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Officiers et anciens élèves -
Comte Guy François de KERSAINT de
COËTNEMPREN
(1703 - 1759)
Né le 7 juin 1703 à BRÉZAL en PLOUNÉVENTER (Finistère) - Décédé
le 21 novembre 1759 en mer lors de la bataille des Cardinaux.
Baptisé le 6 juillet à PLOUNÉVENTER (Finistère)
Fils de Jacques IV et de Yvonne-Catherine de PENTÈS.
Père d'Armand Guy Simon, GM 1755, de
Guy Pierre GM 1764.
Février 1722, entre aux Gardes-marine.
1723, sur le "GRIFFON" à SAINT-DOMINGUE.
1728, sur le "GRAFTON" qui participe au bombardement de TRIPOLI.
1730, il passe sur le "LYS" pour une croisière en Méditerranée.
Octobre 1731, Enseigne de vaisseau.
1737, sur la "VÉNUS", sur les côtes du MAROC.
1739-1740, en LOUISIANE, pour une campagne contre les Indiens
chickasaws.
Mai 1741, Lieutenant de vaisseau.
1742, sur la "NAÏADE" en mission au PORTUGAL.
1743, sur le "SUPERBE" en Manche.
1744, Commandant la "MÉDUSE", mission d'escorte de convois et
chasse aux corsaires.
1745, Commandant la "RENOMMÉE", il force le blocus anglais de
CHEDABOUCTOU en ACADIE, fait plusieurs prises dans un combat au
cours duquel il est blessé.
1746, sur le même bâtiment, escadre du Duc d'ANVILLE en ACADIE
où il livre plusieurs combats.
Janvier 1747, Capitaine de vaisseau.
1748-1750, Commandant l'"ALCIDE" dans l'Océan Indien.
1751, il passe sur l'"ILLUSTRE" à SAINT-DOMINGUE.
1755, Commandant le "FORMIDABLE", escadre de BREST.
1756, Commandant l'"INTRÉPIDE" et une escadre de 3 vaisseaux et
trois frégates, reçoit pour mission de s'emparer de tous les
navires anglais de la côte de GUINÉE.
Son bâtiment est attaqué le 21 octobre 1757, près des CAÏQUES,
par trois vaisseaux anglais pendant plusieurs heures, il se bat
avec la plus grande ardeur, et, quoique presque entièrement
désemparé, et atteint de neuf blessures, il força son ennemi à
la retraite.
Le 24 mars 1758, il reçoit une pension de 1 000 livres sur
l'ordre de Saint-Louis.
1759, Commandant la "THÉSÉE" vaisseau de 74 canons, il participe
21 novembre 1759, à la bataille des Cardinaux.
L'amiral HAWKE, après avoir coupé la ligne française, se
dirigeait sur le "SOLEIL-ROYAL".
Voyant cela, il manœuvre pour empêcher son chef d'être accablé.
Malheureusement, il néglige, dans un virement de bord, de faire
fermer les sabords de sa batterie basse, et le "THÉSÉE" s'abîme
dans les flots avec son vaillant commandant et ses 600 hommes
d'équipage dont deux de ses fils, Jacques Guy-François et
Guy-François.
Vingt-deux hommes seulement purent s'échapper à la nage.
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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