-------

-------

-------

-------

---------

---------

----------

-----------

 

 

- Officiers / Hors EN -




Emmanuel HALGAN 

(1771 - 1852)

 

 
Né le 31 décembre 1771 à DONGES - Décédé le 20 avril 1852 à PARIS (Seine)

Fils de Cyprien Halgan, avocat à la cour et sénéchal de la vicomté de Donges, et de dame Pélagie Renouard.

Époux de Marie Louise Dardel de la Martinière, le 30 janvier 1801, à NANTES (Loire-Atlantique)

 

Extrtait de wikipedia

À 16 ans, il s’embarque comme volontaire dans la marine royale

Lieutenant au long cours puis second capitaine sur des navires de commerce

En 1793, officier à bord du brick de guerre le Curieux, qui lors de son retour des côtes d'Amérique la même année, fut pris par une frégate britannique

Enseigne de vaisseau le 22 septembre 1794

De retour en France, il passa sur le vaisseau le Terrible (de 110 canons) puis sur divers autres bâtiments.

Lieutenant de vaisseau le 10 octobre 1795

Il fit plusieurs croisières de guerre avec succès, et il reçut en 1798 de l'amiral Eustache Bruix le commandement du brick de guerre l’Aréthuse.

En 1799, étant sur les côtes du Portugal et combattant contre un vaisseau de 74 canons, il démâta et dut se rendre.

En 1800, il arma et commanda provisoirement la frégate la Clorinde (frégate de 18) ; il fit l'expédition de Saint-Domingue, en tant que second, sur cette même frégate et prit part aux engagements contre les forts du Limbé et du Port-de-Paix.

De retour en France, il reçut le commandement du brick de guerre l’Épervier, sur laquelle il eut sous ses ordres, en qualité d'enseigne, le jeune Jérôme Bonaparte, frère de Napoléon et futur roi de Westphalie.

Il prit à la Martinique le commandement de la corvette le Berceau (de 20 canons), revint en France et repartit en 1803, sur le même bâtiment, pour porter dans les mers de l'Inde l'annonce de la guerre avec l'Angleterre.

Trouvant à l'île Maurice l'escadre de l'amiral Linois, il la suivit dans les mers de Chine méridionale et orientale, s'empara en cours de route du navire anglais de 1 500 tonneaux Countess of Sutherland, et l'expédia à l'île Maurice.

Capitaine de frégate le 27 novembre 1802

Le 3 décembre, aux côtes de Sumatra, il détruisit de concert avec le capitaine Léonard Motard, commandant de la Sémillante (frégate de 12), les établissements de Pullo-Bay et les bâtiments réfugiés dans ce port. En se dirigeant vers les mers de la Chine avec l'amiral Linois, Halgan décida celui-ci à passer par le détroit de Gaspar qu'il avait étudié sur des cartes récentes. L'escadre française rencontra bientôt un convoi de la Compagnie anglaise des Indes orientales venant de Chine, composé de 29 indiamen que l'amiral confondit avec des vaisseaux de ligne lors de la bataille de Poulo Aura (14 février 1804).

Après une longue croisière marquée par un grand nombre de prises, il revint en Europe et reçut le commandement de la Cybèle (frégate de 18). Au moment de partir sur cette frégate, il reçut l'ordre de passer sur le vaisseau le Vétéran (de 74 canons), pour le commander en second sous les ordres du prince Jérôme Bonaparte. Ce vaisseau fit partie de l'escadre commandée par le contre-amiral Willaumez, et alla jusqu'en vue du cap de Bonne-Espérance où il ne put aborder, car la colonie venait d'être prise par les Britanniques. Le Vétéran fut séparé de l'escadre et dut se réfugier à Concarneau.

Capitaine de vaisseau le 23 septembre 1805

En avril 1809 Commandant la frégate l’Hortense, à l'affaire des brûlots en rade de l'île d'Aix,. Le combat eut lieu du 11 au 12 avril 1809, et se solda par une victoire anglaise. Cette frégate fut un des bâtiments qui réussirent à échapper au désastre.

Il refusa de quitter la marine pour suivre Jérôme Bonaparte à la cour de Westphalie, et reçut, en 1812, le commandement de l'escadrille de la Meuse.

En décembre 1813, il défendit la place importante d'Helvoët-Sluis (ou Hellevoetsluis, Hollande), port militaire situé à l'embouchure de la Meuse, avec trois compagnies de marins de l'escadre de l'Escaut et une portion des équipages de sa flottille contre plusieurs milliers d'insurgés hollandais, soutenus par le 4e régiment d'infanterie étrangère et par des batteries de canons et d'obusiers tirés de la place de Brielle, dont les insurgés s'étaient rendus maîtres par surprise.

Il organisa la résistance, rétablit les défenses de la place, y débarqua de la poudre, des matelots, des officiers, et fit désenclouer et remettre en batterie soixante bouches à feu.

Les Hollandais furent repoussés. Napoléon témoigna sa satisfaction de la conduite de Halgan et de ses hommes.

Toutefois, les progrès rapides des Alliés, après leur passage du Rhin, obligèrent le duc de Plaisance, qui commandait en chef dans les départements du Nord, d'ordonner l'évacuation des places de la Hollande et du Brabant hollandais.

Par suite de cette évacuation, la flottille de la Meuse fut détruite dans le port de Willemstad, et Halgan, avec ses équipages, opéra sa retraite sur Anvers. Pendant le siège de cette place, en 1814, il fut chargé du commandement des bassins et, lors du bombardement, contribua à préserver de l'incendie les vaisseaux de la flotte française et les établissements de la marine

À la paix il commande le vaisseau de ligne le Superbe et fut chargé d'une mission aux Antilles françaises. Il commanda ensuite, à diverses époques, des divisions navales dans les mers du Levant et de l'Amérique.

