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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Henri Guislain Joseph Marie du CAMPE de ROSAMEL 

(1903 - 1972)

 


 

Né le 2 mars 1903 à DOUAI (Nord) - Décédé le 21 janvier 1972 à HENIN-BEAUMONT (Pas de Calais)

Fils d'Edouard, Chef d'escadron d'artillerie, diplômé de l'École Polytechnique (X 1892) et de Louise de FRANCE

 

 


Entre dans la Marine en 1921.

 

1er rang, 1er à droite

 

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 1er octobre 1923, port CHERBOURG.

Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 1er octobre 1925.

Radié du cadre actif et versé dans le cadre de réserve le 1er octobre 1929.

Capitaine de corvette (R)

 

Prêtre

 

Complément

Petit fils de Charles Joseph Marie du Campe de ROSAMEL, promotion 1849

Arrière petit fils de Louis Charles du CAMPÉ de ROSAMEL, promotion 1818

 

Arrière arrière petit fils de Claude Charles Marie du Campe de Rosamel, Contre-amiral, ministre de la Marine (septembre 1836 - mars 1839), Ministre de la Marine et des Colonies (1836-1839). Né le 25 juin 1774 - Saint-Martin-les-Boulogne (Pas-de-Calais). Décédé le 27 mars 1848 - Paris

Se distingue lors de nombreuses campagnes. Second de Duperré lors de l'expédition d'Alger, il dirige le bombardement de la ville. Ministre de la Marine, il réalise une oeuvre législative très importante et prépare l'expédition du Mexique et organise la reprise des grands voyages d'exploration (Dumont d'Urville, Dupetit-Thouars et Laplace).
Pair de France en 1839, il quitte le service actif en juin 1842.

Claude de Rosamel entra dans la marine à 16 ans et débuta comme pilotin à bord d'un bâtiment caboteur de la Manche. Puis il passa au service de l'État et obtint, au concours de janvier 1792, le grade d'aspirant de marine. Il prit part en cette qualité aux combats soutenus en juin 1794 par l'amiral Villaret de Joyeuse contra la flotte anglaise. Enseigne de vaisseau en 1797, il fut brièvement détenu en Angleterre durant l'année 1798 et revint en France. Il fut nommé lieutenant de vaisseau (1802), capitaine de frégate (1808) et tint fréquemment la mer.

En 1811, La Pomone, qu'il commandait, se rendant de Corfou à Trieste, rencontra trois frégates anglaises et, après un combat terrible, fut démâtée et forcée d'amener son pavillon. Rosamel, grièvement blessé à la tête, fut fait de nouveau prisonnier et resta trois ans en Angleterre. Rentré en France après la paix d'Amiens, il fut traduit à Toulon devant un conseil de guerre qui examina sa conduite, la jugea honorable et le relaxa.

Promu capitaine de vaisseau en juillet 1814, Rosamel fut, le mois suivant, fait chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'honneur. Major de la marine à Cherbourg en 1815, il reprit la mer en 1817 et fut fait contre-amiral en octobre 1823 et grand officier de la Légion d’Honneur le 28 octobre 1823. Il commanda la division navale chargée de surveiller les côtes de Catalogne pendant l'opération dirigée par le duc d'Angoulême contre les « constitutionnels » espagnols puis la division navale des Mers du Sud (côtes occidentales de l'Amérique du Sud) et servit en 1828 dans le Levant sous les ordres de l'amiral de Rigny. Il fut ensuite attaché à l'expédition d'Alger, sous les ordres de l'amiral Duperré.

En novembre 1830, il fut nommé préfet maritime de Toulon. Appelé au conseil d'amirauté à la fin de 1833, promu vice-amiral le 1er mars 1834, il fut élu député le 24 juin 1834 dans le 1er collège électoral du Var (Toulon). Il siégea au centre et opina pour le ministère avec la majorité conservatrice.

Le 6 septembre 1836, il devint ministre de la Marine et Colonies dans le premier ministère Molé et le demeura dans le deuxième ministère Molé jusqu'au 30 mars 1839. Ses électeurs lui renouvelèrent leur confiance le 15 octobre 1836, le 4 novembre 1837 et le 2 mars 1839 ; le même jour, il avait également été élu par le 7e collège du Puy-de-Dôme (Ambert), à la suite de quoi il opta pour Toulon. Mais il ne revint pas au Palais-Bourbon car il fut élevé à la pairie le 7 mars 1839.

Pendant son passage au gouvernement, il réforma l'organisation des équipages de ligne et créa les matelots canonniers et des écoles d'artillerie navale destinées à leur instruction à Brest et à Toulon. Son administration fut également signalée par l'expédition de Saint-Jean d'Ulloa et les voyages scientifiques de L'Astrolabe, de La Vénus et de L'Artémise.

Rosamel, que Charles de Rémusat qualifie de « franc imbécile », sortit du ministère plus pauvre qu'il n'y était entré, y ayant dépensé toutes ses économies, et mourut en ne laissant à ses enfants qu'un modeste héritage.

Sources : Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des Parlementaires français, Paris, Dourloton, 1889
 

 

Remerciements Stéphane Giran

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

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