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Ingénieurs du Génie maritime -
Joseph JOËSSEL
(1831 - 1898)
Né le 18 mars 1831 à
WOLXHEM (Bas Rhin). Décédé le 22 février 1898 à PARIS (Seine)
Fils de François
Joseph, vigneron et de Françoise RUDLOFF.
Marié avec Elise
CHASTELAIN.
Un petit-fils, Yves,
Polytechnique 1925.
Obsèques le 26 février
1898 à l'église Notre Dame des Champs
Novembre 1856 : il
entre à l’Ecole Polytechnique.

1856 : il choisit le
corps du Génie maritime.
Mai-Juillet 1857 : il
est affecté à l’établissement d’Indret, manufacture de machines à
vapeur de la Marine, destinées aux bâtiments de la flotte.
Mai 1858 : il est nommé
sous-ingénieur de troisième classe.
Il est affecté à
l’arsenal de Rochefort.
1860 : il est affecté à
la manufacture de la Marine d’Indret où il se spécialise dans
l’étude des machines à vapeur.


1862 : il met au point
une chaudière « tubuleuse » à circulation libre, expérimentée sur un
canot entre Nantes et Indret.
Il étudie la surchauffe
de la vapeur, perfectionne les machines, « mise en train Joessel »
des machines alternatives.
Août 1863 : il est
nommé sous-ingénieur de première classe.
1864-1867 : il est en
service à Cherbourg.
1867 : il met au point
une machine à tester la résistance des métaux et un dispositif des
lubrifiants qui seront exposés lors de l’Exposition universelle.
La même année il met au
point une méthode de calcul et invente un gouvernail compensé.
Il est essayé en 1872
sur la frégate cuirassée Marengo.
Il donne des résultats
remarquables quant aux qualités giratoires et il est adopté par
plusieurs marines.
10 août 1868 : il est
fait Chevalier de la Légion d’honneur.
1869 il est nommé
adjoint du sous-directeur de l’établissement d’Indret.
1870 : il s’intéresse
aux hélicoptères et fait quelques essais avec une hélice mue par une
petite turbine à vapeur.
15 juin 1872 : il est
élevé au grade d’Officier de la Légion d’honneur.
Novembre 1873 : il est
nommé ingénieur de deuxième classe.
La même année, il est
nommé sous-directeur à Indret
Octobre 1880 : il est
promu ingénieur de première classe.
Il s’est aussi
intéressé aux chaudières à tirage forcé, aux condensateurs, aux
appareils de ventilation et à la fabrication de torpilles.
Novembre 1882 : il
quitte le service actif.
Il devient
sous-directeur des chantiers Babin-Chevaye à Nantes, futurs
Chantiers de la Loire.
Il participe à
l’édification du viaduc entre Douarnenez et Tréboul et dirige
notamment les travaux de remontage de la travée après la chute d’une
partie du pont (décembre 1883).
Un sous-marin lancé en
1917 a porté son nom.






Liste plans /
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Dossier Légion
d'honneur /
Lien web
SOURCES : bio Joessel :
E.Taillemite, Dictionnaire des marins français. M.Vergé-Franceschi,
Dictionnaire d’histoire maritime. Bibliothèque centrale
Polytechnique. Base Léonore LH/1368/50.
Remerciements Patrick
Labail
Remerciements Stéphane
Giran
Remerciements Bernard
Dulou
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