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Officiers / Hors EN -
Philippe Marie du PLESSIS de GRÉNEDAN
(1773 - 1845)
Né le 24 juillet 1773 à BREST (Finistère) - Décédé le 28 février
1845 à RENNES (Ille et Vilaine)
Fils de Pierre Marie du Plessis de Grénédan, né le 27 mai 1742 -
Rennes, décédé le 7 novembre 1776 - Madagascar, lieutenant des
vaisseaux du roi, chevalier de saint Louis et de Marie Pauline de
Drenec de Tredern , fille du capitaine de vaisseau de Drenec
Elève de la marine du 17 novembre 1787 au 1er janvier 1792, date à
laquelle il fut supprimé des revues à l’Ecole de Vannes
Rejoignit le cantonnement de Grevenmacher au Luxembourg
Le même mois, en qualité de volontaire de la compagnie formée par
les officiers du régiment d’infanterie de Penthièvre.
Il fit la campagne des Princes en 1792 jusqu’au licenciement de
l’armée puis intégra le régiment autrichien du Wurtemberg en
novembre 1792.
Le 27 novembre 1792, le comte de Gontraud, chambellan de l’Empereur
d’Autriche, colonel commandant le régiment de Wurtemberg attesta que
Philippe-Marie Du Plessis Grénédan et son cousin Louis étaient
cadets dans la division de grenadiers et qu’ils s’étaient distingués
à plusieurs reprises.
Ils participèrent à l’affaire de Maubeuge en octobre 1793, où ils
furent blessés, ainsi qu’à celle de Maroilles et au siège de
Landrécy.
Ils y demeurèrent jusqu’au moment où la ville de Quesnoy fut menacée
d’un siège.
Le prince Ferdinand, duc de Wurtemberg leur témoigna de sa
satisfaction en juin 1795.
Ils restèrent deux ans et six mois dans le régiment de Wurtemberg.
Ils auraient été officiers et le régiment aurait désiré les garder
si leur avancement dans un autre corps ne les avait pas engagés à
demander leur démission.
En juin 1795, Ph-M Du Plessis Grénédan rejoignit la première
compagnie du corps du prince de Léon, en qualité de volontaire, alla
à Quiberon, fit la campagne de l’Ile-D’yeu sous les ordres de
Monsieur, comte d’Artois et quitta ce corps en novembre pour
rejoindre les royalistes du département du Morbihan en qualité de
chef de canton, dans la division de Saint-Régent, sous les ordres du
général de Cadoudal.
Il y servit jusqu’en juin 1796, époque de la pacification. Fut alors
lieutenant de division sous les ordres de M. de la Puisaye en
1797-1798.
Arrêté en 1798, prévenu d’intelligence avec les ennemis extérieurs
et de conspiration contre la sécurité intérieure, il fut emprisonné
à Rennes puis à Laval du mois d’août 1798 au mois de février 1800
(17 nivôse an VIII) et ses biens furent séquestrés.
Après la Révolution il prétendit avoir été nommé capitaine de
vaisseau le 3 novembre 1799.
Directeur de port à l’Île de France en 18… Nommé capitaine de
vaisseau de 1ère classe, sans affectation, par ordonnance du 9
décembre 1815.
Prit sa retraite en novembre 1817 avec une pension de 504 francs.
En octobre 1818, alors qu’il était chef (colonel) de la légion
(celle de Ploërmel) depuis le 25 mai 1816, il cessa d’exercer cette
fonction par application de l’ordonnance du 30 septembre 1817, qui
rétablissait la Garde nationale.
En 1819, il demanda au baron Portal, ministre de la marine et des
colonies, de le porter au grade honorifique de contre-amiral. Il
réitéra sa demande en 1820 ; elle fut rejetée.
Nommé chevalier de Saint-Louis en mars 1798 mais le brevet ayant été
détruit, il en demanda le renouvellement.
Décoré de l’ordre du Lys par ordonnance du roi du 3 juin 1816.
Chevalier de la Légion d’Honneur
Extrait de la Thèse d’histoire de Daniel Porquet « l’Ecole royale
militaire de Pontlevoy ; le 9 juin 2011, Université PARIS SORBONNE
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Stéphane Giran
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