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- Officiers et anciens élèves -

 


Pierre Jacques LE BLOND PLASSAN 

(1769 - 1841)

 

 

 

Né le 6 juillet 1769 à BORDEAUX (Gironde) - Décédé le 11 mars 1841 à BORDEAUX (Gironde)

Baptisé le 6 juillet 1769 - à Bordeaux (Gironde).

Fils d’André Plassan, Ancien Bâtonnier des Avocats. Juge du Tribunal d'Appel de Bordeaux. et de Catherine Bareire

Marié le 29 octobre 1806 à BORDEAUX avec Thérèse Louise DUFAUR

Inhumé le 13 mars 1841 - à Bordeaux au Cimetière de la Chartreuse

 

Extrait de généanet

Pilotin dans la marine marchande, en 1784, sous les ordres du Capitaine DEBBY, sur son navire "Le Vainqueur", ayant la Guadeloupe comme destination. Et ce, jusqu'en fin 1785.

En 1785 - 1786, pilotin sur "L'Aimable-Dorothée", navire destiné à Saint-Domingue et commandé par le Capitaine MONTEPIE.

En 1786, pilotin sur "L'Actif".

En 1786 second lieutenant sur le même navire, commandé par le Capitaine ORÉ, et destiné à Saint-Domingue. Il reste sur ce bâtiment jusqu'en 1788.

En 1788 et 1789, lieutenant sur les "Frères-Jean-Jacques", navire ayant la même destination et le même Capitaine que "L'Actif".

De 1789 à 1794, sous les ordres des Capitaines de KATER et GRAMONT, il navigue sur le DARCY, bâtiment destiné à Saint-Domingue, d'abord comme lieutenant, puis, à partir du 9 novembre 1792, comme second capitaine

En juin 1793, étant placé sous les ordres de l'amiral SERCEY à Saint-Domingue, il avait été blessé grièvement au pied droit.

Réquisitionné par la Marine, en 1794

Le 2 septembre 1794, il s'embarque à Bordeaux, sur le transport "Joseph-Marie", comme enseigne de vaisseau provisoire. Que commandait le sieur BRETON.

Débarqué le 16 octobre 1794 à LORIENT.

Le 17 octobre 1794, il embarque à LORIENT, sur la Flûte "Le Réciproque", avec comme Capitaine GIRARD. - Il est débarqué dans le port de ROCHEFORT, le 15 avril 1795.

Du 16 avril au 15 juillet 1795, reste à ROCHEFORT, sur le Brick "Le Fortuné", avec comme Capitaine BARBE.

Du 16 juillet au 07 septembre 1795, il commande le Chasse-marée lougre "Le Mathurin Mary"

Fait prisonnier par des anglais, le 7 septembre 1795, pendant la nuit, sur la presqu'île de QUIBERON.

Prisonnier pendant : 1 an 6 mois et 13 jours. Échangé

Envoyé à ROCHEFORT, comme Sous-Adjudant provisoire de l'État Major, du 21 mars, au 21 juin 1797.

Embarque à Bordeaux, comme Enseigne-Major de Signaux, sur la Frégate, "La Volontaire", que commandait le Commandant M. de SAINT-SAUVEUR. Jusqu’au 20 avril 1799.

Blessé à la jambe gauche, lors des opérations d'extinction de l'incendie du Vaisseau "Le XIV Juillet", à la rade de ROCHEFORT.

Le 4 juillet 1799 'embarque à LORIENT, sur le Vaisseau l'Argonaute", commandait par Mrs. GUILLOTIN et VIOLET.

Proposé, au grade de Lieutenant de Vaisseau, sur l'Argonaute". Demande restée sans suite pour cause d'instabilité politique.

Le 10 septembre 1800, il quitte l'Argonaute, et devient Sous-Adjudant, à l'État Major de LORIENT.

Intervient brillamment, dans l'extinction de l'incendie sur le "Moulin à Plancher"

De décembre 1800 à avril 1801, il est Sous-Adjudant à l'État Major de ROCHEFORT.

Le 24 avril 1801, commande la Corvette "La Bayonnaise".

Fait campagne sous les ordres de VILLARET et de LA TOUCHE TRÉVILLE. –missions, aux États Unis, le Mexique, Cayenne, Saint-Domingue.

Affecté à ROCHEFORT, jusqu'en mars1805.

Chevalier de la Légion d'Honneur le 14 juin 1804

Le 18 mars 1805, embarque à ROCHEFORT, comme Officier de Manœuvres, sur l'Algésiras. ( Contre-amiral MAGON.)

Grièvement blessé à la bataille de TRAFALGAR.

Le 04 novembre 1807, il part pour LISBONNE, commande le brick "La Gaïvota". À nouveau blessé au combat. –

Capitaine de Frégate le 12 juillet 1808.

De la mi-1808, à la mi-1809, en service à ROCHEFORT.

Le 17 octobre 1809, sur le vaisseau "Le Tourville", le quitte le 18 mai 1810 à Bordeaux (Gironde).

