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Officiers et anciens élèves -
Frédéric Justin Flavie GUYOT de La HARDROUYERE
(1807 - 1846)
Né le 23 novembre 1807 à LANGON (Ille-et-Vilaine) - Décédé le 17
avril 1846 en URUGUAY, Côte de Païsandie.
Fiche Mémorial
Entre dans la marine en
1822, au collège royal
Élève de 1ère classe le 1er juillet 1826, port BREST.
1828
Enseigne de vaisseau le 6 août 1828.
Lieutenant de vaisseau le 15 mai 1834.
En 1837, il a reçu la croix de la Légion d'honneur du Pérou des
mains du général Santa Cruz, président de la république du Pérou,
"... pour sa belle conduite pendant les désordres de 1835 à Lima."
La citation précisait qu'il était autorisé à porter cette
décoration.
1838
Au 1er janvier 1841 (nomination du 14 décembre 1839), Commandant le
goélette "TOULONNAISE", Service local de la MARTINIQUE.
Par décret du 18 avril 1842, a été nommé chevalier de la Légion
d'honneur
Le 4 décembre 1844, il a été nommé chevalier de l'ordre royal
américain d'Isabelle la Catholique pour le service rendu en 1842 à
deux navires marchands espagnols.
À son décès, Commandant la canonnière-brick "TACTIQUE".
Extrait Journal des débats politiques et littéraires / 4 juillet
1846
Gazette du Languedoc / 10 juillet 1846
Extrait L'Illustration / Remerciements Javier Ricca
Extrait Gazette de France / 4 septembre 1847
Complément
Julliet 1846. Nº 811. — QUELQUES CONSIDÉRATIONS sur les plaies
d’armes à feu 2º article. — De la nécessité des amputations
immédiates, par M. C’Hello, chirurgien de classe de la marine royale
[…]
Mon intention était de m'arrêter après avoir traité les deus
questions spéciales qui devaient faire l’objet de cet ouvrage; mais,
au moment où j'écris ces lignes, les journaux m’apportent la
nouvelle de la mort de M. Guyot de la Hardrouyère, lieutenant de
vaisseau , comandant la canonnière la Tactique, tué d'une balle au
milieu du front, à l’affaire de Casas-Blancas, l'embouchure de
l'Uruguay. Ce noble trépas, dans des circonstances analogues celles
qui m'ont enlevé mon bien-aimé Fils, et presque aux mêmes lieux,
réveille toutes mes douleurs, et excite trop vivement Ines
sympathies pour que je ne dise pas un mot du traitèrent des plaies
de tête par armes feu. Je sais que la lésion qui a ravi cet officier
l'amour de sa famille était au-dessus des ressources de l'art; aussi
je ne viens pas arguer du coup qui l'a frappé pour donner d'utiles
avis. En rappelant ici sa mémoire, c'est un hommage que je rends
celui qui est vaillamment tombé au champ d'honneur. C'est un
souvenir que je veux laisser après le jeune capitaine qui a donné
son sang pour veux laisser après le jeune capitaine qui a donné son
sang pour la gloire de la France. L'existence a été assez longue
Lorsqu’elle est couronnée par une belle mort, et la plus digne
d'envie est celle qui atteint le vainqueur sur le champ de bataille.
Les traces que nous laissons après nous s'effacent plus vite que le
sillon rapide de nos vaisseaux au milieu des mers, et quand, pour la
majeure partie des humains, le plus long terme de la vie est arrivé,
tout s'éteint à la fois , même le souvenir, car les générations qui
suivent et qui nous pressent de toutes parts ont bientôt nivelé le
faible relief que forme la terre, en se refermant, au-dessus du
corps de ceux qui ne sont plus : mais l'homme qui tombe les armes à
la main, en combattant pour l'honneur de son pays, ne meurt point.
Les palmes qui ceignent son front, conservées par le burin de I
‘histoire, se renouvèleront d'âge en âge, et seront toujours un
légitime motif d'orgueil et d'ambition pour ceux qui le suivront
dans la carrière qu'il a si dignement parcourue. Pour lui,
l'immortalité commence. Une gloire Ir périssable va s'attacher son
nom, juste récompense du citoyen qui a bien rempli ses devoirs, mais
trop insuffisante compensation aux douloureux regrets qui restent
après lui.
Remerciements Javier
Ricca
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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