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- Médecin de la Marine -

 


Jean Baptiste HERLIN

(1732 - 1779)

 

 


 

Né vers 1732 à DIJON (Côte d’Or) - Décédé le 23 mars 1779 à BREST (Finistère)

 

Il fait des études de chirurgie à Dijon puis à Paris.

1756 : il est envoyé à Brest en qualité de chirurgien en second.

Septembre 1756-Décembre 1757 : il est embarqué comme second chirurgien sur la frégate l’Améthyste en mission aux Antilles.

Il exerce dans les hôpitaux de la Martinique lors d’une escale du bâtiment. Il y soigne en particulier les malades de la division de Guy François de KERSAINT.

1757-1758 : il prend part, à Brest, à l’accueil et au traitement des malades de l’escadre, en cours de constitution, du Maréchal de France BRIENNE de CONFLANS.

1758 : il est incorporé sur concours à l’Ecole de médecine navale et nommé prévôt des élèves.

9 juillet- novembre 1759 : il sert en qualité de second chirurgien sur le vaisseau de 80 le Soleil Royal dans l’escadre de BRIENNE de CONFLANS.

Il prend part à la désastreuse bataille des Cardinaux (21 novembre) livrée à la flotte anglaise de l’Amiral HAWKE.

1er octobre 1761 : il est embarqué comme second chirurgien sur le vaisseau le Duc de Bourgogne dans la division de COURBON de BLENAC, il est chargé de l’entière direction de l’hôpital général de l’escadre.

6 septembre- novembre 1762 : il sert en qualité de chirurgien major sur la Calypso.

4 février-5 août 1763 : il est chirurgien major sur le vaisseau le Sage.

12 mai- 6 décembre 1764 : il sert sur la frégate Terpsichore.

1er mars 1767 : il est nommé chirurgien ordinaire de la Marine à Brest et vice-démonstrateur.

7 mars 1768 : il est nommé démonstrateur.

1770 : il est reçu Docteur en médecine.

Mars-juillet 1770 : il est embarqué sur l’Ecluse pour expérimenter une nouvelle méthode, plus saine et moins dispendieuse, pour nourrir les marins.

Il participe au débat qui s’instaure, provoqué par POISSONNIER-DESPERRIERES, Inspecteur général des hôpitaux de la Marine, qui préconise un « régime végétal sec » avec moins de viande, à base de lentilles et de riz ou de fèves.

Ce dernier publie en 1772 un Mémoire sur les avantages qu’il y aurait à changer la nourriture de gens de mer, qui ne fait pas l’unanimité et auquel répond CHARDON de COURCELLES dans son Mémoire sur le régime des gens de mer (écrit en 1773, publié à titre posthume).

1772 : il reçoit l’ordre du Ministre de la Marine de réitérer ses expériences à l’hôpital de Brest.

1er décembre 1773 : il est nommé médecin surnuméraire et adjoint de CHARDON de COURCELLES à l’Ecole de chirurgie de Brest.

1er août 1775 : il est troisième médecin de la Marine à Brest, chargé de l’anatomie et de la physiologie.

1er mai 1777 : il est nommé premier médecin de la marine à Brest.

23 mars 1779 : il est victime de l’épidémie de typhus répandue à Brest et en Bretagne par les équipages (9000 hommes) de l’escadre de d’ORVILLIERS et meurt d’une « fièvre putride ».

 

Membre adjoint de l’Académie royale de Marine en avril 1770.

Membre ordinaire de l’Académie de Marine en octobre 1776.

 

Il publie : Réflexions et observations sur l’usage de l’appendice vermiforme du caecum en 1768. Exposé sur l’ouverture de la vésicule du fiel et sur son extirpation dans le chien et le chat.

Ses travaux en ont fait «un des premiers gastro-entérologues » de la Marine.

 

SOURCES : bio Herlin, Philippe Henrat, CTHS La France Savante.
 

 

 

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Remerciements Patrick Labail

 

 

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