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Médecin de la Marine -
Jean Anselme LALLEMAND
(1815 - 1862)
Né le 31 août 1815 à
TONNAY-BOUTONNE (Charente Inférieure, aujourd'hui Charente Maritime)
- Décédé en 1862.
Fils d’Etienne,
négociant et d’Adélaïde DEVILLERS.
25 décembre 1836 : il
est nommé chirurgien de troisième classe à Rochefort.
Août 1837-août 1847 :
il alterne des affectations à l’hôpital de la marine de Rochefort et
des embarquements.
Il sert successivement
sur l’aviso à vapeur Météore, sur le frégate Didon, en mission en
méditerranée et aux Antilles.
Il embarque sur la
frégate Charte, la corvette Triomphant (Tahiti) et le Chaptal.
Un litige avec le
capitaine de vaisseau PENAUD commandant ce dernier, lui vaut d’être
débarqué.
Décembre 1841 : il est
nommé chirurgien de deuxième classe.
Mars-juillet 1851 : il
est affecté à l’hôpital de Cayenne en Guyane.
Il est confronté à une
épidémie de fièvre jaune.
Octobre 1852-Octobre
1856 : il est embarqué comme sur la corvette à vapeur Constantine,
chirurgien major, nommé chirurgien de première classe en novembre
1852, en compagnie de CHALEIX, chirurgien en second.
La corvette commandée
par le capitaine de vaisseau TARDY de MONTRAVEL, a pour mission de
se rendre en Nouvelle Calédonie pour confirmer son rattachement à la
France.
En cours de route les
médecins sont confrontés à une épidémie de fièvre jaune, qui ne fait
pas de décès.
Le 9 janvier 1854, elle
atteint Ballade en Nouvelle Calédonie.
Les médecins
participent à l’exploration des côtes de l’île pour effectuer des
relevés et trouver un endroit favorable à l’installation d’un second
poste important.
Les fondements de la
ville Port de France, qui devient Nouméa en 1866, sont jetés dans
une baie propice.
Octobre 1854 : pendant
la Guerre de Crimée, la Constantine croise dans les mers de Chine,
en mer d’Okhotsk et à l’embouchure du fleuve Amour.
Elle est de retour à
Rochefort en octobre 1856.
16 août 1859 : il
soutient sa thèse de doctorat sur cette campagne, à la faculté de
Montpellier.
La même année, victime
de fièvres rebelles, il est placé en non activité pour infirmité
temporaire.
1862 : il est admis à
la retraite.
Son nom a été donné à
une rue de Montpellier et à une anse et une pointe sur l’île Nou en
Nouvelle Calédonie.
SOURCES : bio
Lallemand, Devoirs de Mémoire, ouv. collectif ss dir. Dr F.Louis,
Ceux du Pharo.
Remerciements Patrick Labail
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