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Officiers et anciens élèves -
Vincent Victor GUY
(1870 - 1939)
Né le 4 février 1870 à
VIENNE (Isère) - Décédé le 31 juillet 1939 à VIENNE (Isère)
Entre dans la Marine en 1888
Aspirant le 5 octobre
1891 port LORIENT.
Au 1er janvier 1892,
sur le croiseur "PRIMAUGUET", Division navale de l'Océan Indien (Cdt
Ernest RICHARD).
Enseigne de vaisseau le
31 mars 1894 (port LORIENT).
Au 1er janvier 1896,
sur l'aviso "MÉSANGE", Station locale du SÉNÉGAL (Cdt Emmanuel
FAJOLLE).
Extrait L'Echo de Vienne
/ 19 janvier 1896
Le 25 août 1896, à la
Direction des mouvements du port de LORIENT.
Au 1er janvier 1899,
sur le croiseur "CATINAT", Escadre du Nord (Cdt Marius MASSÉ).
Au 1er janvier 1900,
port LORIENT.
Aux 1er janvier
1901,1902, Second sur la canonnière "SCORPION", Division navale de
l'Océan Indien (Cdt Prosper GERMAIN).
Lieutenant de vaisseau
le 20 décembre 1901.
Le 8 novembre 1902,
Second sur l'aviso-torpilleur "DRAGONNE", Défense mobile de TOULON
(Cdt Jean Marie FARGUES).
Au 1er janvier 1904,
idem sur la "DRAGONNE" (Cdt Jules CARON).
Au 1er janvier 1906,
port LORIENT.
Chevalier de la Légion
d'Honneur.
Au 1er janvier 1908, en
instruction sur la "COURONNE", École de canonnage.
Officier breveté
Canonnier.
Au 1er janvier 1909,
sur le croiseur cuirassé "KLÉBER", Escadre du Nord (Cdt Charles
CHARLIER).
Au 1er janvier 1911,
sur le croiseur cuirassé "LÉON-GAMBETTA", 1ère Escadre (Cdt Louis La
PORTE).
Le 1er novembre 1911,
Commandant le torpilleur "CHEVALIER", Station des torpilleurs de
TOULON.
Le 24 juillet 1913,
Commandant le torpilleur "TROMBLON", 1ère Escadrille, 2ème Escadre
légère. Idem à la mobilisation
En 1914, à la
mobilisation, Commandant le "TROMBLON", 1ère escadrille de
torpilleurs, 2ème Escadre. Idem au 1er janvier 1916.
Capitaine de frégate le
25 mai 1916.
De juillet 1916 à
septembre 1917, Commandant le "CAPITAINE-MEHL", il est cité à
l'ordre de l'Armée navale : " Commandant le CAPITAINE-MEHL et la
1ère escadrille de torpilleurs de la Manche. Commande à la mer sans
interruption depuis 5 ans et devant l'ennemi depuis le commencement
de la guerre. A fait preuve, en toutes circonstances, d'une valeur
exceptionnelle. Conduisait la force française dans l'affaire de nuit
du West Deep le 19 et 20 mai 1917. Au cours de cette action très
vive a su, dans les circonstances les plus critiques, imposer sa
volonté à l'ennemi et rester maître du terrain.".
Cité dans le rapport
suivant
Citation du Bouclier /
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Officier de la Légion
d'Honneur.
Croix de Guerre.
Capitaine de vaisseau
le 1er octobre 1919.
Au 1er janvier 1921,
Commandant le cuirassé "FRANCE", porte-pavillon du Contre-amiral
Louis VIOLETTE commandant la 1ère Division cuirassée, Escadre de
Méditerranée.
Le 26 août 1922, cet
Officier Capitaine de vaisseau, commande le cuirassé "FRANCE" qui
chavire et coule après avoir heurté une roche au large de QUIBERON.
Extrait Ouest-Eclair /
27 aout 1922
Extrait
Extrait Ouest-Eclair /
28 aout 1922
Rapport de l'accident
Extrait de l'ouvrage "les cuirassés
français de 23 500 tonnes de Jean Guligini, éditions des quatre
seigneurs, 1980
Remerciements Bernard Dulou
Il fut acquitté par le
Conseil de Guerre
Extrait Ouest-Eclair /
13 décembre 1922
Extrait L'Excelsior / 13
décembre 1922
Commandant du secteur
maritime de NICE
Radié du cadre actif en
février 1926
Autres informations :
Le 26 Août 1922 à 0h57,
revenant d'une campagne d'exercices devant Belle-Île, il talonne une
roche dans le passage de la Teignouse.
Le commandant ordonne
de stopper les machines. Mais voyant que le navire paraît déséchoué,
et qu'il conserve son erre, il fait remettre les machines à 10
noeuds et poursuit sa route sur l'alignement du feu blanc de
Port-Navalo. En même temps, il fait inspecter le fond du navire.
Vers 1h10, les machines et dynamo stoppent faute de vapeur, privant
le navire d'énergie et de lumière. Il ne peut même plus mettre les
embarcations de secours à l'eau. Peu à peu le courant se lève et
pousse la "France" vers les hauts fonds. Pour éviter toute nouvelle
voie d'eau, le commandant ordonne de mouiller. Le cuirassé ne peut
plus manoeuvrer se remplit rapidement d'eau et prend de la bande sur
bâbord.
Il est 1h49, quand le
cuirassé le "Paris" alerté par le télégramme de la "France", vient
mouiller à proximité. L'évacuation commence dés l'arrivée des
premières embarcations du "Paris". A 3h15, le "Strasbourg" et le
"Metz", deux autres navires de l'escadre, arrivent sur zone et
mettent leurs embarcations à l'eau, accompagnant celles du
"Voltaire" déjà là. Le commandant Guy, chassé de la passerelle par
la gîte, est tombé à la mer. Il est récupéré légèrement blessé. La
"France" chavire sur bâbord et fait un tour en quelques secondes. Il
n'y aura que trois disparus dans le naufrage.
Le commandant Guy sera
jugé et relaxé par le Tribunal Maritime de Lorient, le 13 décembre
1922.
La roche qui avait
causé la perte de son navire n'était pas mentionné sur les
Instructions Nautiques . Elle sera ainsi nommé "Basse nouvelle "...
Après une vaine
tentative de renflouage, faite par la société Pasquet & Bons, des
entreprises se succèderont à la démolition des tonnes d'acier de
l'épave. De mai 1935 à février 1952, l'entreprise Neptune, puis pour
finir la société Armor de Nantes finira le chantier en 1958.
Source web
Cliquez sur l'image pour agrandir
Extrait Cols Bleus - 2
avril 1994
Remerciements Dominique Duriez
Extrait Le Nouvelliste du Morbihan / 12 août 1939
Complément
Source Facebook / 26 août 2021
Remerciements PDF / Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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