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- Commissaires de la Marine -

 


 
Marcel Jean Bernard FOURES

(1912 - 2003)

 

 


Né le 16 janvier 1912 à MAZERES (Ariège) - Décédé le 18 octobre 2003 à SAINT JEAN de VERGES (Ariège)

 

Elève du commissariat le 15 octobre 1936

Elève commissaire aspirant

 

 

Commissaire de 3ème classe le 15 octobre 1937

Cuirassé Dunkerque en février et mai 1937

En 1938, embarqué sur le pétrolier Niger

En 1938 campagne sur le croiseur école Jeanne d’Arc

 

 

Section aérienne de Brest de juillet à octobre 1938, puis artillerie du port de Cherbourg.

Commissaire de 2ème classe

En février 1939, chef du service « Intendance » sur l’aviso colonial Bougainville.

Le 23 février sur l’aviso colonial Bougainville où il se distingue dans l’évacuation du navire détruit au canon devant Libreville

Le 9 novembre 1940 par l’aviso colonial FNFL Savorgnan de Brazza.

Mis en captivité, il reprend de l’activité en AOF en septembre 1943, puis sert à l’intendance maritime de Casablanca (septembre à novembre 1943)

Commissaire de 1ère classe le 15 octobre 1941

Intendance du Jean Bart du 5 novembre 1943 au 1er novembre 1946

Centre administratif de la marine à Paris

Administrateur de 1ère classe le 31 décembre 1946

Administrateur principal le 19 février 1947

Contrôleur de 3ème classe le 1er juin 1952

Contrôleur de 2ème classe le 1er juin 1955

Contrôleur de 1ère classe le 1er juin 1958

Contrôle résident à Toulon de juin 1952 à octobre 1956

Direction du contrôle à Paris d’octobre 1956 à janvier 1963

Contrôle général des Armées de janvier 1963 à octobre 1969

Contrôleur général le 1er octobre 1969 en poste à Cherbourg

 

Extrait Cols bleus / 25 octobre 1969

 

En poste à Paris d’octobre 1971 à octobre 1975

Le 16 janvier 1976, mis dans la deuxième section des contrôleurs généraux des armées.

 

 

 

Complément

«UN BEAU JOUR arriva un jeune abbé nommé Grouès, qui portait un béret et une barbe hirsute. Il s'était évadé de France par l'Espagne.

» C'est ainsi que Marcel Fourès, commissaire à bord du cuirassé « Jean-Bart » entre 1943 et 1946, a vécu l'arrivée à son bord de celui qui allait devenir l'abbé Pierre. Un récit publié il y a quelques années dans le bulletin de l'association des anciens du « Jean-Bart ». Après avoir transité par Alger, l'abbé Grouès devenait le troisième aumônier de ce navire construit
en 1940 et qui avait dû quitter en catastrophe les chantiers navals de Saint-Nazaire pour fuir l'avancée allemande. Le navire, qui n'était pas achevé, a rejoint le port de Casablanca, où il fut coulé par les Américains lors du débarquement en Afrique du Nord de novembre 1942. Renfloué peu après, il devint un bateau-école avec un équipage restreint à bord, comprenant deux aumôniers, un catholique qui vivait à bord et un protestant qui n'y venait que pour le repas de midi. « Il tombait comme un chien dans un jeu de quilles. Le Jean-Bart venant d'être agressé par les Américains était plutôt vichyste. L'abbé Grouès arrivait avec des idées gaullistes. Il racontait ce qui se passait dans la Résistance, des choses incroyables dont on n'avait pas idée à Casablanca. On ne l'écouta guère... » Relate l'ancien officier.

« Roulant à toute vitesse, barbe et soutane au vent » Le jeune abbé s'intéresse alors beaucoup à la vie locale. « Il a fondé une association catholique et une troupe de théâtre. Il faisait un peu parler de lui dans la bonne société casablancaise », écrit le commissaire du « Jean-Bart ».

L'abbé Grouès utilisait par exemple une moto de course que lui avait donnée la veuve d'un officier de marine tué lors de l'attaque américaine, pour ses allées et venues entre le « Jean-Bart » et la ville. « On le voyait avec une certaine inquiétude, roulant à toute vitesse sur la jetée Delure, barbe et soutane au vent. Dieu le protégeait-il ? Il ne lui arriva jamais rien », s'étonne Marcel Fourès, qui évoque aussi « un rayonnement intérieur qui l'éloignait des soucis matériels ». « On se côtoyait souvent. C'est lui qui faisait la messe », se souvient de son côté Michel Cucurull, un ancien matelot aujourd'hui âgé de 86 ans et retiré dans la région bordelaise. Moi,je suis athée, mais on parlait souvent ensemble, même de religion. Il respectait ceux qui étaient en face de lui et n'avaient pas les mêmes idées. Je garde de lui le souvenir d'un chic type. J'ai beaucoup apprécié ses qualités humaines. Quand j'ai appris sa mort, toutes ces conversations me sont revenues à l'esprit. Toute sa vie il a fait du bon boulot. »


 

 

Remerciements Bernard Dulou

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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