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- Commissaires de la Marine -



 Antoine Benoit Joseph DELONCLE

(1860 - 1892)

 




Né le 17 février 1860 à MONTAUBAN (Tarn et Garonne) - Décédé le 8 juillet 1892 à DJIBOUTI

Fils d'antoine Joseph Eugène et d'Anne Madeleine Adèle Caroline Joséphine LATHELIZE

Frère d'Antoine Charles Louis

Marié le 26 juin 1885 à LRIENT (Morbihan) avec Marie Félicie Blanche MAYOT

 

Licencié en droit passé par l’école des langues orientales.

Entre dans la marine le 1er novembre 1880, en qualité d'Élève-Commissaire à BREST.

En 1882 aide commissaire

En 1883-1885, officier d’administration de l’aviso ALLIER, puis de la canonnière FUSEE

En 1888 Officier d’administration du croiseur BEAUTEMPS-BEAUPRE (Division navale de l’Océan Indien)

En1890 sous-commissaire détaché comme secrétaire de Léonce Lagarde, gouverneur d’OBOCK (Cote des Somalies).

Il fit partie de l’héroïque poignée de collaborateurs, rudes aux autres comme à eux-mêmes, qui entourèrent Lagarde.

Gouverneur intérimaire du territoire d’Obock

 

L’amiral Daveluy devait rapporter dans ses Réminiscences comment le jeune officier, alors qu’il assumait l’intérim du gouverneur, « s’avisa que notre colonie d’Obock, située dans la partie nord du golfe de Tadjourah ne rimait à rien. (…) En s’établissant sur la cote sud du golfe, on pourrait créer un port qui servirait au débouché au Harrar et ouvrirait un pays complètement fermé. Deloncle parvint à convaincre le gouvernent et c’est ainsi qu’Obock fut abandonné pour Djibouti »

En 1891, la famine frappa l’Ethiopie et très vite, le choléra s’ajouta à l’affreuse détresse contre laquelle luttaient les missionnaires et l’administration.

Bientôt Obock fur touché à son tour. Le 9 juillet, l’adjudant Barault écrivit à ses supérieurs : « Je crois devoir ajouter que Monsieur Deloncle est mort victime de son dévouement, car depuis le commencement de l’épidémie, il ne se passait pas un jour qu’il n’aille dans le village, assistant lui-même à la désinfection des cases contaminées, encourageant les malades de sa présence ».

En hommage, l’administration donna son nom à un sommet des monts Goudah, à l’ouest de Tadjourah, une dénomination dont la cartographie moderne a aujourd’hui perdu la trace.

(Extraits ouvrage André Fourès)
 

 

 

Remerciements Bernard Dulou et André Fourès

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm


 

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