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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Joseph Fidèle Eugène du BOUZET

(1805 - 1867)

 

 

Né le 19 décembre 1805 (29 frimaire an quatorze) à PARIS (Seine) - Décédé le 22 septembre 1867 à PARIS IXe (Seine)

Fils de Louis César et de Jeanne Marie Marguerite Pauphile de CHASOT

Obsèques à l'église de La Trinité à Paris

 

Entre dans la marine en 1818

Aspirant le 1er mai 1822

Enseigne de vaisseau le 29 octobre 1826

Lieutenant de vaisseau le 26 avril 1831.

Commande la "LIONNE" en 1835

Chevalier de la Légion d'Honneur le 30 mai 1837

Second sur la "ZELEE" en 1837

Capitaine de frégate le 21 décembre 1840.

Au 1er janvier 1841, port TOULON.

En novembre 1845, commande la "BRILLANTE", Station de l' OCÉANIE er des côtes occidentales d'AMÉRIQUE.

Capitaine de vaisseau le 22 juillet 1848.

Idem au 1er janvier 1849

Officier de la Légion d'Honneur le 10 décembre 1850

 

Extrait Cols Bleus / 23 janvier 193

Remerciements Dominique Duriez

 

Au 1er janvier 1857, Gouverneur des établissements français et Commandant de la subdivision navale de l'OCÉANIE.

Commandeur de la Légion d'honneur le 12 août 1857

 

Extrait Cols Bleus / 11 juin 1988

Remerciements Dominique Duriez

 

Contre-amiral le 7 novembre 1858

Au 1er janvier 1860, Commandant la Marine en ALGÉRIE.

Au 1er janvier 1863, Commandant en chef la Division navale du BRÉSIL et de La PLATA.

Grand officier de la Légion d'honneur le 13 août 1864

 

Mention écrit en 1864 être à PARIS

 

Dossier Légion d'honneur / Lien web

 

 

 

 



Dossier Légion d'Honneur / Lien web
 

Complément :

Joseph-Fidèle Du Bouzet est, lui aussi, de noble extraction.

Il porte le titre de marquis et appartient a une famille qui n'a pas ménagé sa peine au service de la Monarchie et l'a payé d'une saisie totale de ses biens sous la Révolution.

Son grand-père le marquis Du Bouzet était Chef de division des armées navales du Roi ; son oncle, également marquis, est capitaine de vaisseau ; son père est officier supérieur d'état-major de la Garde royale ; son autre oncle le vicomte, est lieutenant-général des armées du Roi.

Sorti du Collège naval d'Angoulême en 1821, Du Bouzet présente aussitôt le concours d'officier.

Il en sort en 1822 et embarque peu après, à bord de la Thétis avec laquelle Hyacinthe Bougainville, le fils du célèbre circumnavigateur, va faire lui aussi le tour du monde. Là, il sait se faire apprécier et devient un spécialiste des observations astronomiques.

Il est de caractère discret et modeste, presque timide. En revanche, ceci expliquant cela, il se montre ferme dans le commandement, qualité appréciée de ses supérieurs, qui en fait un officier recherché. Lieutenant de vaisseau en 1831.» à 26 ans, ce qui est très jeune, il embarque sur de nombreux bricks de la station du Levant et participe à la campagne de Morée.

Cela lui vaut son premier commandement en 1834 à 29 ans. Ce navire, qu'il conduit en Algérie, est la gabare la Lionne, construite sur les mêmes plans que l'Astrolabe et la Zélée et dont la maquette figure au musée de la Marine, faussement baptisée 1'Astrolabe.

En 1837, se remémorant avec délices son tour du monde sur la Thétis, il contacte le commandant Jacquinot pour être son second : "Mille considérations m'y décidèrent ; le genre tout "nouveau de l'expédition, l'intérêt que tout le monde attache à son succès, l'exploration des mers glaciales dont les dangers rehausseront la gloire à acquérir, le désir d’attacher pour "quelque chose mon nom à une expédition faite dans l'intérêt des sciences, car c'est en temps de paix pour un officier de la Marine, là seulement, qu'il y a quelques lauriers à moissonner..." (1).

Du Bouzet s'entend tout de suite parfaitement avec le commandant Jacquinot. Leurs caractères sont tellement semblables qu'il n'aurait pu en être autrement.

A eux deux, ils parviennent même à étouffer les récriminations et les tentatives de déstabilisation de Le Guillou. Dans son testament, Dumont d'Urville lui fait le témoignage de toute son estime et le cite au nombre des officiers avec qui il a entretenu des rapports d'amitié, ou dont il apprécie le caractère, le mérite et les services. On a vu dans quelles conditions il fut, bien involontairement, la cause de la brouille entre Dumont d'Urville et son second. Mais son ancienneté autant que son expérience de commandant de la Lionne étaient autant d'avantage qu'il avait sur de" Roquemaurel.

