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- Officiers et anciens élèves -

 

 

 Jean Jacques de MARGUERIE

(1742 - 1779)

 

A droite / Source web

 


 

Né le 12 avril 1742 à MONDEVILLE (Calvados) - Tué le 6 juillet 1779 à la bataille de la GRENADE, ANTILLES.

Fils de Jean Louis Henri et de Cécile Agathe Du CHATEL.

 

" Entré à l'École militaire puis aux Gardes-marines en octobre 1768, il se distingue aussitôt par son génie mathématiques.

Un mémoire sur la résolution des équations le fit recevoir en 1770 membre adjoint de l'Académie de marine et membre ordinaire l'année suivante.

Enseigne de vaisseau en décembre 1770, il avait fait campagne de 1767 à 1769 sur l' "HEURE-DU-BERGER" et participé aux travaux astronomiques de GRENIER dans l'Océan Indien.

Il servit ensuite sur l'"ACTIONNAIRE" en 1771 puis sur la "TERPSICHORE" en escadre d'évolutions en 1775, sur la "TAMPONNE" et le "COMPAS" en 1776 en Baltique et à SAINT-PÉTERSBOURG, sur le "BIEN-AIMÉ"en 1777.

Spécialiste de l'artillerie, il fut promu Lieutenant de vaisseau en février 1778, participa sur le "SAINT-ESPRIT" à la bataille d'OUESSANT et passa l'année suivante sur l'"ANNIBAL" qui rallia aux ANTILLES l'escadre de d'ESTAING.

Il fut tué le 6 juillet 1779 à la bataille de la GRENADE.

Il était l'auteur de nombreux mémoires scientifiques sur le système du monde, la construction navale, la résistance des fluides, l'hydrographie et s'intéressa aussi à l'économie politique"

 

--- Dictionnaire des marins français - Étienne TAILLEMITE ---

 

Complément

Jean-Jacques de Marguerie (1742-1779) ce brillant navigateur, faisait partie de cette aristocratie d’excellence qui formait l’entourage du duc de Chartres, Louis-Philippe d’Orléans (1747-1793).

Jeune prodige des mathématiques, il avait d'abord résolu très jeune des théorèmes si complexes et échafaudé des théories si utiles, qu’il était fréquemment invité à l’Académie des sciences pour y présenter quelques-uns de ses Mémoires.

Avec l’appui du savant Alexis Fontaine des Bertins (1704-1771), admiratif de tant de sciences dans un si jeune être, il intégra l’école royale militaire.

Là-bas, ses connaissances mathématiques et scientifiques le désignèrent pour une carrière navale où il devait bientôt s’illustrer en accompagnant des expéditions pour y livrer ses observations géographiques et astronomes.

Esprit courageux en plus de cartésien, il livra également des batailles comme celle d’Ouessant en 1778, où il combattit à bord du Saint Esprit, vaisseau dirigé d’ailleurs par le duc de Chartres, alors lieutenant général des armées navales.

Militaire valeureux, ce fut à la bataille de La Grenade, le 6 juillet 1779, qu’il se blessa mortellement, touché par un boulet de canon.

Il agonisa longtemps après cette blessure mais l’on rapporta qu’il ne s’inquiéta jamais de sa souffrance mais s’informait au contraire, continuellement de son officier, M. de la Motte Picquet, ou du sort du reste de l’équipage.

Affaibli, il s’éteignit en laissant derrière lui de nombreuses publications qui serviront longtemps à l’Académie des Sciences, comme son Mémoire sur la résolution des équations en général, et particulièrement sur l’équation du cinquième degré.

 

Source web

 

Dans ce dessin pris sur le vif, Carmontelle immortalisa un des rares passages sur terre du navigateur mathématicien.

Le dos raide, le regard perçant du marin déchiffrant l’horizon lointain, Carmontelle sut présenter par son habituelle observation des attitudes humaines, le hiératisme militaire d’un aristocrate.

D’un abord assez sec, son contemporain Duval-le-Roy (1739-1810), un professeur de l’école de marine de Brest, rapportait néanmoins du personnage qu’il « était généreux, désintéressé, plein de probité et de franchises, qualités avec lesquelles on n’est pas toujours sûrs de réussir »[1]

[1] Duval-le-Roy, Supplément à l’optique de Smith, Brest, 1800, p. 188

 

Publications

Mémoire sur la résolution des équations en général, et particulièrement sur l’équation du cinquième degré, 1769.

Mémoire sur le système du monde, 1770.

Établissement d’une nouvelle théorie de la résistance des fluides, 1770.

Mémoire sur une opération d’algèbre appelée l’élimination des inconnue, 1770.

Dissertation sur le roulis, 1771

Dissertation sur le moyen de trouver les centres de gravité, 1771.

Mémoire sur la résolution des équations du cinquième degré, 1771.

Mémoire sur la statique des vaisseaux, 1772.

Mémoire sur la construction, 1772.

Auteur d’un projet de réforme de l’Académie royale de Marine, dont l’organisation lui semblait trop calquée sur celle de l’Académie des sciences, mais qui ne sera pas appliqué.

 

Enfin, les descriptions biographiques de Jean-Jacques de Marguerie font souvent référence à une éloge faite sur lui, intitulée "Eloge de M. de Marguerie" et publiée dans l'ouvrage "Supplément à l'optique de Smith, contenant une théorie générale des instruments de dioptrique - Seconde Edition - 1800".

A découvrir / Lien  web

 

Remerciements Christian de Marguerye

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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