Par décision du 10 mai 1810 nommé Commandant de la Frégate "La Nymphe" à NANTES. Prend le commandement le 20 mai, et le quitte le 1er septembre 1814. Campagne avec elle, à JAVA.

Le 6 avril 1812, commandant du 83ème équipage de haut-bord, et la Frégate "La Méduse", placée sous ses ordres. –

Chevalier de l'Ordre Royal de Saint-Louis le 23 septembre 1814

En mai 1816, conduit de BORDEAUX à ROCHEFORT, la Frégate l'Antigone", avec un gréement et une mâture de fortune.

Capitaine de Vaisseau le 10 juillet 1816.

Officier de la Légion d'Honneur le 28 avril 1821

En aout 1821, commande la Compagnie des Élèves de la Marine au port de ROCHEFORT.

Début 1823, commande la Frégate "La Magicienne", à ROCHEFORT, participe à la guerre d'Espagne.

En novembre 1825, il demande à être relevé de son commandement pour des raisons de sante très graves.

Obtient en février 1826, à ROCHEFORT, un congé de 3 mois, pour aller se rétablir dans le Midi.

De Bordeaux, au mois de juin, obtient une prolongation de congé.

Le 18 octobre 1826, il demande sa retraite, avec le grade honorifique de contre-amiral. –

Il obtient, l'un et l'autre, le 19 et le 30 novembre 1826.

Sa pension de retraite, fut calculée, pour 57 années de services, et fut liquidée, à 4.000 Fr.-

Chevalier de Saint louis

Capitaine de vaisseau de 2ème classe le 10 juillet 1816

Contre amiral

 

Extraits :

"...Les bâtiments de l'expédition de Saint-Domingue - Charles de Socarraz, transmis par Pierre Baudrier.

Voici, tirés des Archives de la Marine, les références des seuls documents où mention est fait explicitement des bâtiments affectés à l'expédition de Saint Domingue en 1802.

BAYONNAISE. RO-3E2-0443Corvette armée en flûte.. Bord. Cdt EVP. Jacques (Leblond)-Plassan, LV le 4 floréal An X. Index et état nominatif des marins auxquels a été envoyé un état de leurs décomptes. RO-3E2-0454 Corvette armée en flûte dite "frégate". Bureau. An XI, 1er vendémiaire. Est à Saint Domingue. Cdt LV Pierre Jacques Leblond Plassan. Index.

Page 6350. Généalogie et Histoire de la Caraïbe numéro 237 Juin 2010.' ....".

 

Extrait

"....MERCURE DE FRANCE, Littéraire et Politique. Tome Quinzième. A Paris, de l'Imprimerie du Mercure de France. An XII.

Nouvelles Diverses. - Le nom de La Bayonnaise est destiné à réveiller des souvenirs honorables pour la bravoure française. Du 6 au 7 Frimaire dernier, le C. Leblond-Plassan, commandant la corvette La Bayonnaise, a soutenu au cap Finistère, un combat de douze heurs, de midi et demi à minuit et demi, contre un vaisseau anglais. La Bayonnaise a sauté sur la plage de la Coteire ; l'équipage et le capitaine sont sauvés. Le brave et intrépide Leblond-Plassan a tout perdu ; mais la gloire du nom français, l'honneur de La Bayonnaise et celui de son commandant en sont devenus plus éclatants. ....".

 

Extrait Le Censeur : Journal de Lyon, politique, industriel et littéraire, N° 1959.

"....Nouvelles Diverses. M. le contre-amiral Leblond-Plassan vient de succomber à Bordeaux après de longues et douloureuses souffrances. L'armée de mer perd dans cet intrépide vétéran l'un de ses officiers les plus distingués et les plus purs. Entré au service de bonne heure. Leblond-Plassan se fit remarquer par une valeur à toute épreuve ; il se jouait du danger avec le calme et le sang-froid de l'insouciance. Sous la République, sous l'Empire, l'on ne pouvait tirer un coup de canon qu'il ne voulût en prendre sa part ; il ne marchanda jamais son sang ; des blessures, de magnifiques états de services en font foi ; son nom et ses actions d'éclat reviennent souvent avec éloge dans les bulletins de nos armées, à cette grande époque d'héroïsme et de gloire. Mis à la retraite avec le grade de contre-amiral, lorsque des infirmités, fruit d'honorables blessures, l'enchaînèrent au rivage, M. Leblond-Plassan revint se fixer à Bordeaux, son pays natal ; et, rendu à la vie privée, l'homme que les marins anglais n'ont pas oublié était d'une politesse, d'une douceur, d'une modestie qui prêtaient à son commerce un charme tout particulier. Il a su arriver à sa fin avec la fermeté de ceux qui sont sans peur et sans reproche ; la mort et lui étaient de vieilles connaissances. (Courrier de Bordeaux).