A bord il est infatigable et s'occupe de tout en même temps. Aux escales il est très curieux de la vie des autochtones qu'il cherche à découvrir. Très intime avec Jacquinot, puis au fil des mois avec Dumont d'Urville, il se joint très souvent à eux lors de leurs promenades fréquentes et régulières.

Il se laisse même capter par la passion de Dumont d'Urville pour la philologie polynésienne. Il entre en compétition amicale avec Desgraz pour la recherche de lexiques des dialectes des îles touchées par l'expédition. Il deviendra dans ce domaine, un précieux collaborateur de son commandant.
 

(1) Service historique de la Marine. Manuscrit M 379. Journal personnel du lieutenant de vaisseau Du Bouzet.


Après lui avoir fait le rapport suivant : «Officier d'un parfait mérite, de la meilleure tenue, du plus heureux caractère "et d'une instruction très remarquable; il a déjà commandé des navires comme la Zélée et cependant il remplit aujourd'hui les fonctions d'officier chargé du détail sous les ordres de M. le capitaine Jacquinot avec une ponctualité et un dévouement qui lui ont mérité toute son estime et la mienne.", Dumont d'Urville le place en deuxième position sur la liste des récompensés, juste après Jacquinot, et en fait l'un des quatre promus au grade supérieur.

Six mois après le retour de l'expédition en mars 1841, il reçoit le commandement de la corvette l'Allier et part immédiatement vers des eaux connues ; celles du Pacifique.

Sept années durant, il va sillonner cet océan, au commandement de l'Allier, d'abord, puis de l'Aube et de la Brillante. Il aura même le curieux privilège d'avoir à poursuivre, en juin 1842, la tâche diplomatique entreprise à Tahiti par Dumont d'Urville, quatre ans plus tôt.

Durant son premier séjour d'un mois à Papeete, il parvient à négocier un accord définitif entre les missionnaires catholiques, dirigés par le père Caret, et la reine Pomaré.

Celle-ci leur concède la liberté du culte et leur offre même un terrain pour s'établir. C'est lui qui précise à son ministre que seule une prise de possession de Tahiti, sauvera cette île de l'anarchie la plus totale dans laquelle elle se débat depuis des années.

Le 9 septembre 1842, la Reine demande la protection de la France que Dupetit-Thouars, le plus gradé des officiers en place, accepte et établit.

Son supérieur dans le Pacifique est le contre-amiral Leray qui avait été son commandant au Levant en 1830, sur le brick le Grenadier. A l'époque ce commandant disait de lui : "... a su saisir le juste milieu... entre la sévérité... et la protection... officier capable et zélé.".

En 1846, il écrit "... grande instruction théorique et pratique, un caractère ferme et conciliant." Comment mieux décrire Du Bouzet que ne le font ces deux rapports, si ce n'est en y ajoutant celui du contre-amiral Legoarant de Tromelin, successeur de Leray : "Aussi modeste qu'habile... M. Du "Bouzet... cherche toujours à mettre en évidence le mérite de ses officiers... doué d'une organisation parfaite, avec une justesse et une promptitude de coup d'œil peu ordinaires...".

Le 22 juillet 1848, à la même date que de Roquemaurel, Du Bouzet est promu capitaine de vaisseau et, trop gradé, doit quitter le Pacifique pour la France.

Provisoirement, puisqu'en 1851, il part pour deux ans au Levant.

Son retour en France en 1853, ne le satisfait pas et, le 22 mars 1854, la chance lui sourit à nouveau. Il est nommé Gouverneur des Etablissements français d'Océanie et commandant de la subdivision navale.

Il repart ainsi pour quatre ans dans le Pacifique.

Encore une fois, c'est une promotion qui le force à quitter cette région qu'il connait parfaitement et où il se sent si bien.

Nommé contre-amiral en novembre 1858, il rentre en France pour prendre, en juin 1859, le commandement de la Marine en Algérie, puis en mars 1860, celui de la division navale du Brésil.

 

Source Université de Provence / Doctorat d'Histoire présenté par Christian COUTURAUD sous la direction de M le Professeur MIEGE / "Le Troisieme Voyage de Circumnavigation de J.S.C. Dumont d'Urville 1837 - 1840" / Avril 1986.

 

 

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Extrait Cols Bleus / 23 janvier 1993

Remerciements Dominique Duriez

 

 

 

Complément

ERREUR de lieu de décès

Marins gersois ... par Pierre Debofle / 4e trimestre 1994

 

 

 

 

Extrait L'Univers / 30 septembre 1867

 

 

Remerciements Bernard Dulou

Remerciements Georges Gadioux

Remerciements Jean Philippe Zanco

Remerciements Stéphane Giran

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm


 

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