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Officiers et anciens élèves -
Anne-François De BOURDONCLE de SAINT SALVY
(1954 - 2...)

Né le 31
août 1954 à Paris, 17ème.
Fils de Jacques,
capitaine de frégate (H), origine officier de réserve, né ne 1930
Entré à l'école navale
en 1973
Il embarque en 1976 sur le porte-hélicoptères JEANNE D’ARC,
puis rallie la Nouvelle Calédonie où il sert pendant deux ans comme
officier en second du bâtiment hydrographique L'ESTAFETTE.
En 1978, il embarque
pour un an sur le SNLE LE FOUDROYANT en tant qu’officier torpilleur.
En 1979, il retrouve
l'outre-mer avec le commandement de l'EDIC 9083 basé à Nouméa et à
bord duquel il participe aux opérations conduites lors de
l'accession à l'indépendance du condominium franco-britannique des
Nouvelles-Hébrides (évacuation de ressortissants et soutien des
troupes engagées à terre).
De retour en métropole
en 1980 et promu lieutenant de vaisseau, il entre à l'école des
officiers de lutte sous la mer et rallie en juin 1981 l'escorteur
d'escadre D’ESTREES où il occupe les fonctions d'adjoint au chef du
service de lutte sous la mer (LSM).
En 1983, il prend la
direction du service LSM de la frégate GEORGES LEYGUES. A bord de
ces deux bâtiments, il prend part aux opérations OLIFANT au large du
Liban.
En 1985 il embarque sur
la frégate PRIMAUGUET en armement à Brest en tant que chef du
service LSM, puis, promu capitaine de corvette, chef du groupement
opérations. Il conduit les essais des installations de lutte
anti-sous-marine et l'évaluation opérationnelle du premier sonar
passif très basse fréquence équipant un bâtiment de surface de la
marine française.
En août 1987, il prend
le commandement de l'aviso COMMANDANT BLAISON avec lequel il
participe au soutien de la Force océanique stratégique avant de
rallier l'état-major du commandant en chef pour l'Atlantique où il
sert à la division Opérations.
En 1989, promu
capitaine de frégate, il suit les cours de l'Ecole supérieure de
guerre navale, puis du Cours supérieur interarmées. Après avoir
obtenu le brevet d’atomicien et le certificat supérieur de sécurité
nucléaire, il rejoint l'état-major de la marine. Il y exerce les
fonctions de chef de la section "études" au bureau "Etudes
générales", chargé des questions financières de la marine et des
travaux prospectifs sur l'avenir de la marine. En charge des
relations avec le parlement, il assure notamment la liaison avec les
rapporteurs du budget de la marine. Il participe à l’étude et à la
mise en œuvre du vaste plan de restructurations de la marine qui
concentrera ses implantations sur les ports de Toulon, Brest et
Cherbourg et permettra de dégager les marges financières nécessaires
pour la poursuite des programmes navals.
Après la réorganisation
de l'état-major de la marine en 1993 dans laquelle il est impliqué
directement, il est affecté au bureau "Etudes et plans généraux" où
il poursuit ses travaux sur l'avenir de la marine et l'élaboration
des caractéristiques des moyens futurs de la marine.
Au cours de cette
période, il participe notamment à l’élaboration du Livre blanc sur
la défense de 1994 qui conduira à la professionnalisation des
armées.
En 1994, sous-chef
d'état-major "opérations" au sein de l'un des Etats-major tactiques
de la force d'action navale, il participe à la planification et à la
conduite des opérations du groupe aéronaval en Adriatique, en
liaison étroite avec les autres armées et les marines alliées,
notamment américaine et britannique.
Promu capitaine de
vaisseau le 1er janvier 1996, il prend le commandement de l'unité
CHARLES DE GAULLE, équipage d'armement du porte-avions du même nom,
le 16 septembre 1996. En coordination avec la DGA et l’industriel
DCN, il conduit le bâtiment à sa prise d’armement pour essais et en
devient le premier commandant en second.
Nommé le 11 août 1997
au commandement du porte-avions FOCH qui sort d'une période de 18
mois d'entretien à Toulon, il réalise plusieurs campagnes de
qualification (Rafale et missile SCALP, Super Etendard) et conduit
le FOCH lors de l'opération TRIDENT - FORCE ALLIEE en Adriatique,
sous le commandement du contre-amiral Alain COLDEFY, au cours de
laquelle le groupe aérien du porte-avions effectue plus de 700
missions opérationnelles au sein des forces aériennes de l'Alliance
au-dessus du Kosovo et de la Serbie.
