| -
Ingénieurs du Génie maritime -
Jules Edouard JAMIN
(1834 - 1880)
Né le 19 janvier 1834 à
BRUYERES et MONTBERAULT (Aisne) - Décédé le 17 janvier 1880 à BASSOU
(Yonne)
Fils d'Henry Auguste et
d'Alexandrine Sophie Dite Aline LEVESQUE
Marié le 5 février 1861
à TOULON (Var) avec Anne Adrienne Clémentine RULLIER
Il perd son père 2 ans
plus tard.
Sa mère retourne alors
à Mantes en emmenant ses deux enfants chez leur grand-mère
Chèvremont.
Il a 8 ans quand sa
mère se remarie avec le docteur Fuilhan en 1842 et ils repartent
habiter dans l’Aisne à Laon.
Son frère ainé suivra
la tradition familiale en entreprenant des études de droit mais lui
se décide trop tard pour s’inscrire à l’Ecole Navale et devra
naviguer le temps voulu à bord des navires le « Jean Prosper » et le
« Conte Roger » avant de pouvoir être reçu dans cette Ecole le 1er
octobre 1852 à l’âge de 18 ans, le 18ème sur 580 candidats et 46
admis.
Remerciements Christophe
Canivet
Le 1er avril 1854 il
est nommé aspirant de la marine 2ème classe et il fait partie de
l’Expédition de la mer Baltique à bord de « L’Orient ».
Du 15 janvier au 8
septembre 1855 il participe à l’expédition d’Orient à bord du «
Montebello » et le1er décembre, alors qu’il est à bord du « Jean
Bart », il reçoit sa promotion d’aspirant de 1ère classe «
L’Empereur, Monsieur, par Décret du 1er de ce mois vous a promu au
grade d’aspirant de 1ère classe. Vous devez cette promotion au
courage dont vous avez fait preuve à la prise de Kimburn …»
Le 2 décembre 1857,
alors qu’il est à bord du « Suffren » à Toulon, il est promu
Enseigne de Vaisseau et le 10 de ce même moi il reçoit les médailles
instituées par Sa Majesté la Reine d’Angleterre pour sa
participation aux Expédition de la mer Baltique et de L’Orient.
En 1858 il participe à
la Campagne d’Italie à bord du « Grenade »
On le retrouve en 1860
à l’Ecole Normale de Tir à Vincennes et le15 septembre il est cité
au Journal Militaire « Monsieur, d’après le témoignage favorable qui
m’a été rendu de vos travaux à l’école de Vincennes j’ai décidé que
votre nom serait cité au Journal Militaire. Ce résultat doit être
pour vous un utile encouragement…etc.. »
L’année suivante à 27
ans il prend pour épouse Anne Rullier le 5 février à Toulon ou il y
demeure entre deux campagnes.
Il est assisté lors de
son mariage par son frère Henri, licencié en Droit résidant
également à Toulon et par sa mère venue de Paris.
La même année il repart
pour la Campagne du Mexique à bord du « Chaptal »
Le 18 octobre 1862 il
est promu Lieutenant de Vaisseau
A 28 ans le 18 octobre
1862 il donne sa démission de son grade de Lieutenant de vaisseau et
s'installé à Toulon au 60 rue Picot, Son premier fils, Henri nait en
novembre 1863, il ne survivra que 8 mois
Il est nommé Chevalier
Impérial de la Légion d’Honneur le 26 mai 1865
Son fils Fernand qui
intégrera la Compagnie de Jésus nait le 25 juin 1865 à Toulon.
Avant 1868 il rejoint à
Eurville dans la Haute-Marne. *
Son frère Henri et son
cousin Paul Jamin y sont devenus Maîtres de forges et il se fait
nommer directeur des forges d’ Eurville.
Son fils Emile y nait
en février 1868.
En avril il assiste au
mariage de son frère Henri avec Adèle Klein à Neuilly-sur-Seine.
En 1870 les prussien
envahissent la région, sa femme est enceinte, il renvoie alors sa
famille avec sa mère se réfugier à Madiran dans une maison que cette
dernière à héritée de son dernier mari le docteur Fuilhan.
Le 25 octobre 1870 il
reprend du service actif avec le grade de Lieutenant-Colonel
commandant la 3ème Légion de la Garde Nationale de la Haute-Marne.
Il reçois le 15
novembre la lettre suivante du Général Arbellet Commandant Supérieur
à Langres : »J’ai été très heureux de voir que votre légion ne
suivait pas l’exemple des autres et que les hommes qui la composent
restaient fidèles à leur devoir et groupés autour du drapeau. Je
vois également avec beaucoup de satisfaction la manière dont la
service s’exécute et les mesures que vous prenez pour éviter les
surprises, vous renseigner sur les mouvements de l’ennemi, et le
repousser …etc »
Il est démobilisé
l’année suivante le 12 mars 1871 et le 7 septembre suivant il sera
nommé Officier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur.
Entretemps son fils
Maurice nait en son absence à Madiran en janvier 1871.
Rentré à Madiran après
sa démobilisation sa mère repart à Saint-Dizier en Haute-Marne et y
décède le 3 mars 1871.
Il s’initie au négoce
du vin sans grand succès et son dernier fils Raoul naît dans cette
ville en mars 1874.
Le 23 février 1877 il
est nommé titulaire de la perception de Bassou dans l'Yonne,
composée de 6 communes de l'arrondissement de Joigny, Selon les
coutumes de l'époque il doit verser une caution de 11 200 francs
avant de prendre cette fonction.
Toute la famille
déménage alors à Auxerre au 2 rue Sainte-Thérèse.
Il décèdera à Bassou
trois ans plus tard le 17 janvier 1880 deux jours avant de fêter ses
46 ans.
Complément
Elève de l'école
préparatoire de la Marine au collège de Cherbourg
Il y effectue 3 années
en 1848-1850
Source Généanet /
Lien web
Remerciements Christophe Canivet
Retour Génie maritme
|
