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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Emilie Jeanine DUVAL

(19.. - ....)

 

 

 

Entre à l'Ecole navale en 2006

Enseigne de vaisseau de 2e classe le 1er août 2008 (Décret du 23 octobre 2008)

Enseigne de vaisseau de 1re classe le 1er août 2009 (Décret du 24 août 2009)

Lieutenant de vaisseau le 1er août 2013 (Décret du 7 octobre 2013). Embarquée sur la frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte

 

Interview

Comment en êtes-vous arrivée à vous retrouver à bord de la frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte ?

Emilie DUVAL : « J’étais à l’université des sciences, à Nancy. Je voulais exercer une profession où l’on bouge, on se déplace, voir du pays. Le bureau d’information de Nancy m’a orienté vers la marine. J’ai d’abord été affectée à terre. Puis après le concours de l’école navale, pour être officier, j’ai suivi la filière embarquée, qui correspondait à ce que je voulais. Ma formation est celle d’un ingénieur généraliste. J’ai appris sur le tas dans mes postes. Je suis responsable de la propulsion, de l’énergie et de l’eau douce, avec une vingtaine de personnes sous mes ordres. »

A quoi ressemble une journée ordinaire à bord ?

« Il y a le rythme des quarts, minuit à quatre heures, quatre à huit, etc., pendant lesquels je suis de permanence au PC Machine, en liaison avec le chef de quart. Sinon, le matin, je fais l’appel de ma compagnie. Il y a une partie opérationnelle, avec des exercices, des activités propres à la mission. Entre ce qui est lié au moteur et à la formation, les journées ne sont jamais les mêmes d’une fois sur l’autre. De temps en temps, il y a une journée de relâche. »

Quand le Guépratte rentre-t-il ?

« Il est prévu un retour fin août (2013). Quand on part comme ça, on sait que la mission peut être prolongée à tout moment. On prend l’habitude d’être éloigné de la terre. Au bout de trois à quatre mois, on ressent un peu l’éloignement. Mais être embarquée, c’est ce que je voulais. »

Avez-vous eu des attaques de pirate ?

« Il n’y en a pas encore eu pendant notre mission. Notre présence est dissuasive. La météo ne s’y prête pas non plus, c’est la mousson, il fait gris et il pleut souvent.

Ce n’est pas la bonne période pour bronzer ?

« Ah non, on ne dore pas au soleil ! »

A bord, vous commandez la septième compagnie…

« Oui, nous en plaisantons. Il y a régulièrement des blagues, du genre "Qu’est-ce que vous nagez bien chef !"…»

 

 

14 juillet 2014 à Paris

 

Capitaine de corvette le 1er novembre 2023 (Décret du 6 décembre 2023)

 

 

Remerciements Thierry Le Breton

 

 

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