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Officiers et anciens élèves -
Louis Antoine Richild GRIVEL
(1827 - 1883)

Né le 30 janvier 1827 à BREST
(Finistère) - Décédé le 24 janvier 1883 à DAKAR (SÉNÉGAL)
Père de
Richild, promotion 1892
Oncle de
Charles Joseph BAEHME
Entre dans la marine en 1840
Aspirant le 1er septembre 1842, port
BREST
En 1844, il voyage sur l' "ALCMENE"
notamment en CHINE
Ses Liou-Tchou, ce sont
nos Ryukyu (Okinawa etc.). A l'époque, elles étaient "indépendantes"
d'où un traité avec la France en 1855. Jusqu'en 1877, elles
versaient un tribut tant à l'Empereur de Chine qu'au shogun
japonais. Elles furent directement annexées par le Japon en 1879.
Source
https://www.google.fr/books/edition/M%C3%A9langes_hydrographiques_ou_Recueil_de/RY8bAQAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=%C3%AEle+de+la+clochechusan&pg=PA75&printsec=frontcover
Enseigne de vaisseau le 1er novembre
1846
Au 1er janvier 1849,
sur la frégate de 50 canons '"LA-POURSUIVANTE", en OCÉANIE,
Sous-aide Major auprès du Contre-Amiral Louis Le GOARANT de TROMELIN,
Commandant en chef.
Lieutenant de vaisseau
le 4 septembre 1851
Aide de camp de
l'amiral HAMELIN sur la "VILLE DE PARIS"
Chevalier de la Légion
d'honneur en décembre 1854; port Toulon à la suite de sa blessure
devant Sébastopol le 17 octobre
Il rédige un mémoire
comparatif sur les artilleries navales françaises et anglaises qui
lui vaudront les félicitations du Ministre en 1855.
Officier de dernière
classe de l'Ordre du Medjidié en 1855 (à la suite de la campagne de
Crimée)
Décoré de la Médaille
anglaise de Crimée avec agraphe "Sébastopol" (à la suite de la
campagne de Crimée)
Il devient Secrétaire
de révision de la tactique navale.
Il commande le
"BRANDON" en Méditerranée de 1856 à 1858.
Aide de camp de
l'amiral BOUËT-WILLAUMEZ, il participe à la campagne d'ADRIATIQUE
pendant la guerre d'ITALIE, à bord du "MOGADOR".
Chevalier de l'Ordre du
Mérite militaire de Savoie (à la suite de la campagne d'Italie)
Décoré de la Médaille
d'Italie (à la suite de la campagne d'Italie)
Capitaine de frégate le
11 juillet 1860
Chef d'état-major de la
station d'Islande sur l' "ARTÉMISE"
Officier de la Légion
d'Honneur le 16 août 1864, il préside la même année une commission
chargée d'établir un code international des signaux.
Capitaine de vaisseau
le 7 mars 1868, il commandera notamment la "SURVEILLANTE" dans
l'escadre chargée d'établir un blocus des côtes prussiennes de la
BALTIQUE.
En 1875, il est
Commandant du croiseur "CHATEAURENAULT" et la station du Levant.
Commandeur de la Légion
d'Honneur le 18 juillet 1876
Il intervient à
SALONIQUE, à la suite de l'assassinat du Consul de France.
Contre-amiral le 8
octobre 1878, il est Major général du 1er arrondissement maritime à
CHERBOURG, en 1879.
En 1881, Membre du
Conseil d'Amirauté (nomination du 5 octobre 1880) auprès du Ministre
de la Marine, le Vice-Amiral Georges Charles CLOUÉ
Par décision
ministérielle du 18 janvier 1881, nommé Commandant en chef de la
Division navale de L'Atlantique Sud, succédant à l'Amiral Alphonse
Lucien MOTTEZ.
Théoricien méconnu de
la Marine de guerre, il devait décéder à bord du vaisseau la
"PALLAS" en rade de DAKAR



