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Officiers et anciens élèves -
Frédéric Charles Pierre Édouard BARGONE
dit "Claude FARRÈRE"
(1876 - 1957)
Né le 27 avril 1876 à
LYON (Rhône) - Décédé le 21 juin 1957 à PARIS
Fils de Pierre
Dominique Bargone, Lieutenant colonel d'infanterie de marine à son
décès. Né le 3 juillet 1826 - Bastia (Haute-Corse). Décédé le 25 mai
1892 - Toulon (Var). Officier de la légion d'Honneur
Entre à l'Ecole navale
en 1894
Aspirant le 5 octobre
1897; port TOULON.
Remerciements Jean Casabianca
Au 1er janvier 1899 sur
le "VAUBAN", Division d'Extrême-Orient rentrant en FRANCE (Cdt
Hippolyte BOUTET) puis il passe sur le "DESCARTES", prend part à
l'occupation de KWANG-FOU-TCHÉOU, puis navigue dans le Pacifique.
Enseigne de vaisseau le
5 octobre 1899.
Au 1er janvier 1900,
port TOULON.
Au 1er janvier 1901, il
est sur le "MASSÉNA", Escadre du Nord (Cdt Marie De FAUQUE de
JONQUIÈRES).
Remerciements Pascale
Ronzel
En 1902, il est sur la
"COURONNE", École de canonnage et en sort breveté.
Au 1er janvier 1903,
sur le contre-torpilleur "VAUTOUR" à CONSTANTINOPLE et sert sous les
ordres de Pierre LOTI (Louis VIAUD). Il commence à publier des
écrits, "Les civilisés" obtient le prix Goncourt 1906.
En 1905 il est sur le
"SAINT-LOUIS", Escadre de Méditerranée.
Lieutenant de vaisseau
le 1er octobre 1906.
En 1907, sur le
"BRENNUS"; en 1908 sur le "CASSINI" prenant part aux opérations sur
le côtes marocaines.
Le 25 avril 1910, il
est à PARIS, affecté à la 1ère Section de l'État-Major général
-Renseignements et travaux historiques-(futur S.H.M.).
Dossier Légion d'Honneur
/ 40 fiches /
Lien web
Extrait Ouest-France /
14 septembre 1911
En 1912, Adjoint à la
Sécurité sur le croiseur cuirassé "ERNEST-RENAN" en Méditerranée.
Extrait Ouest-France /
22 novembre 1913
Il quitte le service
actif en 1914 pour entrer à la Compagnie Générale Transatlantique
comme Inspecteur d'armement.
Rappelé en août, il
sert sur l' "AMIRAL-AUBE" puis se fait détacher en 1917 dans l'Armée
de Terre et commande une batterie d'assaut.
En août 1918, il est
Capitaine de corvette.
Il quitte
définitivement la Marine en octobre 1919.
Auteur d'une œuvre très
importante, il collabora avec Paul CHACK à la série des "Combats et
batailles sur mer" en 1925.
Il publie en 1924, une
"Histoire de la marine française".
Extrait Ouest-France / 6
octobre 1931
Le 6 mai 1932, il est
blessé dans l'attentat qui coûte la vie à Paul DOUMER.
Extrait Ouest-France / 7
mai 1932
Extrait Ouest-France / 8
mai 1932
Extrait Ouest-France /
12 mai 1932
Extrait Ouest-France /
14 mai 1932
Enfin le 28 mars 1935,
il est élu à l'Académie française.
Extrait Cols Bleus / 28
avril 1956
Extrait Cols
Bleus / 5 mai 1956
Extrait Cols Bleus / 27 juin 1957
Les obsèques
Extrait Cols Bleus / 6 juillet 1957
Cliquez sur l'image pour lecture
Extrait cols Bleus / 21 juin 1958
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Extrait cols Bleus / 28 juin 1958
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Extrait cols Bleus / 5 juillet 1958
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Extrait cols Bleus / 12 juillet 1958
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Extrait cols Bleus / 19 juillet 1958
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Extrait cols Bleus / 26 juillet 1958
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Extrait cols Bleus / 2 août 1958
Autres informations :
Nom de plume, à
l'origine Frédéric Bargone
Fils d'un colonel
d'infanterie coloniale, Claude Farrère entre en 1894 à l'Ecole
navale.
Extrait
LA ROYALE / Jean Randier
Il s'illustre durant la Première Guerre mondiale, obtenant
la Croix de guerre et se trouvant promu au rang de commandeur de la
Légion d'honneur.
