-
Officiers et anciens élèves -
Charles Marius Albert de DOMPIERRE
d'HORNOY
(1816 - 1901)

Né le
24 février 1816 à HORNOY (Somme) - Décédé le 20 mars 1901 à PARIS
(Seine)
Fils de Charles
François Victor et d'Adélaïde de FAYET
Marié le 17 mai 1859 à
PARIS (Seine) avec Jeanne Cécile de BASTARD-SAINT-DENIS
Père de
Gaston Charles,
promotion 1877
Entra, à presque 13 ans à
l'Ecole navale, en janvier 1829
Aspirant en octobre
1830
Elève de 1ère classe en
juillet 1831
Sur l' "IPHIGENIE" de
1831 à 1834
Fut nommé enseigne de vaisseau en
janvier 1834
Lieutenant
de vaisseau en décembre 1841
Chevalier de la Légion
d'honneur, le 26 avril 1845
Capitaine de frégate en
mai 1849
Assista au bombardement
de St Jean d'Ulloa (1838), fit les campagnes d'Afrique, de Crimée,
du Mexique ..
Officier de la Légion
d'honneur, le 12 aout 1854
Capitaine de vaisseau le 2
décembre 1854, pour avoir conduit sous le feu des batteries de
Sébastopol le vaisseau amiral qu'il montait, la Ville de Paris.

Commandant de la
station d'Islande, chef d'état-major de celle du Levant, membre du
conseil d'amirauté, il devint contre-amiral le 13 août 1864
Commanda le service d'honneur placé près de l'impératrice de Russie
pendant son séjour à Nice (1865), et fut appelé (1869) au poste de
directeur du personnel au ministère de la marine.
Après le 4 septembre,
le gouvernement de la Défense nationale lui confia l'intérim du
ministère de la marine, en remplacement de l'amiral Fourichon qui
avait suivi la délégation du gouvernement à Tours, il conserva ce
portefeuille pendant toute la durée du siège de Paris.
Le 8 février 1871, le
département de la Somme l'élut représentant à l'Assemblée nationale,
le 2e sur 11, par 102,072 voix sur 123,345 votants et 167,374
inscrits.
Il prit place à la
droite légitimiste, se fit inscrire à la réunion Colbert et aux
Réservoirs, et vota pour la paix, pour les prières publiques, pour
l'abrogation des lois d'exil, pour le pouvoir constituant de
l'Assemblée, pour la démission de Thiers, pour la circulaire Pascal,
pour l'arrêté contre les enterrements civils, pour le septennat,
pour le maintien de l'état de siège, pour le ministère de Broglie,
contre le retour du parlement à Paris, contre la dissolution, contre
l'amendement Wallon, contre l'amendement Pascal Duprat, contre les
lois constitutionnelles.
Il prit quelquefois la
parole, notamment pour enlever aux colonies le droit d'élire des
députés.
Nommé vice-amiral le 4
juin 1871, il fut appelé, au lendemain de la chute de Thiers, à
prendre le portefeuille de la Marine et des Colonies dans le nouveau
cabinet de Broglie (25 mai 1873), fut maintenu (26 novembre) dans le
cabinet remanié après l'organisation du septennat, et tomba avec lui
le 21 mai 1874.

Candidat aux élections
sénatoriales du 30 janvier 1876 dans la Somme, il fut élu, sur un
programme exclusivement conservateur, le 3e et dernier, par 482 voix
sur 936 votants.
Il siégea à la droite
de la chambre haute, et vota la dissolution de la Chambre demandée
(juin 1877) par le cabinet de Broglie-Fourtou.
Au renouvellement
triennal du 8 janvier 1882, il échoua dans la Somme avec 317 voix
sur 923 votants.
Aux élections
législatives du 4 octobre 1885, au scrutin de liste, porté sur la
liste conservatrice de la Somme, il fut élu, le 2e sur 8, par 68,945
vu sur 133,484 votants et 158,196 inscrits, reprit sa place à
droite, parla sur les questions concernant la marine, condamna
l'emploi des petits torpilleurs en haute mer, et vota contre les
ministères républicains qui se succédèrent au pouvoir.
Lors de la demande
d'enquête déposée par M. Michelin sur les causes et les
responsabilités de l'expédition du Tonkin, il se sépara de la droite
qui vota pour, et déclara s'abstenir « pour ne pas affaiblir la
portée du verdict rendu par les électeurs eux-mêmes contre les
fauteurs de l'expédition. »
Dans la dernière
session, il s'est prononcé contre le rétablissement du scrutin
d'arrondissement, pour l'ajournement indéfini de la révision de la
Constitution, contre les poursuites contre trois députés membres de
la Ligue des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne restrictif
de la liberté de la presse, contre les poursuites contre le général
Boulanger.
Retraité comme
vice-amiral le 1er décembre 1878
Commandeur de la Légion d'honneur du 30 décembre 1858, et
grand-officier du 10 juillet 1869.
Grand-cordon de St-Stanislas de
Russie en 1865
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et
Cougny (1889)
Complément






Source / Bulletin de la
Société d'émulation d'Abbeville (1888)


Source web
Autres informations
Dossier Légion d'honneur /
Lien web
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements Stéphane Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
Retour Officiers
et anciens élèves
|