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Officiers et anciens élèves -
Charles Marie Paul LAGRÉSILLE
(1861 - 1915)
Né le 25 mai 1861 à
NANCY (Meurthe-et-Moselle) - Décédé le 18 septembre 1915, à
REMIREMONT (Vosges) - inhumé à BAYON (Meurthe-et-Moselle), tombe
N°95 de la Nécropole Nationale (cf site SGA "Sépultures de Guerre"
).
Entre dans la Marine en 1878
Aspirant le 5 octobre
1881
Enseigne de vaisseau le
5 octobre 1883; port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1885,
sur la canonnière "ASPIC", Escadre d'Extrême-Orient (Marie De FAUQUE
de JONQUIÈRES, Cdt
Au 1er janvier 1886,
sur le même bâtiment, Division navale d'Extrême-Orient (Victor RUPÉ,
Cdt).
Lieutenant de vaisseau
le 4 décembre 1888.
Officier breveté
Torpilleur.
Au 1er janvier 1892,
port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1894,
sur le cuirassé "HOCHE", Escadre de Méditerranée (Cdt Charles
ROUVIER).
Chevalier de la Légion
d'Honneur le 12 juillet 1894.
Au 1er janvier 1896,
sur l' "ALGÉSIRAS", École des torpilles (Cdt Gustave COMPRISTO).
En janvier 1897,
Commandant la chaloupe-canonnière "MUTINE", Station de l'ANNAM et du
TONKIN.
Au 1er janvier 1899, en
résidence à CHERBOURG.
Au 1er janvier 1900,
Second sur le contre-torpilleur "DUNOIS", Escadre de Méditerranée
(Cdt Émile LEMOGNE).
Aux 1er janvier 1901,
1902, sur le croiseur cuirassé "POTHUAU", Escadre de Méditerranée
(François RABOUIN, Cdt).
Le 31 octobre 1902,
Commandant un torpilleur affecté à l'instruction des patrons pilotes
à CHERBOURG.
Le 20 mars 1903, Chargé
du Service des cartes et Observatoire du 1er arrondissement maritime
à CHERBOURG.
Capitaine de frégate le
21 décembre 1905.
Officier d'académie.
Au 1er janvier 1906,
port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1908,
Second sur le cuirassé "RÉPUBLIQUE", Escadre de Méditerranée (Cdt
Charles FAVEREAU).
Au 1er janvier 1909,
port CHERBOURG.
Au 1er janvier 1910,
Commandant du Service central des torpilleurs de ROCHEFORT et le
contre-torpilleur "JAVELINE".
Au 1er janvier 1912,
port TOULON.
Capitaine de vaisseau
le 2 juillet 1913.
Officier de la Légion
d'Honneur le 31 décembre 1913.
Le 10 janvier 1914,
Commandant le cuirassé "CHARLEMAGNE", Annexe à l'École de canonnage,
jusqu'au 22 mars 1915
Extrait Ouest-France /
23 mai 1914
De juillet 1914 à mars
1915, Capitaine de vaisseau, commandant le cuirassé "CHARLEMAGNE",
il est cité à l'ordre de l'Armée navale : "A conduit son navire au
feu avec la plus grande énergie, malgré son état de santé très
défectueux".
Il décède à l'Hôpital
de REMIREMONT (dossier médical confidentiel - déclaré M.P.F.).
Sa famille fera don du
terrain de BAYON pour créer le cimetière militaire où il est inhumé.
Concernant l’historique
de cette nécropole, Jean Godfrin, dans son article « Le bouchon sur
la vague » (in Le Pays Lorrain, n°1, 1937, pages 15 à 38),
écrivait que madame Lagrésille était infirmière de la Croix-Rouge à
l’hospice de Bayon en septembre 1914. Il précise dans une note, à
propos des inhumations : « C’est un terrain offert par la
famille Lagrésille qui fut ainsi consacré en août 1914 aux
sépultures militaires de Bayon. Ce cimetière subsiste toujours,
encadré par une haute haie de thuyas et fermé par une petite grille,
le tout très bien soigné. En son centre, s’élève le monument élevé
par Bayon à ses enfants morts au champ d’honneur dont le souvenir
est ainsi heureusement rapproché de ceux qui, venus des plus
lointaines provinces et tombés sur les champs de bataille de
Rozelieures et de la Mortagne, sont morts pour la France à Bayon.
Derrière le monument, la tombe du capitaine de vaisseau Lagrésille,
donateur du terrain ; à sa droite et à sa gauche, bien alignées, les
croix de pierre du modèle adopté dans les cimetières nationaux. En
haut d’un mât en ciment, le drapeau de la France. En bas dans la
vallée, sous la protection de ses morts, Bayon, qui se rassemble
autour de leurs tombes, aux dates marquées par le culte du souvenir
pour les honorer et leur témoigner sa fidélité et sa foi
patriotiques. »
Tombe démantelée en
2008
C’est à l’occasion des
travaux effectués à Bayon à l’automne 2008 (dessouchage,
gravillonnage, remplacement du portail) que le monument funéraire de
Lagrésille a été démantelé ; son corps a été déplacé de quelques
mètres, et les éléments dudit monument enterrés à ses côtés. Il ne
faut pas perdre de vue que l’uniformité des nécropoles et carrés
communaux est censée être de mise sur l’ensemble du territoire (le
2e classe devant avoir la même sépulture que le général, sans
distinction aucune), et que ce monument y a longtemps échappé.
Dossier Légion d'Honneur
/
lien web
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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