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Officiers et anciens élèves -
Guy DENIÉLOU
(1923 - 2008)

Né le 14 juin 1923 à TOULON (Var) -
Décédé le 12 décembre 2008 à CHABEUIL
Fils d'Albert
Jean René, promotion 1909
Après des études secondaires
classiques, ses études sont considérablement troublées par la
guerre.
Sa préparation à l'École navale est
interrompue le 15 juin 1940 où, le jour de ses 17 ans, il s'engage
dans la Marine comme matelot de seconde classe pour gagner
l'Angleterre ou Dakar.
Cette équipée est
interrompue à la bataille de Mers el-Kébir le 3 juillet 1940 qu'il
vécut à bord du Commandant Teste.
Rentré en France via
Bizerte, il prépare à nouveau l'École navale
Entre à l'Ecole navale
en octobre 1941

Après le sabordage de
la Flotte le 27 Novembre 1942, la Marine le place en congé
d’armistice et le désigne pour effectuer une formation
complémentaire à l’Ecole Polytechnique
Il doit alors passer
une année à se perfectionner dans quelques matières au Lycée du
Parc. Les négociations entre l'armée et l'École Polytechnique ayant
échoué, il choisit d'aller à Sciences Po où il entre en deuxième
année. Sa scolarité sera interrompue par la Libération de Paris.
Nommé Chef du Corps
Franc Marine, dans la région de Boulogne, il participe en septembre
1944 au siège de Dunkerque dans l'armée britannique et l'armée
tchécoslovaque.
Il est ensuite nommé
sur un dragueur de mines à La Rochelle en 1945.
En 1946 et 1947, il
participe à la guerre d'Indochine, en particulier au débarquement d'Hải
Phòng.
Après son mariage avec
Geneviève Grangaud le 27 août 1947, il est désigné pour les
Sous-marins où il fera carrière jusqu'en 1957.
Il est tout d'abord
nommé pour six mois à l'école ASM (Arme Sous-Marine) de Casablanca.
Dès son retour à Toulon
au printemps 1948, il est Officier sur trois bâtiments successifs :
le Blaison, la Créole et le Roland Morillot.
En 1954, il est nommé
Commandant du Saphir, puis en 1955 de l'Artemis.
Les études du
sous-marin nucléaire démarrant à cette époque, il s'oriente vers la
technique atomique et travaille un an au service de Construction des
Armes Navales de Cherbourg et suit le cours de Génie Atomique de
l'Institut national des sciences et des techniques nucléaires (INSTN)
à Saclay en 1956-1957.
Il est recruté par le CEA en 1959 pour mener les études du réacteur
Siloé au CEN de Grenoble.
En même temps, il est
chargé par Louis Néel de l'enseignement de neutronique et théorie
des réacteurs à l'Institut polytechnique de Grenoble.
Concepteur des
réacteurs Siloé et Siloette qui eurent un grand succès, il participe
alors aux premières études du Réacteur à Haut Flux (RHF)
franco-allemand et à la conception des réacteurs Osiris et Célestin.
Au CEN Cadarache, il
est chargé de l'organisation des essais et du démarrage du réacteur
Rapsodie, le premier réacteur expérimental de la filière des
réacteurs rapides refroidis au sodium.
Durant cette période,
il est appelé comme expert pour l'AIEA au Brésil, effectue des
expertises au Japon et donne des cours d'été au MIT.
En juin 1971, il est
nommé Chef du Département des réacteurs à neutrons du CEA.
Il dirige la conception
du réacteur à neutrons rapides Phénix (précurseur de Superphénix)
situé à Marcoule et inauguré en 1973.
En 1972, il quitte le
CEA pour fonder l'UTC et le réseau des Universités de technologie.
Il est président de l'UTC
de 1974 à 1987.
Il préside l'ANRT de
1980 à 1985.
Membre du Comité
économique et social
Maire adjoint de
Compiègne
Membre de la Société
européenne d'énergie nucléaire
Membre de la Société
française d'énergie nucléaire et de l'American Nuclear Society.
Capitaine de vaisseau
Officier de la Légion
d'honneur
Remerciements Élisabeth Chamontin
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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