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Officiers et anciens élèves -
Auguste DENAYROUZE
(1837 - 1883)

Né le 1er octobre 1837 à ESPALION
(Aveyron) - Décédé le 14 novembre 1883 à PARIS IXe (Seine)
Fils de Jean Fleuret Denayrouze et de
Georgette BELIERES, son épouse
Célibataire sans alliance connue
Entre dans la Marine en 1852
Aspirant de 2ème classe le 1er avril
1854, de 1ère classe le 1er avril 1856; port TOULON.
Enseigne de vaisseau le 1er avril 1858.
Lieutenant de vaisseau le 18 octobre
1862.
Au 1er janvier 1864, non-activité pour
infirmités temporaires.
Chevalier de la Légion d'Honneur le 9
mars 1867.
Ne figure pas dans les effectifs 1869.
Décédé à son domicile au 9, rue de
Maubeuge

Extrait La Dépêche / 22
novembre 1883
Dossier Légion d'Honneur /
Lien web
Complément d'information
Entre 1860 et 1865, l'ingénieur des
mines ROUQUAYROL et le lieutenant de vaisseau DENAYROUZE mettent au
point et réalisent un appareil de plongée d'une simplicité et d'une
" intelligence " étonnante. Il s'agit moins d'un ancêtre des
détendeurs modernes que du premier de ceux-ci, son principe et
certains détails restant inchangés jusqu'à nos jours.
Cet appareil se compose d'un réservoir d'air comprimé dont l'air est
détendu grâce à un régulateur. Celui-ci est constitué par un boîtier
fermé à sa partie supérieure par une membrane solidaire d'une
soupape commandant l'arrivée d'air du réservoir. Ce boîtier est
prolongé par un tuyau souple terminé par un embout buccal et muni
d'un " bec de canard " latéral identiques à ceux des années 70. Le
premier destiné à l'inspiration, le second à l'évacuation de l'air
vicié. La membrane subissant la pression extérieure assure un débit
d'air automatique et " à la demande ". En effet, à l'inspiration, le
plongeur crée à l'intérieur de ce boîtier une diminution de pression
qui entraîne l'ouverture de la soupape et l'arrivée d'air jusqu'à un
nouvel équilibre. A l'expiration, la pression étant supérieur à
celle ambiante, la soupape demeure fermée. La grande surface de l
membrane assurait la sensibilité de fonctionnement à quelques
centimètres près.
Au début, le plongeur était les yeux " nus " dans l'eau et muni d'un
pince-nez. Rapidement, cet " aérophore " fut équipé d'un " groin "
avec glace. Malheureusement cette invention géniale ne connut pas le
développement mérité, paralysée par deux handicaps. Le premier était
la station debout et la lourdeur du plongeur, les mêmes que pour le
scaphandrier à casque, le second et le plus grave était un mur
infranchissable, le niveau technique de l'époque qui, en limitant la
pression des réservoirs d'air comprimé à 30 kg/cm², rendait le
scaphandre autonome peu intéressant du point de vue de la durée et
le sacrifiait au profit de son rival le scaphandre à casque.
JULES VERNE immortalisa l'invention de ROUQUAYROL et DENAYROUZE,
mais il vaut mieux glisser, discrètement, sur les "
perfectionnements " que le génial capitaine Némo fut censé lui
apporter.
Source web et schéma
Autre lien




Cimetière d'Espalion

Source Geneanet
Remerciements Gilles Tribouillard
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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