Mais il stoppe ensuite sa carrière militaire pour
se consacrer à sa seconde passion, l'écriture.
Ayant déjà publié
avant la guerre, notamment 'Les Civilisés' pour lequel il avait
alors obtenu le prix Goncourt 1905, il poursuit son œuvre.
Historien et essayiste, il est surtout connu pour ses romans
exotiques, truffés de souvenirs de voyages. Il est élu à l'Académie
française le 28 Mars 1935, face à Paul Claudel et après avoir essuyé
deux précédents échecs (en 1927 et 1928).
Un geste valeureux : Il
s'interpose entre le président Doumer et son assassin le 6 mai 1932,
ce qui lui valut deux balles dans le bras.
Autres informations :
Claude Farrère, de son
vrai nom Frédéric-Charles Bargone, né le 27 avril 1876 à Lyon et
mort le 21 juin 1957 à Paris, est un écrivain français.
Suivant les traces de son père, un colonel d’infanterie de marine,
il se lance dans une carrière militaire et entre en 1894 à l’École
navale. Il est promu enseigne de vaisseau en 1899, lieutenant de
vaisseau en 1906, puis capitaine de corvette en 1918. Il démissionne
de l’armée en 1919 pour se consacrer entièrement à l’écriture.
Son talent lui vaut un prix Goncourt en 1905 avec Les Civilisés. Il
s’inspire de son expérience et de ses voyages pour rédiger une œuvre
très abondante. Il écrit principalement des romans à succès, mais
aussi des récits de voyages, des ouvrages de marines et des essais
sur l'actualité internationale. Il est l'ami de Pierre Louÿs et de
Victor Segalen et porta une grande estime à Pierre Loti. L'œuvre de
Claude Farrère fut parfois rapprochée de celle de ce dernier. Ainsi,
il s'intéresse particulièrement à la Turquie qu'il a visitée 11 fois
à partir de 1902, et surtout au Japon auquel il voue une amitié qui
ne s'est jamais démentie. Claude Farrère est invité par le
gouvernement japonais en 1938 en tant qu'écrivain "indépendant". Au
cours de ce séjour, il se rend en Chine du Nord, en Corée et au
Mandchoukouo, et est décoré de l'insigne de deuxième classe de
l'ordre du Trésor sacré. Claude Farrère a également
écrit un recueil de nouvelles fantastiques, l'Autre côté, dont
certaines nouvelles ont été reprises dans Fiction.
En 1933, il s’engage au sein du Comité français pour la protection
des intellectuels juifs persécutés ; il demande aussi à la France de
faire bon accueil aux Juifs qui fuient l’Allemagne, à la fois au nom
de la générosité et au nom de l’intérêt bien compris du pays : ce
serait « une bonne affaire » d’accueillir ces Juifs, comme
l’Allemagne avait accueilli des protestants français après la
révocation de l’édit de Nantes.
Pendant l'entre-deux-guerres, il a fait partie de la rédaction du
journal des Croix-de-feu, Le Flambeau[réf. nécessaire.
Le 6 mai 1932, s’interposant entre le président Doumer et son
assassin Paul Gorgulov, il est blessé de deux balles dans le bras.
Il publie en 1934 une Histoire de la Marine Française dans laquelle
il explique que l'existence d'une marine a toujours été, en France,
l'apanage d'une élite éclairée, généralement peu soutenu par
l'opinion publique, et que les grandes défaites subies par la France
(début de la Guerre de Cent Ans, Louis XIV, Napoléon) étaient
généralement dues à l'absence d'une marine.
Claude Farrère est élu à l'Académie française le 28 mars 1935, le
même jour qu'André Bellessort et Jacques Bainville. Il bat de cinq
voix son concurrent, Paul Claudel, pour succéder à Louis Barthou au
28e fauteuil. Après guerre, il devient membre de l'Association pour
défendre la mémoire du maréchal Pétain[réf. nécessaire.
Claude Farrère fut président de l’Association des écrivains
combattants. Il a donné son nom à une distinction littéraire
délivrée par cette association, le Prix Claude Farrère, créé en 1959
pour « un roman d'imagination et n'ayant obtenu antérieurement aucun
grand prix littéraire. »
Source Web
Extrait SHD / Archives - Sous-série GG2 - Fonds privés / Volume 2
Remerciements Bernard Dulou
Liens web
http://www.academie-francaise.fr/search/node/Claude%20farrere?page=2
http://www.academie-francaise.fr/search/node/Claude farrere?page=1
http://www.academie-francaise.fr/search/node/Claude farrere
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