-------

-------

-------

-------

---------

---------

----------

-----------

 

 

- Officiers et anciens élèves -

 

 

Achille Guy Marie de PENFENTENYO de CHEFFONTAINES 

(1766 - 1835)


 

 


 

Né le 7 aout 1766 à MORLAIX (Finistère) - Décédé en 1835 à RENNES (Ille et Vilaine)

Fils de François Hyacinthe Louis de PENFENTENYO de CHEFFONTAINES, Marquis de CHEFFONTAINES, officier aux gardes françaises et de M Jeanne du COËTLOSQUET

Marié le 1er janvier 1799 à CADIX (Espagne), avec Marie Madeleine Clothilde de MONIER du CASTELLET

 

Chevalier

Entre dans la marine à 15 ans , en 1781

Aspirant Garde en 1782

Embarqué sur l’invincible, voyages à la Martinique entre 1783 et 1786

Embarqué à Toulon à bord du Téméraire vers le Levant.

Service sur les galères de Malte en 1786, 1786 et 1788. (Comte de la Bourdonnaye), fait campagne sur la même galère jusqu’au 16 mars 1788.

Lieutenant de vaisseau en 1789

Émigré en 1791 fait la campagne des Princes dans le Corps Royal de la Marine.

Il passe ensuite à la Martinique à bord de la Ferme.

Ce vaisseau reste incorporé à l'escadre de Son Excellence Aristizabal, qui se mit sous la protection du Roi d'Espagne.

Comme les autres officiers émigrés, il rejoint Cadix en septembre 1796.

En 1798, il est en poste à Cordoue puis à Saragosse.

En 1807, commande l’Eléphant

En 1814, commande La Méduse

Major de la marine en 1825

Figure sur la liste des officiers de Louis XVIII

Chevalier de saint Louis

Capitaine de frégate le 16 juillet 1814

Capitaine de vaisseau en 1821

Gouverneur de la Réunion du 20 octobre 1826 au 4 juillet 1830

 

Extrait de Wikipédia »

Il arrive porteur de l'ordonnance du 21 août 1825. Rédigé pour l'île Bourbon, ce texte, inspiré par Joseph de Villèle, va déterminer toute la législation coloniale française. Cheffontaines propose l'autonomie, avec la création du Conseil privé, il en trace les limites. Il ne souhaite pas que le gouvernement sois sous la tutelle de ce conseil, composé de colons. Charles Desbassayns et Jean Baptiste Fréon sont les conseillers nommés. Dans la foulée, il annonce la création d'un Conseil général, mais la création de ce Conseil général ne modifie pas la situation de monopole de l'État royal représenté dans la colonie par le gouverneur.

Cette institution, dont les membres sont nommés et non élus, qui remplace le Comité consultatif se réunit sur convocation du gouverneur et étudie les travaux présentés par ce dernier, l'ordonnance du 21 août limite les pouvoirs du Conseil général et l'empêche de critiquer le gouverneur ou de publier ses travaux. Cette même ordonnance musèle la presse elle stipule que " le gouverneur surveille l’usage de la presse, commissionne les imprimeurs, donne les autorisations de publier les journaux et les révoque en cas d’abus ".

Pour la création du conseil général, les communes proposent au gouverneur quarante-huit noms pour le choix de douze titulaires et douze suppléants. Le gouverneur a déjà nommé Frappier de Jérusalem comme procureur général, Achille Bédier comme commissaire ordonnateur, Grelot comme contrôleur colonial et Betting de Lancastel comme directeur de l'intérieur. Le conseil général se réunit le 12 février 1827, à l'hôtel du gouvernement pour prêter serment : " Je jure devant Dieu de bien et fidèlement servir le Roi et l'État, de garder et observer les lois, ordonnances et règlements en vigueur dans la colonie, et de n'être guidé dans l'exercice des fonctions que je suis appelé à remplir que par ma conscience et le bien du service du Roi".