"....Après que le Sénat aura reçu le message ete S. E. le Président d'Haïti requérant l'entérinement de l'Ordonnance de Sa Majesté Charles X, Roi de France, qui reconnaît l'indépendance pleine et entière du Gouvernement d'Haïti, et après que le Sénat aura accepté l'Ordonnance, il en sera dressé procès-verbal. Ensuite de quoi, une députation du Sénat se joindra au cortège porter à S. E. le Président d'Haïti, au palais national, où devront st trouver réunis, en grande tenue, le secrétaire d'État, le grand-juge, le secrétaire- général ?et le trésorier-général l'acte de la reconnaissance ainsi que le procès-verbal de l'entérinement et acceptation du Sénat; et Son Excellence donnera à M. le baron de Mackau, dans les formes convenables, décharge de l'Ordonnance dont il était porteur.

Aussitôt que ces formalités seront remplies, et que le vaisseau qui a apporlé.M.lc baron de Mackau aura salué le pavillon d'Haïti le fort national, ou Alexandre saluera le pavillon royal de France tous les forts de la ligne de la ville et les garde-côtes sur rade répéteront le salut. Un Te Deum sera chanté en actions de grâces pour l'heureux événement de la reconnaissance de l'indépendance pendant cette cérémonie religieuse il sera tiré, sur la terrasse de l'Intendance, une salve d'artillerie. Le soir, une fête sera donnée à M. le baron.de Mackau, où les autorités civiles et militaires assisteront en grande tenue. Il y aura un bal, et par toute la ville illumination. Donné an Port-au-Prince, le 8 juillet 1815, an 22e de l'indépendance.

Par autorisation de S. Exe. le Président d'Haïti Le secrétaire-général B. INGINAC.

Dans l'après-midi MM. les amiraux Juvien et Griv-ei avec leurs officiers, descendirent et allèrent visiter ie secrétaire-général et ils obtinrent de S..E. le Président d'Haïti une audience qui fut des plus agréables. Le 10, d'après les entrevues entre l'honorable baron do Mackau, l'amiral commandant en chef et le secrétaire-général, un supplément au Programme, et tel qu'il suit fut publié.

Au Programme du 8 juillet, pour la Cérémonie de l'entérinement de l'ordonnance qui reconnaît l'indépendance d'Haïti.

L'heureuse arrivée de l'escadre sous les ordres de M. l'amiral Jurien, venant jeter un nouvel éclat sur le grand acte par lequel Sa Majesté Très-Chrétienne a voulu assurer le bonheur des Haïtiens; et M. l'amiral, commandant en chef, M. l'amiral commandant en second, devant et voulant bien prendre part, et prescrire qu'il soit pris part par MM. les commandants et officiers sous leurs ordres, aux cérémonies qui doivent avoir lieu lundi prochain, n juillet, et dont le programme a été publié
Les dispositions suivantes ont été arrêtées entre M. le général B. Inginac, secrétaire-général du Gouvernement de la République d'Haïti; M. l'amiral, commandant en chef l'escadre du Roi de France et M. le baron de Mackau, envoyé de Sa Majesté Très-Chrétienne près le Gouvernement d'Haïti

Quand, au moment indiqué par le programme. M. le baron de Mackau quittera son bord, portant l'Ordonnance du Roi, la frégate la Circé commencera par un salut de 21 coups de canons.

Semblable salut sera fait, après le premier coup de canon de la Circé, par le vaisseau amiral et celui de l'amiral commandant en second.

M. le baron de Mackau, en quittant son bord, se dirigera .sur le vaisseau amiral et ira se placer, avec son canot, entre ceux des deux amiraux.

Les canots de MM. les commandants et des officiers désignés pour faire partie du cortège suivront. Tous arriveront à terre dans cet ordre.

M. de Mackau, placé entre les deux amiraux recevra. les compliments d'usage.

La marche indiquée par le programme sera suivie. Après MM. les officiers de l'escadre, après MM. les commandants, viendra M. le baron de Mackau, toujours placé entre les deux amiraux.

Dans la salle du Sénat, des sièges près de celui de M. le baron de Mackau seront placés pour les deux amiraux, et un peu plus loin d autres seront mis en réserve pour MM. les capitaines de vaisseaux.

En sortant du Sénat, le cortège se rendra, dans le même ordre qu'il y sera arrivé, au Gouvernement, près Son Excellence le Président d'Haïti et, après que Son Excellence aura donné décharge à M. le baron de Mackau de l'Ordonnance dont il était porteur, à un signal convenu l'escadre et les forts de terre salueront instantanément et réciproquement le pavillon de France et celui d'Haïti.

Sur rade le vaisseau le Jean-Bart et la frégate la Circé ne commenceront ce dernier salut qu'après le premier coup de canon du vaisseau amiral. Tous les bâtiments pavoiseront à ce même instant.

L'intention de l'Amiral et celle du baron de Mackau étant d'assister au Te Deum qui sera chanté des places seront réservées dans l'église pour MM. les amiraux et capitaines des vaisseaux, par les soins de M. le général B. Inginac.

Le présent supplément a été arrêté entre M. l'Amiral, commandant en chef, M. le baron de Mackau et le général Inginac, secrétaire-général près Son Excellence le Président d'Haïti.

Port-au-Prince, le 10 juillet 1815.

 

 

Remerciements Bernard Dulou


 

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