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Officiers et anciens élèves -
François Auguste de FRANCE-MANDOUL
(1813 - 1886)
Né le 2 mars 1813 à
CASTRES (Tarn) - Décédé le 20 septembre 1886 à MONTAUBAN (Tarn et
Garonne)
Issu d'une famille
protestante originaire de Montauban.
Frère de
Jean François Henri,
promotion 1826
Élève de l’École royale
de marine d’Angoulême en 1829
Il reçut le grade de
lieutenant de frégate avant d’être promu enseigne, puis lieutenant
de vaisseau.
Chevalier de la Légion
d’honneur le 8 janvier 1845
Il prit sa retraite en
1845.
François-Auguste de
France connut la notoriété pendant la conquête de l’Algérie.
Appartenant à
l’état-major du Loiret, il fut capturé par les hommes d’Abd-el-Kader
au cours d’une imprudente partie de chasse (12 octobre 1836).
Il resta prisonnier
jusqu’au 28 décembre 1836, date à laquelle il fut libéré par
échange.
Ayant vécu auprès de
l’Émir, qui atténua quelque peu les rigueurs de sa détention, il
publia, de retour en France, un intéressant récit : Les prisonniers
d’Abd el Kader ou cinq mois de captivité chez les Arabes (Paris,
1837).

Complément
L’enseigne de
vaisseau François-Auguste de France-Mandoul était chargé du détail à
bord des bâtiments faisant partie de la Station du Levant, dont les
missions étaient lourdes : ravitaillement des troupes françaises en
Grèce et en Algérie, transport de soldats et de passagers, transfert
de fonds, service du courrier destiné aux consuls... Il tenait pour
lui un journal minutieux, consacré non seulement à la navigation et
à la vie à bord, mais donnant aussi, avec talent, une description
des lieux de relâche. Son témoignage concernant les sites antiques
grecs livrés à l’abandon et au pillage est particulièrement
intéressant. Il porte un jugement sur les événements politiques en
une période incertaine pour la Grèce, qui vient d’accéder à
l’indépendance. À cette époque, le jeune roi Othon I er , prince
bavarois, établit difficilement son autorité et opère le déplacement
de sa capitale de Nauplie à Athènes. Parallèlement, l’auteur rend
compte des progrès de la conquête de l’Algérie (une partie de sa
famille était installée à Alger). L’armée d’Afrique remporte, ces
années-là, de difficiles succès, marqués par les expéditions de
Bouffarik et de Koléa (12 octobre 1832), l’occupation de Mostaganem
(28 juillet 1833), puis de Bougie (29 septembre 1833). Mais la
victoire du Sig est suivie par le gros échec des troupes du général
Trézel à La Macta, où se distinguent les guerriers d’Abd-el-Kader
(28 juin 1835). Mascara est investi, occupé et détruit en
novembre-décembre 1835.
Source web
Dossier Légion
d'Honneur /
Lien web
Remerciements Stéphane Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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