Dès décembre 1826, le gouverneur réorganise les services municipaux de Saint-Denis et s'occupe de l'embellissement de la ville. Les rues vont être nivelées et entretenues, des caniveaux creusés, des voiries installées. Pour cela, il faut de la main-d'œuvre, par un arrêté il encourage les jeunes créoles à travailler dans les travaux publics. N° 104 - Arrêté du gouverneur, concernant les jeunes créoles qui se présentent sur les travaux publics.

Le 7 avril 1827, le gouverneur prend par arrêté la décision de faire éclairer les lieux et édifices publics. Il organise, avec le concours de la municipalité de Saint-Denis un service de pompe pour éviter la propagation du feu, le premier service de lutte contre l'incendie est créé.

Le 1er juillet 1828, le premier abattoir de l'île voit le jour dans la capitale. Situé à l'embouchure de la rivière Saint-Denis. Sur le plan général, deux importantes réalisations vont avoir des effets bénéfiques pour les habitants : l'amélioration de la route royale, et le développement du service postal.

Sur décision du gouverneur, du directeur de l’Intérieur, Betting de Lancastel et de Dumas et Schneider, ingénieurs de leur état, des travaux importants sont entrepris sur la route royale. Pour réaliser tous ces travaux, des ateliers sont organisés dans chaque commune. la route royale qui relie Saint-Denis aux autres quartiers du Nord, est terminée en grande partie à la fin de l'année 1829.

La desserte de l'Ouest et du Sud est envisagée. Le Conseil privé prend la décision de faire construire à flanc de montagne un chemin carrossable entre Saint-Denis et la Possession. En janvier 1829, les premiers coups de pioche sont donnés pour la création du sentier du littoral.

Mise en circulation en 1829 du pont à deux voies de la rivière du Mât et en 1830 du pont à une voie sur la rivière des Roches. Les éléments des deux ponts de type Brunel sont arrivés à Bourbon en 1824 à bord du John Barry. Isambert Brunel est un ingénieur français installé en Angleterre, à Londres, qui a mis au point un modèle nouveau de pont suspendu à chaîne.

Les 10 et 11 février 1829, un cyclone tropical détruit toutes les récoltes, englouties dans les flots, ou brise sur les côtes plus de vingt navires. Une société de cabotage est créée à l’initiative de Mme Desbassyns et de son fils Charles, pour le transfert des hommes et des marchandises entre Saint-Paul et Saint-Denis. Cette dernière fait construire au Havre un petit caboteur à vapeur, la Cornélie. Le 19 juin 1829 a lieu le voyage inaugural avec, à bord, toutes les notabilités de l'île. La Cornélie va réaliser la traversée Saint-Denis, Saint-Paul en deux heures et demie. C’est une vraie révolution ; par voie terrestre, ce trajet requiert plus d’une journée.

En 1829, le Collège royal de l’île Bourbon voit le jour. Sous les ordres du colonel Maingard, nommé directeur, officieront un professeur de mathématiques, un autre de rhétorique, deux professeurs d’humanités, un professeur de dessin, un maître de lecture, un autre d’écriture, un surveillant et un portier. Tous sont " logés et nourris dans la maison ". Les élèves paient entre 95 et 30 francs selon qu’ils sont pensionnaires ou externe

En 1830, un nouveau cyclone touche Bourbon, la colonie est en proie à des sérieuses difficultés financières, le sucre frappé de droits excessifs est concurrencé en Métropole par le développement de l'industrie betteravière. De nombreux colons sont endettés. Achille de Cheffontaines laisse sa place au nouveau gouverneur, Etienne Henry Duval d'Ailly, le 5 juillet 1830. Admis à la retraite, il se retire à Rennes, à son domicile du quartier Saint-Malo, où il meurt en 1835

 

 

Remerciements Bernard Dulou

 

 

Retour Officiers et anciens élèves

 

La reproduction pour un usage privé est autorisée. Toute diffusion est soumise à l'autorisation du webmestre, créateur et propriétaire de ce site, voir mentions légales !

http://lalandelle.free.fr   http://cvjcrouxel.free.fr  http://tcdorage.free.fr  http://anciensdubourdais.free.fr  http://anfmc.free.fr