Le 3 mars 1817, il fait partie du conseil de guerre qui prononce la condamnation de Hugues Duroy de Chaumareys, capitaine de frégate, qui commanda et abandonna la Méduse, échouée le 2 juillet 1816, sur le banc d'Arguin (côte d'Afrique)

Extrait

Membre du conseil de guerre réuni à Rochefort à bord du vaisseau amiral le 3 mars 1817 suite au naufrage de la Méduse
« LOUIS, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous présents et à venir, salut. Aujourd’hui, trois mars mil huit cent dix-sept, dix heures du matin, s’est assemblé à bord du vaisseau-amiral, en ce port, la conseil de guerre maritime (en grande tenue), en vertu de l’ordonnance de Sa Majesté du sept janvier dernier, convoqué par M. Antoine-Germain Bidé de Maurville, contre-amiral, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, major général de la marine, faisant fonctions de commandant par intérim, et ce, conformément aux dispositions de l’art. 39, section 3, du décret du 22 juillet 1806 ; ledit conseil composé de MM. Anne-Salomon-Louis de la Tullaye, contre-amiral et chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, désigné par l’ordonnance de Sa Majesté pour remplir les fonctions de président ; Eustache-Marie-Joseph Bonamy, officier de la Légion d’honneur ; Emmanuel Halgan, officier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre royal du mérite militaire de Wurtenberg ; Laurent Tourneur, officier de la Légion d’honneur, nommé en remplacement de M. Raymond Cocault ; Jean-Jules Desrotours, baron, chevalier de l’ordre royal de la Légion d’honneur ; Cristophe-Joseph-Victor de Cairon Merville ; Alphonse Poret, comte de Blosseville, commandeur de l’ordre royal et militaire d’Avix (de Portugal) ; Jean-Baptiste la Salle-d’Harader ; tous les sept capitaines de vaisseaux, et chevaliers de l’ordre royal et militaire de Saint Louis ; Antoine-Jacques le Carlier-d’Herlye, capitaine de vaisseau, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, nommé par ordonnance de Sa Majesté du sept janvier dernier pour remplir les fonctions de rapporteur et de son procureur près le conseil de guerre et François Belenfant père, greffier des tribunaux maritimes, pour remplir ses fonctions près le rapporteur et ledit conseil ; tous âgés de plus de vingt-cinq ans, et n’étant parents ou alliés ni entre eux, ni du prévenu M. Duroys de Chaumareys, du degré prohibé par la loi. »

Il a transporté en Orient en 1817 sur la frégate la Cléopâtre le comte de Forbin, les peintres Pierre Prévost et Léon Matthieu Cochereau, ainsi que l'architecte Jean-Nicolas Huyot.

Il commanda ensuite une division navale dans les mers proches de l'Amérique, jusqu'en 1819, date à laquelle il fut nommé directeur du personnel au ministère de la Marine.

Contre-amiral le 18 août 1819

Il quitta cet emploi pour aller commander une escadre dans le Levant, puis il le reprit en 1824

Nommé conseiller d'État. il siège à la Chambre des députés de 1819 à 1830

Vice-amiral le 13 septembre 1829.

Le 17 juin 1827, l'expédition de Jules Dumont D'Urville découvre une nouvelle île, qu'il nomme île Halgan en l'honneur d'Emmanuel Halgan, qui assistera d'ailleurs aux obsèques de cet homme en mai 1842.

En 1831 il préside la commission des signaux de la marine, et devint gouverneur de la Martinique de 1834 à 1836.

En 1837, nommé inspecteur général des ports de l'Océan et pair de France le 3 octobre de la même année.

Placé dans la deuxième section du cadre de l'état-major de l'armée navale le 24 juin 1841, directeur du dépôt des cartes le 12 janvier 1845.

 

 

Extrait Le Siècle / 21 avril 1852

 

Extrait La Patrie / 23 avril 1852

 

Chevalier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804.

Ordre du Mérite militaire du Wurtemberg en 1807.

Officier de la Légion d'honneur le 25 juillet 1814.

Chevalier de Saint-Louis le 18 août 1814.

Commandeur de Saint-Louis le 28 avril 1821.

Commandeur de la Légion d'honneur le 17 août 1822.

Grand officier de la Légion d'honneur le 22 avril 1834.

Grand-croix de la Légion d'honneur le 12 janvier 1845.

Décoration de l'ordre de Dannebrog (d'après son portrait).

Chevalier de l’ordre royal du mérite militaire de Wurtemberg

 

Un trois mats barque du type « amiral Courbet »de 2200 tonneaux, de la Société des voiliers nantais lancé en 1900 à Nantes, puis passé à la compagnie des voiliers parisiens en 1921 a porté son nom. Démoli en 1923.

Navire du type AMIRAL COURBET. Ainsi nommé car l'armateur Henri Le Cour Grandmaison, associé avec Eugène Pergeline et président du conseil d'administration des chantiers Nantais était le petit-fils de cet amiral.

 

 

Un square porte son nom à Nantes où a été placée une statue du Général Leclerc

 

 

Une avenue et une impasse portent son nom à Nantes

 

 

Une Ile a porté son nom, découverte par Dumont d’Urville, dénommée plus tard OUVEA

 

 

 

Remerciements Bernard Dulou
 

 

Retour Officiers

 

La reproduction pour un usage privé est autorisée. Toute diffusion est soumise à l'autorisation du webmestre, créateur et propriétaire de ce site, voir mentions légales !

http://lalandelle.free.fr   http://cvjcrouxel.free.fr  http://tcdorage.free.fr  http://anciensdubourdais.free.fr  http://anfmc.free.fr