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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Louis Urbain DORTET de TESSAN

(1804 - 1879)

 

 

Né le 25 août 1804 à VIGNANT (Gard) - Décédé le 30 septembre 1879 à PARIS (Seine)

Issu d'une ancienne famille languedocienne et le dernier d'une fratrie de 7 enfants.

 

1822: élève de l'école polytechnique

 

 

1824: élève hydrographe (Beautemps-Beaupré)

De 1825 à 1830, Beautemps-Beaupré se l'attacha pour l'aider à faire le relevé des côtes de France.

De 1831 à 1834, avec le capitaine Auguste Bérard (1796-1852), il releva les côtes d'Algérie sur le brick le Loiret.

De 1836 à 1839, il effectua le tour du monde sur la frégate la Vénus (commandant Abel Aubert Dupetit-Thouars).

 

Il publia 5 des volumes (Physique) de la relation de ce voyage, et en prépara les cartes (Du Petit-Thouars A. Voyage autour du monde sur la frégate la Vénus. Paris: Gide, 1844).

Il était officier de la Légion d'honneur le 18 avril 1943

Correspondant de l'Académie des Sciences depuis 1858, il fut nommé membre de l'Institut (Académie des Sciences - section de géographie) le 15 avril 1861.

 

Il exposa le principe du sonar dès 1836 :

"J’ai proposé, en 1836, dans des notes placées à la suite des Instructions nautiques sur les côtes de l’Algérie, de M. A. Bérard, un moyen de mesurer les grandes profondeurs de la mer, basé sur l’emploi de bombes qui feraient explosion en touchant le fond. (Le bruit de l’explosion ferait connaître l’instant de l’arrivée, et la durée de la chute ferait connaître la profondeur, puisque la vitesse de la chute est constante.)

Quelques personnes ont douté que le bruit de l’explosion d’une bombe arrivée au fond de la mer (4 lieues) pût être entendue de la surface.

L’observation précédente [relatée dans le paragraphe précédent] me semble lever tous les doutes à cet égard; car on sait que l’eau, étant beaucoup plus dense et plus homogène que l’air doit transmettre le son beaucoup mieux que lui.

Au reste, l’observation directe, faite par M. Colladon sur le lac de Genève, est plus probante encore; car M. Colladon ayant fait frapper une cloche sous l’eau, le son de cette cloche fut entendu, dans une première expérience, à la distance de quatre lieues à travers l’eau, et dans une seconde expérience, il fut entendu à la distance énorme de neuf lieues, toujours à travers l’eau. Il me semble, d’après cela, qu’on ne peut plus élever de doutes raisonnables sur la possibilité d’entendre, de la surface, le bruit de l’explosion d’une bombe suffisamment chargée, qui éclaterait au fond de la mer." Physique, tome IV, 1844, 226.

 

Extrait La Petite République / 5 octobre 1879

 

Extrait Le Constitutionnel / 5 novembre 1879

 

 

 

 

Dossier Légion d'honneur / Lien web


Source Web

 

 

Remerciements Stéphane Giran

Remerciements Patrick Labail

Remerciements Bernard Dulou

 

 

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