée en guerre.
14 février 1855 : le
navire lourdement chargé appareille de Toulon.
Il rencontre des vents
importants.
Le
commandant JUGAN décide
sans doute de se mettre à l’abri derrière la Sardaigne en
franchissant les bouches de Bonifacio.
Les mauvaises
conditions météorologiques, la brume, peut-être la perte du
gouvernail, la Sémillante se fracasse sur les roches aux abords des
îles Lavezzi.
Aucun survivant sur les
704 hommes de bord. Sur les 592 corps recueillis sur les plages et
les roches, dont 2 seuls sont reconnus grâce à leur tenue, le
commandant et le prêtre ,560 reposent dans les cimetières d’Acchiarino
et de Furcone sur l’île Lavezzo.
Un deuil national est
décrété.
Alphonse Daudet publie
une nouvelle dans l’Evènement du 7 octobre 1866, l’Agonie de la
Sémillante, reprise dans Les lettres de mon moulin en 1869.
Extrait les débats
politiques et littéraires / 28 février 1855
deux cadavres furent
identifiés, dont celui du commandant,
car il avait revêtu son
grand uniforme de cérémonie, se sachant condamné
Extrait Cols Bleus / 23 juillet 1955
Extrait
Un square François et
Théophile Le Bos à St Paul de Léon.
SOURCES : bio Le Bos,
Devoirs de Mémoire, ouv. Collectif ss dir.Dr Francis Louis, Ceux du
Pharo.
Remerciements Patrick Labail
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