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Officiers et anciens élèves -
Louis Raymond de MONTAIGNAC de CHAUVANCE
(1811 - 1891)

Né le 14 mars 1811 à PARIS
(Seine) - Décédé le 9 juin 1891 à PARIS (Seine)
Il repose dans le
cimetière de GUEUTTEVILLE en Normandie, lieu où il avait son château
Aspirant de 2eme
(1827), puis 1ere classe (1830).
Enseigne de vaisseau en 1833.
Lieutenant de vaisseau. en 1840.
Il étudie la construction des
navires à vapeur et suit la construction du paquebot à hélices Le
Napoléon.
A sa construction, il en prend le commandement (1843-1845)
et démontre son utilité.
Chevalier de la Légion
d'honneur 1843.
Il prend ensuite le
commandement du Moustique et du Rodeur.
Capitaine de Frégate en 1848.
En 1850, à bord du Pélican, il
commande la station des mers du Nord.
Officier de la Légion
d'honneur en 1853.
Capitaine de Vaisseau en 1855, il est nommé commandant de La
Dévastation, batterie flottante qui est employée lors du
bombardement de Kinburn en Crimée.
Puis de 1859 à 1862 il commande
la station de Terre Neuve (Le Gassendi et La Pormone) et est utile
dans la partition des pêcherie
Commandeur de la Légion
d'honneur en 1860.
Contre amiral en 1865.
Il commande tout d'abord la division du
Littoral Nord, puis de 1866 à 1867, il est Major Général à
Cherbourg..
Grand officier de la
Légion d'honneur en 1871.
Reserve en 1873.
Il est Sénateur et Ministre de la Marine du 22
mai 1874
au 8 mars 1876.






Extrait Le Français / 24
mai 1874
Source Web



Extrait Le Libéral / 10 juin 1891

Extrait La Nation / 14 juin 1891
Autres informations
:
Représentant en
1871, membre du Sénat, ministre, né à Paris le 14 mars 1811, d'une
ancienne famille noble de Champagne connue dès le XIe siècle, entra
à l'Ecole navale en 1827.
Nommé aspirant à la fin de cette même
année, il fit le tour du monde, sur l'Artémise, passa enseigne de
vaisseau en 1833, lieutenant de vaisseau en 1840, et fut chargé
d'expérimenter l'hélice dont on venait de faire pour la première
fois l'application sur l'aviso à vapeur le Napoléon.
Capitaine de
frégate en 1848, officier de la Légion d'honneur le 10 août 1853,
capitaine de vaisseau en 1855, il commanda la batterie flottante la
Dévastation qui participa brillamment à la prise de Kinburn.
Commandeur de la Légion d'honneur le 12 août 1860, contre-amiral en
1865, major général de la flotte à Cherbourg en 1867, membre du
conseil des travaux et du conseil de perfectionnement de l'Ecole
polytechnique en 1869, il fut employé à l'armée de terre pendant la
guerre de 1870, et, lors du siège de Paris, commanda le 7e secteur
(Auteuil, Passy, la Muette), dont l'artillerie seconda puissamment
la défense des forts d'Issy, de Vanves et de Montrouge.
Grand-officier de la Légion d'honneur du 23 janvier 1871, il fut
nommé, le 15 juillet 1872, inspecteur de la flotte et des ports de
la Manche.
Il avait été élu, le 8 février 1871, représentant de
l'Allier à l'Assemblée nationale, le 3e sur 7, par 51,103 voix
(76,640 votants, 106,359 inscrits), et, le même jour, représentant
de la Seine-Inférieure, le 8e sur 16, par 78,061 voix (120,899
votants, 203,718 inscrits).
Il opta pour l'Allier, siégea au centre
droit, fut président du la commission de la marine, vice-président
de la commission de réorganisation de l'année, fut nommé (15 juillet
1872) inspecteur de la flotte et des ports de la Manche, et entra,
le 22 mai 1874, comme ministre de la Marine dans le cabinet de Cissey.
Il promulgua, le 12 décembre suivant, un décret relatif au
cadre normal des officiers de marine, institua la Banque d'Indochine
(janvier 1875), combattit le droit accordé aux colonies de nommer
leurs députés, et protesta contre les assertions relatives aux
mauvais traitements subis par les déportés en Nouvelle-Calédonie. Il
vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la
pétition des évêques, contre le service de trois ans, pour la
démission de Thiers, pour le septennat, pour le ministère de
Broglie, pour les lois constitutionnelles. Ce dernier vote le fit
maintenir, le 10 mars 1875, dans le cabinet Buffet-Dufaure.
Elu, le
21 décembre 1875, sénateur inamovible par l'Assemblée nationale, le
74e sur 75, par 323 voix (610 votants), il donna sa démission de
ministre le 9 mars 1876, et fut remplacé par le vice-amiral Fourichon.
Il reprit sa place à la droite du Sénat, et vota la
dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie le 23
juin 1877.
Placé dans le cadre de réserve en 1875, il a été mis à la
retraite en octobre 1886.
Il a continué de combattre, à la Chambre
haute, la politique des ministères républicains, et, en dernier
lieu, s'est abstenu sur le rétablissement du scrutin
d'arrondissement (13 février 1889), et s'est prononcé contre le
projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre
la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et
Cougny (1889)
Sa santé depuis
longtemps atteinte ne permit pas à l'amiral de Montaignac de prendre
une part active aux travaux du Sénat.
Toutefois, lorsqu'une question
se rattachait aux études de toute sa vie, il apportait l'utile appui
de sa longue expérience.
Sa modération, sa courtoisie, sa loyauté lui avaient conquis
l'estime générale et de vives et respectueuses sympathies.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly
(1960/1977)
Source Web


Remerciements Bernard
Dulou
Remerciements Noël
Vallée
Remerciements Stéphane
Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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