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Officiers et anciens élèves -
Raymond Paul Marie FÉRAUD
(1887 - 19..)
Remerciements Gérard Thoraval
Né le 7 juillet 1887 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1905
Aspirant le 5 octobre 1908; port
ROCHEFORT.
Au 1er janvier 1909, sur l'aviso-transport "MANCHE", en
mission hydrographique, Division navale de l'INDOCHINE (Cdt Richard PROVENSAL).
Enseigne de vaisseau le
5 octobre 1910.
Au 1er janvier 1911,
sur le croiseur cuirassé "GLOIRE", 2ème Escadre (Cdt Louis JOCHAUD
du PLESSIX).
Au 1er janvier 1912, sur l'aviso-transport "VAUCLUSE",
en mission hydrographique à MADAGASCAR (Cdt Marie De FAUQUE de
JONQUIÈRES).
Au 1er janvier 1914,
Officier en instruction à l'École des Officiers Torpilleurs de
TOULON.
Officier breveté
Torpilleur.
Lieutenant de vaisseau
le 13 juin 1917.
Le 2 août 1918, il
commande le sous-marin "FLORÉAL" abordé par le croiseur auxiliaire
anglais "HAZEL" dans la secteur des Dardanelles. Il sera acquitté
par le Conseil de Guerre.
Extrait Ouest-France / 5
février 1919
Chevalier de la Légion
d'Honneur.
Au 1er janvier 1921,
Professeur d'électricité pratique sur l'aviso "ÉPINAL", École navale
et École des Élèves-Officiers.
Capitaine de corvette
le 8 décembre 1925.
Capitaine de frégate le
5 octobre 1929.
Officier de la Légion
d'Honneur.
Au 1er janvier 1932,
port BREST.
Photo représentant le
CF Féraud / Accueil du pilote le jour du passage de la ligne sur le
trajet entre Monrovia et Penambouc. Cet évènement est daté du 26
avril 1934.
Remerciements Gérard Thoraval
Extrait Ouest-France /
16 mai 1937
Complément d'information
Premier commandant de l'aviso colonial" Rigault de Genouilly".
Il a conduit ce navire en Chine après un voyage de 8 mois, via
les canaux de Patagonie. Une mission ethnologique se rendant à
l'île de Pâques avait pris passage à bord. Un petit film a été
réalisé par Pathé-Nathan lors de l'appareillage de Lorient le 2
mars 1934. (reportage réalisé par Pathé-journal intitulé « sur
le Rigault de Genouilly, tour du monde du PJ 73, référence du
sujet PJ 1934 226 8 du 7 mars 1934 », durée 2 minutes 24
secondes, sonore en noir et blanc. Aujourd'hui, c'est Gaumont
qui conserve ces reportages).
Extrait Ouest Eclair du 27 février 1934
On peut visionner en ligne, sur le site guezenoc.fr deux vidéos
provenant du reportage réalisé à cette occasion :
- Départ de Lorient (mars 1934) :
http://guezenoc.fr/blogs/media/fichiers/Rigault_depart_Lorient_1934.mkv
- Séjour à l'Ile de Pâques (juillet 1934) :
http://guezenoc.fr/blogs/media/fichiers/rigault_ile_de_Paques.mkv
Spécialité d’aéronautique, rallie le 1er juillet 1933, en
provenance du Ministère de l’air, désigné pour suivre les
travaux d’achèvement du RdG, à Bordeaux. (n° 24 du jeudi 15 juin
1933).
A l’issue de ses permissions de fin de campagne, le CF FERAUD
prendra le commandement de l’aéronautique maritime de la 2ème
région à Brest (décret du 26 et 28 novembre 1935). De plus, il
est inscrit au tableau d’avancement 1936 pour le grade de
Capitaine de Vaisseau. (n° 49 du 5 décembre 1935)
Le moniteur de la flotte n°32 du jeudi 9 août 1934, à la
rubrique « la vie maritime », reprend un article publié par Jean
La Veyrie dans le quotidien « le matin ».