Après son commandement,
le capitaine de vaisseau de SAINT SALVY participe à la création du
Service de soutien de la flotte qui assure la maîtrise d’ouvrage de
l’entretien des bâtiments de la marine.
Après avoir suivi les
cours du Centre des hautes études militaires et de l’Institut des
hautes études de défense nationale (mémoire de groupe sur le thème :
concept de défense et concept de sécurité : du préfet au
porte-avions), le capitaine de vausseau de SAINT SALVY est nommé le
1er juillet 2001, conseiller marine au cabinet militaire du Premier
ministre.
Responsable des
questions maritimes, il y assure la gestion de la crise du Prestige
ainsi que la relance du programme de mesures qui permettra à la
France à déposer son dossier d’extension du plateau continental
auprès de l’ONU. Il y suit également les questions de prolifération
et la gestion des crises en Asie, notamment le lancement des
opérations en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001.
Il traite enfin les dossiers financiers de la défense et participe
directement aux négociations concernant le changement de statut de
la DCN.
En septembre 2003, il
rejoint de nouveau l’état-major de la marine où il exerce jusqu’en
mars 2004 les fonctions d’adjoint au sous-chef d’état-major
PROGRAMMES. Pendant cette courte période, il participe aux
négociations du contrat des frégates multimissions (FREMM) et au
pilotage de plusieurs programmes majeurs (Rafale, NH 90, SNLE/NG).
Nommé au grade de
contre-amiral le 1er février 2004, il prend le 1er mars de la même
année les fonctions de sous-chef d’état-major PLANS de l’état-major
de la marine. Responsable des finances de la marine, il achève la
mise en place de la LOLF, pilote le budget de la marine et prépare
les arbitrages financiers et capacitaires.
Sous la direction du
major général, l’amiral Alain OUDOT DE DAINVILLE, il conduit une
profonde réorganisation de l’état-major, mettant en place une
organisation originale qui, associant une direction stratégique
renforcée et une vision transverse incluant des méthodes modernes de
management, rompt totalement avec l’ancienne structure pyramidale.
En septembre 2006, il
est nommé directeur adjoint de la délégation aux affaires
stratégiques du ministère de la défense. Il est promu au grade de
vice-amiral le 1er janvier 2007. Il assure la direction du programme
budgétaire « Environnement et prospective de la politique de défense
» et pilote le budget des services de renseignement de la défense.
Il participe à la définition et au soutien de la politique
française d’exportations d’armement. Conduisant les études de
prospective de la défense, il pilote le projet de développement de
la recherche stratégique de défense lancé par Mme ALLIOT-MARIE et
visant à renforcer l’influence de la pensée stratégique française,
notamment dans les milieux européens. Enfin, il participe aux
travaux du Livre blanc sur la défense et la sécurité pour les
aspects concernant d’une part l’organisation de l’Etat pour la
gestion des crises et celle du ministère de la défense (conduite des
programmes d’armement, politique d’achat, gestion des ressources
humaines) et d’autre part ceux concernant la recherche et la
politique industrielle de défense et leurs impacts
économiques et sociaux.
Elevé au rang et appellation de vice-amiral d’escadre le 1er août
2008, il prend les fonctions de commandant de la zone maritime
atlantique, commandant la région maritime Atlantique- Manche–mer du
Nord et préfet maritime de l’Atlantique le 4 août 2008.

L'amiral de SAINT SALVY est commandeur de la Légion d'honneur,
officier de l'ordre national du mérite et commandeur de l’ordre du
mérite maritime. Il est également titulaire de la croix de la valeur
militaire avec palme, de la croix du combattant, de la médaille
d'outre-mer (agrafe de vermeil LIBAN), de la médaille d'argent de la
défense nationale (agrafes BATIMENTS DE COMBAT et MISSION
D'ASSISTANCE EXTERIEURE), de la médaille commémorative française
(agrafe EX-YOUGOSLAVIE), de la médaille de l'OTAN (agrafe
EX-YOUGOSLAVIE) et de la médaille de l'OTAN (agrafe KOSOVO).
Source web
Remerciements Stéphane Giran
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