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- Officiers / Hors EN -




Louis Jacques ÉPRON de La HORIE

(1768 - 1841)

 

 

 

Né le 28 décembre 1768 à GRANVILLE (Manche)  -  Décédé le 27 avril 1841 à Saint Nicolas près de GRANVILLE (Manche)

Fils de Jacques Epron, sieur Des Jardins, constructeur de navire, et de Rosalie Françoise Bernardine Rose LE MARQUAND

Frère de Jacques Epron capitaine de vaisseau

Marié avant 1804 avec Rosalie LUCAS des AULNAIS

Marié après 1811 avec Marie-Elisabeth du CAMPE de ROSAMEL, née le 25 août 1777 (lundi) - Château de Rosamel - à l'âge de 41 ans Fille de Claude Louis du CAMPE de ROSAMEL,

 

Novice à 10 ans, , navigue pour le commerce de 1778 à 1793

Enseigne non entretenu le 22 messidor an II

Enseigne entretenu le 1er Germinal an IV

Lieutenant de vaisseau en l’an V à Brest

Capitaine de frégate le 1er vendémiaire an XII

Chevalier de la Légion d’Honneur

Capitaine de vaisseau le 6 janvier 1807

Capitaine de vaisseau de 1ère classe le 1er aout 1816, port Cherbourg

Participa aux guerres de la République et de l’Empire,

Fait deux fois prisonnier en 1793 et en 1808

Officier de Saint Louis le 25 juin 1817, écuyer

Contre amiral honoraire

A fait modifier son nom par l’addition de la particule.

Louis-Jacques Epron de la Horie a été maire de Saint-Nicolas-près-Granville (Manche), de 1820 à 1835.

La construction de l’église, engagée par Louis-Jacques Epron de la Horie, fut terminée en 1845.

Elle fut restaurée en 1889 après avoir été touchée par la foudre

Une allée porte son nom à Granville

 

 

Elle perpétue la mémoire de Louis Jacques Épron de la Horie (1678-1841), contre-amiral et maire de Saint-Nicolas-près-Granville

Il est enterré dans le cimetière Notre Dame de Granville

 

 

Complément :

Extrait de « la perte de la corvette le GRAPPLER sur les iles de Chausey

 

 

Autre extrait de ses commandements :

 

 

Autre biographie

Il est le fils de Jacques Épron, sieur des Jardins, constructeurs de navires à Granville, et de Rosalie Françoise Bernardine Le Marquant.

Il s'engage à 10 ans sur le brick Le Litov puis Il navigua au commerce sur des bâtiments de Granville à destination de Terre-Neuve, puis pendant la guerre d'Amérique sur le Pilote-des-Indes, corvette du roi basée elle aussi à Granville. Il retournera au commerce jusqu'en 1793.

Enseigne de la marine nationale depuis en 1793, Second sur un corsaire, il fut prisonnier en fin d'année 1793. Enseigne en 1794, il fut second de la corvette la Tactique commandée par son frère et il s'illustra par la prise à l'abordage, avec seulement 12 marins embarqués sur une péniche, de 5 bâtiments anglais près de Jersey. Lieutenant de vaisseau, il commanda le brick le Souffleur en Manche et fit de nombreuses prises dont un corsaire en 1801. Avec de simples bateaux de pêche, il s'empara de nouveau à l'abordage d'un corsaire dans les îles Chaussey en 1803. il est capitaine de frégate en 1803. Stationné à Brest, il arme la Salamanque et attaque en 1804 la corvette britannique Grappier qu'il coule après avoir fait prisonnier 50 marins.

C'est dans l'Océan Indien qu'il a ses plus grands faits d'arme. Prenant le commandement en 1805 de la Piémontaise, navire de 32 canons et 350 hommes et part de Saint-Malo le 17 décembre 1805 pour aller secourir le gouverneur général Charles Decaen (1769-1832), établi dans l'Île Maurice. Le vaisseau subira deux cyclones au large du Cap de Bonne Espérance.

Il fait une prise de 3 millions de francs de thé sur le Warren Hasting, 50 canons après un combat de 4 heures, le 21 juin 1806, puis aborde entre août et décembre suivant, cinq navires britanniques, dont un qui livre 2 millions en pièces. Il est fait capitaine de vaisseau en 1807.

En mars 1808, il perd sa frégate après deux jours de combat, la Piémontaise étant démâtée, gouvernail détruit et les deux tiers de son équipage hors de combat, au large du Cap Comorin face aux britanniques du San Fiorenzo qui le font prisonnier jusqu'en 1811.

Il finit sa carrière en 1814. Il prend sa retraite en 1817.

Il reçoit le titre honorifique de contre-amiral le 24 décembre 1823.

Anobli par lettres patentes du 16 décembre 1825, il est autorisé par une ordonnance du Roi du 25 juin 1817 à ajouter à son nom de la Horie.

Il est maire de Saint-Nicolas-près-Granville de 1820 à 1835, où il finit sa vie, dans sa propriété de La Horie.

Il s'est marié à Rosalie Lucas Des Aulnais, qui lui donne deux enfants :

Éliza (1804- Granville, 15 août 1872), épouse de Pierre Auguste Lerond de Gevrie (1797-1869), propriétaire, fils de Jacques Lerond, négociant et armateur, président du tribunal du commerce de Granville.

Louis Jacques (1811-1864), époux d'une petite-fille de François Léonor Couraye du Parc.

En secondes noces il épousera Marie-Elisabeth du Campe de Rosamel, sans postérité.

Son revenu est estimé en 1811 à 4 000 francs, et il paye 2 793 francs de contributions en 1830 pour des biens répartis sur six communes du département.

À Cherbourg, le bâtiment de l'ancienne douane, construit en 1781 à l'angle de la rue du Val de Saire et du quai du Général-Lawton-Collins, porte le nom d'hôtel Épron de la Horie.

Il est chevalier de Saint-Louis et de l'Ordre royal de la Légion d'honneur.

Il était membre de la loge l'Interprète maçonne.
 

 

Remerciements Bernard Dulou

 

 

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