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Officiers et anciens élèves -
André Marie GOUZILLON de BELIZAL
(1741 - 1795)

Vicomte de Belizal.
Né le 12 mai 1741 (ou 1739 autre
source) à BREST (Finistère) - Décédé, tué à QUIBERON (Morbihan) le
14 juillet 1795.
Fils de Charles Yves seigneur de
Kermeno et de Marie Périne de la JAILLE.
Marié le 28 mai 1770 avec Marie
Hyacinthe Charlotte de GOGIBUS de MENIMANDE.
Un fils Louis (1780-1853)
sous-intendant militaire de 1ère classe, chevalier de St Louis,
Officier de la Légion d’Honneur.
Un frère Charles comte
de Kermeno et Kermorvan (1740-1786) garde marine en 1754, capitaine
de vaisseau en 1780, commandant l’Ardent à la bataille des Saintes
le 12 avril 1782. Trois mois d’interdiction pour avoir amené son
pavillon sans résistance, sentence du conseil de guerre de Lorient
en 1784.
Il entre dans les
gardes de la marine à Brest le 12 décembre 1755.
Il est blessé à deux
reprises au cours de la Guerre de Sept ans (1756-1763).
Il est embarqué sur la
Sirène en 1756, la Comète en 1757, la Pomone et le Duc de Hanovre en
1758.
22 février 1759 : il
est nommé sous-brigadier des gardes de la marine.
Il est embarqué sur le
Formidable en 1759 et le Diadème en 1760.
20 mars 1761 : il est
nommé brigadier.
Il est embarqué sur la
Calypso en 1761, l’Ecureuil en 1762, la Diligente en 1763, la Folle
en 1764.
25 février 1765 il est
nommé enseigne de vaisseau.
Il sert sur l’Ecluse en
1765, l’Hirondelle en 1766, l’Ambulante en 1767 et la Barbue en
1771.
24 mars 1772 : il est
promu lieutenant de vaisseau.
Il sert sur
l’Hippopotame en 1772, le Faune de mars à août 1773.
1er janvier 1775 : il
est nommé capitaine en second de la 2ème compagnie d’apprentis
canonniers.
Il sert sur la
Tourterelle de novembre à mai 1775.
28 juin 1775 : il est
fait chevalier de l’Ordre Royal de St Louis.
30 novembre 1776 : il
est attaché à l’artillerie.
1er juillet 1777 : il
est nommé capitaine en premier d’apprentis canonniers.
Mars 1778 : il reçoit
le commandement de la frégate de 26 la Licorne.
En juin, peu avant le
début de la Guerre d’Amérique (1778-1783), il fait partie d’une
petite division chargée de la surveillance en Manche.
Le 18 juin, elle
rencontre l’escadre anglaise de l’amiral KEPPEL. Il doit se rendre,
non sans avoir envoyé sa volée de bâbord et de tribord.
Fait prisonnier, il est
détenu dix-neuf mois en Angleterre sans avoir voulu se reconnaître
prisonnier de guerre.
Gratification de 2400
livres au retour des prisons d’Angleterre.
13 mars 1778 : il est
nommé lieutenant-colonel.
1er avril 1779 : il est
nommé capitaine en premier de bombardiers.
Mars 1780 : il reçoit
le commandement de la frégate de 26 la Vénus. Il s’empare d’un
corsaire anglais le Lord Amherst devant l’île de Groix.
En juin 1781 il fait
naufrage sur les bancs des Glénans.
2 mai 1781 : il a été
promu capitaine de vaisseau.
10 juin 1782 : il sert
sur la Bretagne.
1er octobre 1784 :
pension de 800 livres sur le Trésor royal pour la campagne en
Amérique.
1786 : il assure le
commandement de la Cérès.
2 novembre 1786 : il
est nommé chef de division de la 4ème escadre, 2ème division.
Août 1790-1791 : Il
commande le Jupiter.
7 janvier 1792 : il est
désigné par le Roi au commandement de Brest.
10 janvier 1792 : il
émigre en Angleterre. Il rallie Trêves pour servir dans l’armée des
Princes, puis retourne en Angleterre.
Juin 1795 : il débarque
à Quiberon dans la compagnie du régiment d’HECTOR.
Il est grièvement
blessé au combat de Plouharnel le 14 juillet puis tué par les
Républicains.
Il est l’auteur du
Journal et lettres d’un émigré, publié dans la revue de Bretagne en
1902 par le vicomte de Gouzillon.
SOURCES : Anne Mezin,
Correspondance des consuls de France à Cadix 1666-1792, Archives
Nationales. Ludovic de Contenson, La société des Cincinnati de
France et la guerre d’Amérique 1778-1783.
Complément
Tué le 21 juillet 1795
- dans la cour d'une ferme, Auray (Morbihan)
Le 26 juin 1795, il
débarque sur le rivage de Quiberon avec sa compagnie du régiment
d’Hector.
Le 14 juillet, à cette
attaque du Sillon, qui fit l’admiration des Républicains eux-mêmes,
le vicomte de Bélizal, dangereusement blessé resta sur le champ de
bataille.
Recueilli par des
paysannes d’Auray, il fut caché par elles, mais un détachement
républicain le surprit et traîné dans la cour de la ferme où il
avait trouvé asile, il mourut cloué au sol français par des
baïonnettes françaises.
Remerciements Patrick Labail
Remerciements Stéphane Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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