Extrait Bulletin de la Société scientifique / 1911

Complément :
Fils du Vice amiral Jean-Baptiste Grivel

Né le 28 août 1788 à Brive la Gaillarde (Corrèze) - Décédé le 10 septembre 1869
à Brest (Finistère)
En 1793, à l'âge de 15 ans, il se trouve avec son père dans la
troupe révolutionnaire du Lot et de la Corrèze qui va saccager
plusieurs châteaux en Rouergue, notamment celui de la famille de
Barrau.
Il entra ensuite dans la marine en l'an IV, en qualité d'aspirant de
deuxième classe en l'an VI, et enseigne de vaisseau en l'an IX.
En l'an XI, il était lieutenant de vaisseau ; il commanda, en l'an
XII, plusieurs bâtiments de la flottille de Boulogne, et fut compris
comme membre de la Légion-d'Honneur dans la promotion du 20 prairial
de la même année.
Au retour de la campagne d'Autriche (an XIII), qu'il fit avec le
corps des marins de la garde, il fut employé sous les ordres du
commandant Daugier à l'exploration des côtes d'Italie, de Dalmatie
et de l'état de Raguse, et vint prendre part aux campagnes de l'an
XIV, 1806 et 1807 en Prusse, en Pologne et dans la Poméranie
suédoise, ainsi qu'à celles d'Espagne depuis 1808 jusqu'en 1812.
Grivel était attaché, en 1808, en qualité de capitaine, Au bataillon
des marins de la garde de la division Dupont; il fut fait prisonnier
de guerre à Baylen, et conduit aux environs de la baie de Cadix, à
bord d'un ponton, dont il parvint à s'évader avec une rare audace.
Après avoir longtemps surveillé les allures et les habitudes du
navire l'Argonaute, chargé d'approvisionner d'eau les divers
pontons, il réussit à enlever ce navire à son équipage au mois de
février 1810, y embarqua à la hâte tous ses compagnons de captivité,
et vint prendre vent au nord du fort Sainte-Catherine, après avoir
été vainement poursuivi par une foule d'embarcations qui les
mitraillèrent pendant plus de deux lieues. Cet acte de courage le
ramena à la tête de sa compagnie des marins de la garde ; et ayant
reçu l'ordre de croiser devant la baie de Cadix pendant le siège de
cette ville, il s'empara de plusieurs bâtiments, et fut chargé, au
combat de Sainte-Marie, du commandement de l'avant-garde de la
flottille aux ordres du capitaine Saizieu.
L'Empereur le fit officier de la Légion-d'Honneur le 27 avril 1811,
pour sa conduite en Espagne, et en 1813 pendant la campagne de Saxe,
il était-promu au rang de capitaine de frégate, et nommé chevalier
de la Couronne de fer après avoir été blessé à Dresde, au passage de
l'Elbe.
L'année suivante, Grivel gagnait son grade de capitaine de vaisseau
dans la campagne de France, et contribuait par son intrépide
dévouement au salut de notre cavalerie au combat d'Arcis-sur-Aube.
Nommé chevalier de Saint-Louis le 18 août 1814, et compris, en 1817,
dans la nouvelle organisation de la marine, il commandait, en 1818,
la station française dans le Levant, et en 1823, à bord de l'Astrée,
les forces navales françaises sur les côtes du Brésil. Il occupa
longtemps ces parages, et y fut nommé contre-amiral et commandeur de
la Légion-d'Honneur le 2 mai 1825.
La ville de Rio de Janeiro n'a pas oublié non plus les secours
empressés de l'amiral lors de l'incendie du théâtre Saint-Jean, ni
son honorable médiation dans la révolte du régiment allemand à la
solde du Brésil, ni la noble fermeté avec laquelle il somma les
navires anglais, mouillés dans la rade de Rio-Janeiro, de saluer, en
1830, le drapeau tricolore, ni enfin l'énergie qu'il déploya au mois
d'avril 1831, à l'époque de l'abdication de Don Pedro.
L'amiral Grivel avait été élevé, le 1er mars 1831, à la dignité de
grand officier de la Légion d'Honneur.
Il revint en France en 1832, fut nommé préfet maritime à Rochefort
le 11 octobre de la même année, et vice-amiral le 19 mai 1834.
Préfet maritime à Brest le 22 novembre suivant, il a été créé Pair
de France le 6 avril 1845. (Wikipedia)
En 1892, délibération du Conseil municipal de Brive et attribution
du nom de Grivel à une rue de la ville. (Archives de la Marine)
Dossier Légion
d'Honneur /
Lien web
Autres informations /
Lien web
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Complément / Stéphane Giran
Remerciements Christophe Canivet
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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