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Officiers et anciens élèves -
Martin FOURICHON
(1809 - 1884)
Remerciements Stéphane Giran
Né le 10 janvier 1809 à
THIVIERS (Dordogne) - Décédé le 24 novembre 1884 à PARIS (Seine)
Entre dans la marine en 1824, au
collège royal
Elève de 2ème classe
Elève de 1ère classe le 20
septembre 1826
Enseigne de vaisseau le
19 mars 1829
Lieutenant de vaisseau
le 16 mai 1833
Capitaine de frégate le
1er novembre 1843
Capitaine de vaisseau
le 22 juillet 1848
Contre-amiral le 26
février 1853
Vice-amiral le 17 août
1859; maintenu sans limite d'âge dans le cadre d'activité.
Il occupa les fonctions de gouverneur de la Guyane de 1853 à 1854,
Ministre de la Marine et des colonies de 1870 à 1871 et de 1876 à
1877.
Il fut également député de la Dordogne de 1871 à 1876, puis
Sénateur inamovible de 1876 à 1884.
Grand Croix de la
Légion d'Honneur, le 3 juillet 1877
Extrait Le Soir / 25
novembre 1884
Extrait La Dépêche / 27
novembre 1884
Autres informations :
FOURICHON
(LÉON-MARTIN), membre du gouvernement de la Défense nationale en
1871, ministre et sénateur inamovible de 1875 à 1884, né à Thiviers
(Dordogne) le 10 janvier 1809, mort à Paris le 23 novembre 1884,
entra à l'Ecole navale en 1824 et passa successivement par tous les
grades de la hiérarchie : aspirant en 1826, enseigne en 1829,
lieutenant en 1833, capitaine de corvette en 1843, capitaine de
vaisseau en 1848, il alla quelque temps en Algérie et fut envoyé
comme gouverneur à Cayenne (1852).
Contre-amiral en 1853, il remplit
ensuite les fonctions de major-général à Brest, commanda la station
de l'Océan Pacifique, et, après avoir été chargé de la direction de
la marine à Alger, fut rappelé dans la Méditerranée, avec le grade
de vice-amiral (17 août 1859).
Il devint, en outre, membre du
conseil d'amirauté et président du conseil des travaux de la Marine
(février 1864).
Commandant en chef de l'escadre d'évolutions (mars
1870), il fut placé, au début de la guerre de 1870-71, à la tête de
l'escadre d'opérations de la mer du Nord sur le Magnanime ; mais il
ne put que bloquer dans le port de Jahde la flotte prussienne qui
s'y était réfugiée.
Après le 4 septembre, l'amiral Fourichon fut
nommé ministre de la Marine par le gouvernement de la Défense
nationale.
Le 16, il se rendit à Tours auprès de MM. Glais-Bizoin et
Crémieux ; là, il exerça pendant quelque temps, à titre intérimaire,
les fonctions de ministre de la Guerre, en même temps que celles de
ministre de la Marine, et eut à s'occuper de l'organisation de la
première armée de la Loire.
La subordination de l'autorité militaire
à l'autorité civile fit qu'il abandonna (5 octobre) à Crémieux
l'intérim de la Guerre, en attendant l'arrivée de Gambetta.
Il
s'associa, d'ailleurs, comme membre du gouvernement, à tous les
décrets de la Délégation, tels que la création d'un gouvernement
civil en Algérie, la restitution aux trois départements d'Alger,
d'Oran, de Constantine, du droit d'élire des députés, la dissolution
des conseils généraux, l'inéligibilité des fonctionnaires de
l'empire déchu à l'Assemblée nationale, etc.
L'amiral Fourichon
appartenait à l'opinion orléaniste.
Elu, le 8 février 1871, le 10e
et dernier de la liste conservatrice, par 73,293 voix (97,443
votants, 149,476 inscrits), représentant de la Dordogne à
l'Assemblée nationale, il prit place au centre droit, vota pour les
prières publiques, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
contre la dissolution, pour le gouvernement du 24 mai.
Il prit
quelquefois la parole, notamment pour soutenir, avec succès,
l'amendement qui rendait aux colonies leurs quatre députés.
Il se
sépara toutefois de ses amis politiques pour appuyer la proposition
du centre gauche en faveur de l'organisation définitive de la
République, ainsi que l'amendement Wallon et l'ensemble des lois
constitutionnelles.
Il se fit alors inscrire au groupe Lavergne et
se rallia aux républicains.
Ce mouvement le fit porter aux élections
sénatoriales sur la liste des gauches, et il fut élu sénateur
inamovible, le 18e sur 75, par l'Assemblée nationale, avec 346 voix
(690 votants).
Le 9 mars 1876, l'amiral Fourichon fut appelé à
prendre le portefeuille de la Marine dans le cabinet Dufaure-Ricard,
qui se retira le 11 décembre pour faire place au cabinet Jules
Simon.
Il resta ministre de la marine dans la nouvelle combinaison
(du 12 décembre 1876 au 16 mai 1877), reprit, lors de la chute du
ministère, sa place sur les bancs du Sénat, et s'abstint lors du
vote sur la demande de dissolution de la Chambre des députés
présentée par le gouvernement du 16 mai.
Il continua de voter,
tantôt avec la droite, tantôt avec la gauche, soutint le ministère Dufaure, et n'eut plus à la Chambre haute qu'un rôle effacé.
Grand-croix de la Légion d'honneur du 3 juillet 1877.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et
Cougny (1889)
Source Web
Dossier Légion
d'Honneur /
Lien web
Remerciements Bernard
Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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