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- Officiers et anciens élèves -

 


Baron Louis Bertrand de LANGSDORFF

(1845 - 1903)

 

Source web

 

Né le 16 décembre 1845 à PARIS (Seine) - Décédé le 4 février 1903 à PARIS (Seine).

Fils d'Emile, officier de marine


Entre dans la Marine en 1861.

Aspirant de 2ème classe le 1er août 1863; port BREST.

Chevalier de la Légion d'Honneur le 8 décembre 1866.

Enseigne de vaisseau le 1er septembre 1867.

Lieutenant de vaisseau le 4 juin 1871. Au 1er janvier 1879, Officier d'ordonnance du Président de la République.

 

Etat-major du Président Mc Mahon / Premier en partant de la droite

 

 Officier de la Légion d'Honneur le 14 janvier 1879.

Démissionnaire la même année.

 

Remerciements Photo / Jean Casabianca

 

Complément d'information / Source Généanet / notes Généalogie G.C. DANIEL ROBILLARD :

BERTRAND DE LANGSDORFF, né en 1845, élève de l’École Navale en 1861 à 16 ans, il débuta sa carrière comme aspirant sur le « Montebello », basé à Toulon, puis il embarquait sur la « Victoire »pour participer à la malheureuse et imprudente expédition du Mexique comme attaché à l’état-major du premier chef du corps expéditionnaire impérial, le contre-amiral Jurien de la Gravière qui était arrivé à Véra Cruz le 7 janvier 1862 avec une flotte de 14 vapeurs et de 3000 hommes pour défendre l’infortuné Maximilien de Habsbourg à qui on avait suggéré l’idée saugrenue de devenir empereur du Mexique.

Bertrand de Langsdorff fut décoré pour sa conduite héroïque au fort de Mazatlán. Par la suite, revenu en France en 1867, il sera nommé à Cherbourg, puis à l’escadre de la Méditerranée.

Le 1er septembre 1869 alors que cette escadre est à Alger, il est présenté à l’impératrice Eugénie, en route pour Port Saïd, où elle va inaugurer le canal de Suez.

Dès la déclaration de guerre, en août 1870, sous les ordres de l’amiral Fourichon, son escadre va combattre dans la mer du Nord, c’est là qu’ils capturent une goélette allemande, le « Nicolaus » que Bertrand est chargé de ramener à Cherbourg, la tempête l’oblige à chercher refuge dans le port anglais d’ Héligoland, mais le pilote anglais ayant échoué ce bateau dans les passes de l’ile, Bertrand rentre à Cherbourg, sans sa prise de guerre, pour constater le désastre de Sedan.

En avril 1871, il est nommé lieutenant de vaisseau, officier d’ordonnance de Mac Mahon, il prend part au siège de Paris dans les fusiliers marins affectés à l’armée de Versailles.

En 1872, l’amiral Jurien de la Gravière, président de la Commission de tactique navale, le demande comme adjoint, il y reste un an, avant de retourner, une deuxième fois comme officier d’ordonnance de Mac Mahon, alors que celui-ci vient d’accéder à la Présidence de la République. Il a alors un rôle de représentation diplomatique, c’est ainsi qu’il fut chargé de faire visiter Paris au Shah de Perse, en voyage en France.

C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de la cousine germaine de Madame la Maréchale de Mac-Mahon, mademoiselle Alice d’Harcourt d'Olonde, une anglaise, fille du Duc d’Harcourt et apparentée à la famille Cavendish, duc de Devonshire, le mariage a lieu en 1874 à l’Élysée.

En 1876, il est nommé commandant du « Petrel », basé à Constantinople, dont le rôle diplomatique est de montrer le pavillon et donc, la présence française sur la mer Noire et sur le Danube.

Il revint à l’Élysée reprendre son poste près du président Mac Mahon pour le quitter, et démissionner de l’armée en 1879, car il refuse une affectation en Chine à une époque où il doit s’occuper de ses 3 enfants à Paris, car son épouse très impliquée dans une secte protestante, passera alors la majeure partie de sa vie en Angleterre avec Alain, l’avant dernier de ses fils.

Lorsque le maréchal de Mac Mahon aura démissionné de sa charge présidentielle en 1879, il s’éloignera des remous politiques qu’avaient créés cette démission à Paris pour se reposer chez les de Langsdorff à Fumel.

Un héritage conséquent lui venant de Maxime de Brane, le demi- frère de son père, lui permet alors un train de vie confortable.

Dorénavant, Bertrand partage sa vie, à s’occuper des biens, des domaines et du personnel qu’il possédait en fumelois, où il pouvait profiter de sa riche bibliothèque de 7000 volumes et du magnifique parc de son château, à voyager dans la famille anglaise de son épouse et à fréquenter la haute société parisienne dans les 3 cercles dont il était membre, lorsqu’il séjournait dans la capitale, dont le très sélect et prestigieux Jockey-Club. Son point d’attache étant alors son hôtel parisien de la rue Byron, puis, ce sera celui de la rue de Messine.

Personnalité départementale du parti conservateur, Bertrand fut le représentant pour le Lot et Garonne, du Comte de Paris, le prétendant orléaniste, celui-ci le convoqua à plusieurs reprises à Stowe House, sa résidence anglaise, pour qu’il lui rende compte de la situation dans ce département.

Il est élu conseiller général de 1886 à 1889, en remplacement de Mr. Fournier- Gorre, décédé, triomphant à cette occasion de Mr. Phillipot, banquier et maire en fonction de Fumel. A l’élection de 1889, il sera battu par le républicain, radical et futur sénateur Gaston Belhomme et ne se représentera plus. Il faut préciser qu’il s’attaqua, alors, à forte partie car il se heurta à l’activisme militant d’une société fondée en 1889, à l’occasion du centenaire de la Révolution, appelée la Société du Centenaire, forte de 120 membres qui permit de garder, dès lors, le canton aux républicains. Cette société se transforma en société mutuelle La Fraternelle qui existait encore sous ce nom en 1963, puis devint La Mutuelle, bien connue des fumelois.

En 1901, le baron ne pouvant plus oeuvrer dans le domaine politique, se manifeste sur le plan social en faisant édifier à ses frais un établissement scolaire, tenu par les frères maristes, qui ouvrira en novembre, sous l’autorité du père Croisier qui en est le directeur. Cette école ne durera que 18 mois, car le gouvernement d’Émile Combes ferme les écoles tenues par les congrégations en mai 1903, elle réouvrira quelques années plus tard, lorsque le conflit Église-État sera apaisé et l’immeuble deviendra, ensuite, le dispensaire de Fumel.

En 1902, il devient président de la Compagnie des Chemins de fer Éthiopiens qui construira la ligne Addis-Abeba – Djibouti dans laquelle, son fils Roger prendra, par la suite, une large part.

Quelques années auparavant, il avait déjà été le généreux donateur d'un vitrail pour la chapelle de l'hospice et d'un autre pour l'église de Fumel.

 

Extrait Gil Blas / 5 février 1903

 

 

Extrait Gil Blas / _ février 1903
 

Dossier Légion d'Honneur / Lien web

 

Remerciements photo / Jean Casabianca

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches et la mise à disposition de ses données

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm

 

 

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