« L’aviso « Rigault de Genouilly » est arrivé le 29 juillet à
l’Île de Pâques. En quittant Lorient, le 2 mars de cette année,
le Capitaine de Frégate Féraud, officier supérieur aussi
apprécié de ses chefs que sympathique à ses camarades, ne nous
cachait pas sa satisfaction, disons même sa légitime fierté,
d’avoir à conduire jusqu’en Indochine – et par des chemins fort
détournés – le bel aviso neuf Rigault de Genouilly dont un
décret du chef de l’Etat venait de lui confier le commandement.
Gagner Saigon en visitant l’Afrique, l’Amérique et l’Océanie
n’est certes pas usuel et recevoir l’ordre de pratiquer les
canaux de Patagonie, merveille majeure de l’univers, puis
s’arrêter dans les archipels les plus vantés du Pacifique, voilà
bien la plus jolie chance de carrière ! Car rien n’égale, aux
yeux d’un officier de marine, le privilège d’un commandement
isolé et lointain qui, une fois le programme des navigations
établi, lui permet de rester le maître de son destin. Seule
alors la T.S.F., en cas de besoin, s’enhardit à lui communiquer
les dernières pensées de la rue Royale.
Or, parmi les vingt ou trente escales ordonnées au Rigault de
Genouilly, celle de l’Île de Pâques, prévue pour les environs du
1er août, retenait particulièrement l’attention du commandant.
Ne devait-il pas déposer sur cette terre mystérieuse la mission
embarquée à son bord, mission composée de spécialistes et
dirigée par M. Watelin, l’ethnologue distingué du muséum ?
N’aurait-il pas lui-même à rendre compte, en un rapport
circonstancié, de son entrevue avec les fameux géants, taillés
dans le roc et vieux de combien de siècles, dont l’inexplicable
assemblée soulève tant de discussions ? Aucun navire de notre
pavillon n’ayant, depuis près de quarante ans, mouillé devant
l’Île de Pâques, c’était beaucoup d’honneur pour le Rigault de
Genouilly et pour son commandant que de saluer, au nom de la
République française, les colosses au long nez et au chapeau de
pierre, en forme de tricorne, qui pèse dans les trois mille
kilos.
A l’heure où ces lignes sont écrites, l’aviso marchant de ses
douze nœuds, vient d’arriver à l’Île de Pâques. Mais, entre
temps, une infortune imméritée est venue accabler la mission.
Son chef, M. Watelin, a succombé, au sud de l’Amérique, terrassé
par une broncho-pneumonie et c’est une perte cruelle pour la
science. Désormais, privés d’une éminente direction, M. Métreaux,
l’explorateur, et les cinéastes ou photographes qui
l’accompagnaient, pourront-ils porter le poids et la
responsabilité d’une grande enquête ? Car il s’agit, tout en
utilisant les travaux antérieurs du docteur américain Mac
Millian Brown et ceux d’un chercheur français de grand savoir et
de grand mérite, M. Alphonse Pinart, de vérifier sur place
certaines hypothèses déconcertantes et d’élucider, en
particulier, si oui ou non, quelques unes des inscriptions
encore visibles sur les statues gigantesques s’apparent à
l’écriture anciennes des hindous.
Malgré le décès de M. Watelin, pleuré par tout le Rigault de
Genouilly autant que par ses collègues du Muséum, la mission va
donc, ces jours-ci, débarquer à l’Île de Pâques. Elle y restera
le temps qu’il faudra. Ce qui nous promet, au minimum la
documentation photographique dont nous manquions, les rares et
vieux clichés existants n’étant pas sortis des collections
particulières. Et puis, dans cinq ou six mois, un film de
l’énigme et de la préhistoire. »
Remerciements Gérard Thoraval
Remerciements Jacques Omnès
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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