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Officiers et anciens élèves -
Jérôme Eugène FARCY
(1830 - 1910)
Né le 20 mars 1830 à
PARIS (Seine) - Décédé le 26 février 1910 à PARIS VIIe (Seine)
Né le 19 ou le 20 mars, selon les sources; dans la quartier de
PASSY.
Entre dans la Marine en
1845
Aspirant le 1er août
1847
Enseigne de vaisseau le
4 septembre 1851
Lieutenant de vaisseau
le 27 novembre 1859; port BREST.
Chevalier de la Légion
d'Honneur le 31 décembre 1861
Officier de la Légion
d'Honneur le 23 janvier 1871.
Ne figure pas dans les
effectifs 1879.
Député de la Seine.
Vice-président de la
Société française de sauvetage.
Capitaine de frégate en
retraite.
Extrait Le Temps / 3
mars 1910
Dossier Légion d'Honneur /
Lien web
Autres informations :
Né à Passy (Seine) le
20 mars 1835, fut embarqué à l'âge de neuf ans sur le navire-école
"Oriental", qui fit le tour du monde; il se prépara ensuite à
l'Ecole navale, où il entra en 1845, et fut, au cours de nombreuses
et lointaines expéditions à la Réunion, à Madagascar, dans le
Levant, à la Guyane et aux Antilles françaises, nommé aspirant
(1847), enseigne (1851) et lieutenant de vaisseau(1859), M. Farcy se
livra à de sérieuses études navales et attacha son nom à
d'importantes inventions.
La plus célèbre est
cette chaloupe canonnière que le conseil des travaux de la marine et
le ministre refusèrent d'adopter, et qui, exécutée par ordre de
l'empereur en 1869, ne fut cependant point utilisée, malgré le
succès des expériences.
Sous le gouvernement de
la Défense nationale, M. Farcy ne fut pas beaucoup plus heureux, et
une seule de ses canonnières, construite ayant le siège, fut
employée à la défense de Paris.
Elles ont rendu depuis,
au Tonkin, de réels services.
Cette tentative ayant
rendu le nom de M. Farcy populaire, les électeurs de la Seine
l'envoyèrent, le 8 février 1871. par 69,968 voix sur 328.970 votants
et 547,858 inscrits, siéger à l'Assemblée nationale.
Il alla s'asseoir à
l'extrême-gauche et s'inscrivit à l'Union républicaine.
Il prit part aux
discussions des lois militaires, déposa un projet de loi relatif à
la réorganisation de l'armée et une proposition tendant à prévenir
les accidents et les collisions en mer, et vota constamment avec les
républicains de l'assemblée : contre les préliminaires de paix,
contre l'abrogation des lois d'exil, contre le pouvoir constituant
de l'assemblée, pour la dissolution, contre la chute de Thiers au 24
mai, contre le septennat, contre l'état de siège, contre la loi des
maires, pour les amendements Wallon et Pascal Duprat et pour
l'ensemble des lois constitutionnelles.
Promu capitaine de
frégate en septembre 1875, il prit sa retraite presque aussitôt pour
pouvoir se représenter aux élections législatives, et se porta
candidat dans le 12e et dans le 15e arrondissement de Paris; il
n'obtint dans le premier que 1,991 voix et fut élu dans l'autre au
scrutin de ballottage, par 8,222 voix (10,031 votants, 15,506
inscrits), contre 1,418 voix à M. Moussy.
Il suivit la même ligne
politique que précédemment, prit la parole sur le budget de la
marine, et vota avec les 363 contre le ministère de Broglie-Fourtou.
Réélu, le 14 octobre
1877, avec 9,215 voix (11,880 votants, 15,095 inscrits), contre
2,002 à M. Lebrun de Rabot et 537 à M. Moussy, il reprit sa place
parmi les radicaux de la Chambre, et vota le plus souvent dans les
questions politiques, avec l'extrême-gauche, notamment pour
l'amnistie plénière et pour la séparation de l'Eglise et de l'Etat,
mais sans compter parmi les ennemis irréconciliables de la politique
opportuniste.
Aux élections du 21
août 1881, M. Farcy obtint un nouveau mandat du 15e arrondissement
de Paris, avec 8,089 voix (13,562 votants et 18,444 inscrits),
contre 3,427 voix à M. Hovelacque, radical-intransigeant, et 1,281 à
M. Cournet, socialiste-révolutionnaire.
Dans la législature
1881-85, il présida la commission chargée d'examiner le projet de
loi sur l'administration de l'armée, et se mêla à plusieurs
discussions, notamment à celle du projet de loi relatif à
rétablissement des services maritimes entre la France et l'Amérique.
Porté sur diverses
listes républicaines et radicales de la Seine, aux élections
d'octobre 1885, M. Farcy réunit, au premier tour de scrutin, 113,000
suffrages, et arriva le 36e sur la liste générale des candidats.
Maintenu au ballottage sur la liste de « concentration », il fut
élu, le 18 octobre, député de la Seine, le 7e sur 34, par 287,968
voix (416,886 votants, 564,338 inscrits).
M. Farcy commença dans
la Chambre nouvelle par voter avec le groupe de la gauche radicale,
puis il se sépara de la plupart de ses amis politiques pour adhérer
sans réserve à la politique du général Boulanger.
Membre du « Comité
républicain national », il fut dès lors un des conseils du parti «
boulangiste », dont il partagea la fortune.
A la Chambre, il se
prononça dans la dernière session : contre le rétablissement du
scrutin d'arrondissement (Il février 1889, contre l'ajournement
indéfini de la révision de la Constitution, contre les poursuites
contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, contre les
poursuites contre le général Boulanger; il était absent par congé
lors du scrutin sur le projet de loi Lisbonne restrictif de la
liberté de la presse.
Chevalier de la Légion
d'honneur (1861), officier (1871).
C'est à nouveau en se recommandant du général Boulanger qu'il se
représente aux élections générales du 22 septembre 1889, dans la 1re
circonscription du XVe arrondissement de Paris.
Il est réélu au premier
tour de scrutin par 6.569 voix sur 11.786 votants, contre 3.971 à
son principal adversaire, M. Maillard.
Il se contente, outre
son travail en commissions, de proposer avec plusieurs de ses
collègues, la création d'une médaille commémorative de l'exposition
du Dahomey (1892).
Il est battu dès le
premier tour aux élections générales du 20 août 1893 par M. Alphonse
Humbert et se retire alors de la vie politique.
Il meurt le 26 février 1910 à Paris, à l'âge de 80 ans.
Capitaine de frégate en retraite, il était officier de la Légion
d'honneur.
Extraits du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940
(J.Joly) et du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à
1889 (A.Robert et G.Cougny)
Extrait
Dictionnaire de biographie contemporaine française et étrangère /
par Adolphe Bitard
Extrait L'Univers
illustré / 31 juillet 1886
En savoir plus /
Lien
web
Remerciements Bernard
Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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