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Officiers et anciens élèves -
Louis Just FEREOL de LEYRITZ
(1766 - 1848)

Né le 13 octobre 1762 à
TORBECK (Saint Domingue) - Décédé le 7 juillet 1819 à La Martinique.
Les trois Iles
Baptisé le 12 novembre
1762
Fils de François
Etienne de Leyritz et de Marie Louise Bourdet
Marié le 7 novembre
1803 avec Rose "Marie-Elisabeth MARRAUD des GROTTES
Père de Louis Jean
Baptiste Marie Joseph FÉRÉOL de LEYRITZ (1804 - 1877), officier de
la Légion d’Honneur, capitaine de frégate
Extrait de « Petite
notice historique et généalogique sue la famille de Leyritz »
Aspirant garde en 1779
à Rochefort
Embarqué sur la Belle
Poule, croisière et convois cotes de France
Du 21 février 1780 au
17 avril 1781, sur le Conquérant
Guerre d’indépendance
des États-Unis contre l’Angleterre
Le 20 juin 1780
participe à sa première bataille navale, , au large des Bermudes
le 16 mars 1781
participe au premier combat de Chesapeake , engagé contre le
vaisseau anglais le Robuste, puis contre trois vaisseaux anglais où
le Conquérant se dégage, ayant eu 80 hommes tués et 120 blessés.
Du 18 avril 1781 au 27
mai 1781, sur la frégate la Surveillante qui escorte au Cap-français
(Haïti) les bâtiments de l’armée de Rochambeau
Du 15 juillet 1781 au
17 janvier 1782, à bord de la frégate la Fée, escortant avec le
vaisseau l’Action avec un convoi de Port au Prince au Cap-Français.
La Fée, démâtée de ses mats de misaine et de beaupré, est obligée
d’abandonner le convoi pour se réparer, puis se remit en route mais
rencontra une frégate anglaise dont elle repoussa l’assaut
Lors du combat, il
reçut deux blessures
Le 21 octobre 1781,
enseigne de vaisseau, par promotion particulière pour faits de
guerre, sur témoignage de son commandant
Du 9 mars 1782 au 4 mai
1782, il est à bord du vaisseau le Bien-aimé lors de la campagne de
la Manche contre les Anglais, dans l’armée combinée
(franco-espagnole) commandée par Don Luis de Cordova
Du 4 octobre 1782 au 7
janvier 1783, à bord de La frégate la Nymphe, , de conserve avec
l’Amphion, conduit un convoi à la Martinique.
Arrivé à la Martinique,
la Nymphe fut employée en croisière et pris la corvette anglaise le
Raven.
Sur demande du vicomte
de Mortemart et du marquis de Bouillé, le commandement de la prise
lui est confié
Lieutenant de vaisseau
le 1er mai 1786
Du 16 octobre 1788 au
15 mai 1791, à bord de la frégate l’Engageante, de Brest à
Saint-Domingue
Ensuite employé à bord
de plusieurs bâtiments à l’époque critique de l’insurrection du
vaisseau le Léopard par ses marins et de l’assassinat de monsieur de
Codère, major du régiment du Port au Prince, lors de la révolte des
esclaves de Saint-Domingue en 1790-1791
Il se trouve alors en
danger de mort par sa fermeté à s’opposer, sur les ordres écrits de
monsieur de la Galissonnière, à l’établissement des municipalités et
à l’ouverture des dépêches du Gouvernement enlevées de vives forces
par les séditieux
Hostiles à la
République et à ses idées abolitionnistes quant à l’esclavage, de
nombreux colons blancs -mais aussi des officiers aux racines
antillaises dont les intérêts étaient clairement contre la
Révolution, vont rejoindre l’Armée des Princes en exil et combattre
la France révolutionnaire.
Émigré dès septembre
1791 il se rend en 1793 à la Martinique où flotte alors le drapeau
blanc, puis embarque en 1795 pour l’Espagne -où règnent les Bourbon
-et intègre la Marine espagnole en qualité de lieutenant de
vaisseau, et ce jusqu’en septembre 1799
Il se fixe ensuite à la
Martinique où il commandera, à partir de 1802, en qualité de chef de
bataillon, le corps de réserve des milices royales de la Martinique,
sous les ordres du capitaine général Villaret de Joyeuse.
Il est réintégré au
service de la Marine en décembre 1814 suite à la Restauration
Capitaine de frégate le
31 décembre 1814
Chevalier de
Saint-Louis en 1815.
Admis à la retraite le
1ernovembre 1817
Il se retire sur son
habitation-sucrerie des Trois-Ilets où il décède le 7 juillet 1819.
À noter qu’il assista,
le 10 juin 1807 aux Trois-Ilets où elle était décédée, aux obsèques
de Rose Claire Tascher de la Pagerie, née Des Vergers de Sanois,
mère de l’impératrice Joséphine de Beauharnais, née Marie Josèphe
Rose Tascher de la Pagerie, épouse de Napoléon 1er.
Sa veuve demande après
trente ans de veuvage, par l’intermédiaire de son fils, capitaine de
frégate en activité, la liquidation de sa pension de veuve, à
laquelle elle avait droit et qu’elle n’avait pas réclamée. Cette
demande a été rejetée par les ministres de la marine et celui des
finances en 1850. Après un pourvoi auprès du commissaire du
gouvernement, cette demande est totalement rejetée le 21 mai 1852
Remerciements Bernard Dulou
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