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Officiers / Hors EN -
Pierre Jacques FÉRAUD
(1744 - 18..)
Né le 25 juillet 1744 à La SEYNE (Var) - Décédé
Fils d’Alexandre Féraud et d'Angélique BALUSTRE
Engagé comme mousse à 12 ans en 1766
Quartier maitre à 18 ans
Maitre d’équipage à 27ans
Capitaine de flute à 40 ans
Chevalier de Saint Louis en 1792
Participe aux combats contre les Britanniques lors de la guerre
d’indépendance américaine
En octobre 1792, accusé de traite à la République, capitaine de la
Minerve
Sous lieutenant de vaisseau en 1793
Capitaine de vaisseau de 1ère classe le 1er janvier 1793
En 1793, Royaliste, il commande le vaisseau de 74 canons Le Puissant
dans la rade de Toulon contre les troupes françaises, marin
intrépide et artilleur consommé, royaliste convaincu, anti
montagnard fougueux.
Bat en retraite avec la flotte anglaise de l’amiral Hood
Pension accordée par le gouvernement britannique au capitaine de
vaisseau Pierre Jacques Féraud : 6000 livres par an
La batterie des «Sans-culotte». Son duel avec le Puissant; son
action dans la bataille. A bord de son vaisseau, le commandant
Féraud avait, pour canonniers, une partie des artilleurs provenant
du régiment de Valence qui était devenu le 4e de l’Arme, l’ancienne
unité où, récemment, avait servi Bonaparte. Or, ces hommes étaient
littéralement électrisés par la fougue toute méridionale de leur
commandant; ils se livrèrent à un véritable feu d’enfer sur les
républicains de la «Sans-culotte».
À plusieurs reprises ne réduisirent-ils pas au silence cette
redoutable batterie en démontant, en particulier, la couleuvrine de
44 dont la portée dépassait celle des canons de 36, à tel point que
pour éviter ses boulets rouges, les navires alliés durent s’éloigner
de la Petite rade et se rapprocher de la Grosse-Tour. Seul avec un
autre bateau français, l’Iphigénie, frégate armée en bombarde, le
Puissant continua la lutte avec un acharnement digne de meilleurs
jours
Les artilleurs de Féraud ne laissèrent jamais, a-t-on dit, plus
d’une heure sur les affûts, les pièces de Brégaillon qu’ils avaient
baptisé «le tombeau des Sans-culotte» mais les dangers restent plus
grands pour les vaisseaux à la mer construits en bois.
C’est finalement en raison de ce danger et des avaries déjà
occasionnées aux bâtiments que toute la flotte coalisée, sur l’ordre
de Hood, fit mouvement davantage vers le sud, pour s’abriter
derrière les hauteurs de Balaguier, en ligne générale la Grosse Tour
- Saint-Mandrier.Le combat avait été long et meurtrier mais le but
recherché était atteint: libérer la Petite rade de la présence
ennemie. À ce résultat avait contribué, en outre, des batteries de
Brégaillon et de la Garenne, les canons des Gaux (Rivière-Neuve), de
La Goubran et, vraisemblablement, ceux des Quatre-Moulins ainsi que
des pièces mobiles tirant du rivage de la Seyne. Bonaparte en sortit
victorieux et chef de Bataillon.
Chevalier de la Légion d’Honneur
Ses biens furent consignés
Remerciements Bernard Dulou
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