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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Mathurin Jean LANCELOT 

(1899 - 1942)

 

1935

 

Né le 9 janvier 1897 à REZÉ (Loire-Atlantique) - Disparu le 9 janvier 1942 en Méditerranée occidentale.

 

Fiche Mémorial


Entre au service en 1915.

École Navale promotion 1917.

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 15 mars 1918.

Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 15 mars 1920; port LORIENT.

Au 1er janvier 1921, sur le croiseur "D'ESTRÉES", Division navale d'Extrême-Orient (Cdt Edmond LACOMBE).

Officier breveté des Transmissions.

Lieutenant de vaisseau le 30 avril 1925.

 

La Clue d'Aiglun / 1er franchissement durant l'été 1928

Située dans les Alpes Maritimes, environ 1 500m de parcours très encaissé.

Franchie pour la 1ère fois par une équipe composée de : Lancelot - Gélis - Brosset-Heckel - Cazenave - Bourgoin et Barrault.

 

 

Ils ont laissé une voiture près du pont et gagné avec la seconde voiture l'accès amont de la Clue

 

 

 

 

 

 

Photos / Fond Barrault

 

1928

 

Officier de la Légion d'Honneur.

Au 1er janvier 1932, port CHERBOURG.

Capitaine de corvette.

Capitaine de frégate, il est passager du paquebot "LAMORICIÈRE" qui coule au large de Minorque en tentant de secourir le cargo "JUMIÈGES".

 

Nombreuses erreurs mais intéressant

Extrait Ouest-Eclair Nantes - 26 janvier 1942

 

Jugement déclaratif de décès rendu à MARSEILLE le 16 septembre 1942.

 

Complément d'information sur ce naufrage / Lien web

 

Autres informations :

Né en 1897 à Trentemoult, issu d’une vieille famille ayant fourni toute une lignée de capitaines à l’époque de la marine à voiles et depuis, le jeune Lancelot sortit de l’Ecole navale en 1918, juste pour participer aux dernières opérations maritimes de la Grande Guerre. Depuis, il fut toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses.

 

Extrait Ouest-France / 1er mai 1929

 

En 1930 il est désigné pour expérimenter un nouvel engin de plongée autonome, dans lequel le gaz carbonique doit être absorbé par de la potasse pulvérisante. L’appareil est descendu dans la mer. Aussitôt l’officier ressent des brûlures cuisantes sur tout le corps, la potasse s’étant répandue dans tout l’engin. On le remonte avec des brûlures graves, notamment aux yeux. Il reçoit la Légion d’honneur à trente-trois ans.

 

Extrait Ouest-France / 5 février 1931

 

Source web


Par la suite il commande notamment les sous-marins Turquoise (760 t) et Le Conquérant (1500 t) et suit les cours de l’Ecole supérieure de guerre navale.

Au début de la Seconde Guerre mondiale  Il est second à bord du Maillé-Brézé et c’est la campagne de Norvège. Alors que les tubes lance-torpilles sont en position de route, une torpille part et explose sur le gaillard d’avant. Le Maillé-Brézé est bientôt en flammes. Les soutes à munitions sautent. Le navire est abandonné avec quinze marins bloqués dans des compartiments.


Affecté à la base d’Alger le Capitaine de frégate Lancelot prend place le 3 janvier 1942 sur le paquebot Lamoricière à destination de Marseille. Près des Baléares, les lames atteignent dix mètres de haut. Le navire, fatigué, alimenté avec du charbon de mauvaise qualité, chavire brusquement le 9 janvier 1942 peu avant midi ».

 

 

Ce bateau a fait naufrage en 1942 au large de l’île de Minorque (Baléares) et avait fait quelque 300 morts. Le Lamoricière, bateau déplaçant 4700 tonneaux de jauge assurait la liaison entre Alger et Marseille, a sombré le 9 janvier 1942 lors d’une tempête près des Baléares.

Quatre-vingt treize passagers ou membres d’équipage avaient survécu au naufrage.

Le 7 janvier 1942, le paquebot se porte au secours du JUMIEGES, en perdition au large de Minorque. Il ne trouvera pas le JUMIEGE, mais une mer démontée et une pression de plus en plus difficile à maintenir dans les chaudières. Après quelques heures les soutes et les machines sont noyées. Le commandant fait abandonner le navire qui part à la dérive et est soumis au gîte.

Le lendemain à midi le sort du paquebot est scellé : le Lamoricière coule et seuls 89 passagers pourront être rapatriés sur Marseille. A l’origine de cette tragédie : le combustible employé, un ersatz de charbon en quantité à peine suffisante et de surcroît humide.

 

 

Extrait Ouest-France / 11 février 1942

 

Source Web / PDF

 

 

Remerciements Patrice Cordier-Féron

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

 

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