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Médecin de la Marine -
Julien Bernard Rémy GUILLARD
(1799 - 1869)
Né le 17 mars 1799 à
ERGUE-ARMEL (Quimper) (Finistère) - Décédé le 6 mai 1869 à BREST
(Finistère)
Marié à deux reprises.
Une fille.
Admis à l’Ecole de
médecine de Brest.
1er septembre 1816 : il
est nommé chirurgien de troisième classe.
Il est embarqué sur le
Foudroyant.
Mars 1817 : il sert sur
la flûte la Seine en mission en mer du Nord puis en Méditerranée.
1821 : Il est embarqué
sur le Golo en campagne à Terre Neuve et aux Antilles puis sur
l’Africaine affectée à la station des Antilles, chirurgien
aide-major sous les ordres du chirurgien de première classe JOLIVET.
Il contracte la fièvre
jaune mais guérit.
1er mai 1822 : il est
nommé chirurgien de deuxième classe.
16 mai 1822 : en
mission au Canada sur l’Africaine commandée par le lieutenant de
vaisseau PARSEVAL DESCHENES. La frégate talonne près de l’île de
sable (SE Nouvelle Ecosse, Canada).
Sa conduite exemplaire
au cours du naufrage lui vaut un témoignage de satisfaction de
l’Amirauté.
11 décembre 1822 : il
soutient sa thèse de Docteur en médecine à Montpellier Essai sur le
choléra morbus essentiel.
10 janvier 1823-17
janvier 1824 : il sert sur la corvette le Chameau en mission à
Cayenne et aux Antilles.
Mars 1825-Février 1826
: il est embarqué sur la corvette Salamandre.
16 novembre 1826 : il
est promu chirurgien de première classe, en poste à Brest.
1er juin 1827-2 août
1829 : il est chirurgien sur la Vestale aux Antilles.
26 novembre 1829-Août
1830 : il sert sur la frégate la Nymphe.
Septembre 1831-Novembre
1832 : il est embarqué sur l’Hermione, commandée par Alphonse
FLEURIOT de LANGLE, aux Antilles et sur les côtes occidentales
d’Afrique.
Il sert ensuite quatre
ans à Brest, il est embarqué quelques mois sur le vaisseau Jupiter,
puis sert de nouveau à Brest jusqu’en 1839.
Juillet 1839 : il
embarque à Cherbourg sur la Belle Poule, commandée par le prince de
JOINVILLE, fils de Louis Philippe, chef d’état-major de l’amiral
LALANDE qu’il rejoint en escadre d’évolutions en Méditerranée.
7 Juillet 1840 : il est
à bord de la Belle Poule, dans la division composée également de la
Favorite et de l’Oreste et commandée par JOINVILLE.
Elle appareille de
Toulon pour rejoindre l’île de Ste Hélène et ramener la dépouille de
l’empereur Napoléon.
Le 8 octobre elle
mouille devant Jamestown.
15 octobre : il descend
dans la tombe pour asperger le cercueil de chlorure, à des fins
sanitaires.
Le cercueil ouvert Il
débarrasse le corps du voile de tulle qui le recouvre et procède à
quelques palpations. « J’ai mis à découvert le corps de Napoléon que
j’ai reconnu aussitôt, tant son corps était bien conservé, tant sa
tête avait de vérité dans son expression ».
Il a laissé un compte
rendu très technique de l’opération.
Selon la tradition
orale il aurait recueilli un fragment d’épiderme du visage qui
aurait adhéré au voile. (Relique aujourd’hui au musée de l’Armée à
Paris).
18 octobre : il quitte
l’île avec la division et arrive à Cherbourg le 30 novembre.
La dépouille de
Napoléon est transférée à Paris.
1842 : il est en poste
à Lorient et prépare les jeunes chirurgiens aux concours.
Il est chirurgien major
du port de Lorient, membre du Conseil de santé du port puis
président du 1er mars au 25 avril 1849.
1853 : il prend sa
retraite.
Elu maire d’Ergué-Armel
(Quimper), où il est inhumé, de 1860 à 1868.
Sa tombe est ornée
d’une roche volcanique rapportée de Ste Hélène.
Une rue porte son nom à
Quimper.
Chevalier de la Légion d’honneur en 1838, officier en 1841. (Selon
des sources ; ne figure pas dans la base Léonore).
Complément sur
l'exhumation des restes de l'empereur Napoléon
...
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SOURCES : bio Guillard, Devoirs de Mémoire, ouv. Collectif ss dir.Dr
Francis Louis, Ceux du Pharo. Jacques Macé, Dictionnaire historique
de Ste Hélène. LH, Mémorial des légionnaires Finistère Nord.
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Labail
Remerciements Bernard
Dulou
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