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Officiers et anciens élèves -
François Henri de COULOMBE
(1689 - 1750)
Né le 24
septembre 1689 - Décédé le 19 mai 1751 à RENNES (Ille et vilaine)
Fils de
Valentin Hyacinthe (+ 1705 à Brest), capitaine de vaisseau et
commandant des gardes de la marine à Brest et d'Agnès d'AUVERGNE
Il entre
dans les gardes de la marine le 1er janvier 1702.
Il est
embarqué sur l’Agréable en 1702, le Vainqueur en 1703, le Trident
puis le Torrent en 1704, le vaisseau l’Ardent en 1705.
1er
novembre 1705 : il est nommé enseigne de vaisseau.
Il sert
sur l’Insensée en 1706, l’Astrée et la Nymphe en 1707.
Il assure
le commandement de l’Hermine en 1710 et sert sur le vaisseau de 66
le Glorieux en 1711.
Il prend
part avec ce dernier, pendant la Guerre de Succession d’Espagne, à
la prise de Rio de Janeiro (21 septembre 1711) par les forces sous
les ordres de DUGUAY TROUIN.
25
novembre 1712 : il est nommé capitaine de brûlot.
1719 : il
reçoit le commandement du Triton.
6 décembre
1720 : il est promu lieutenant de vaisseau.
23 décembre 1721 : il est fait
chevalier de l’Ordre royal de St Louis.
1722 : il assure successivement le
commandement du Portefaix, du Protée et de l’Eclatant.
1728 : il commande l’Elisabeth,
l’Achille et le Jason.
6 décembre 1731 : il est promu
capitaine de vaisseau.
Il commande la Somme en 1731-1732, le
Fleuron et la Vénus en 1734, le Triton en 1735, la Gloire en 1736,
La Venus à nouveau en 1737-1738, l’Amazone en 1740, l’Argonaute en
1741, et l’Eclatant en 1744.
1er janvier 1745 : il est nommé
commissaire général d’artillerie.
Il reçoit le commandement de l’Alcide
en 1745 et celui du vaisseau de 64 l’Ardent en 1746.
Juin-octobre 1746 : il participe à
l’expédition désastreuse du duc d’Anville, commandant une escadre
chargée d’aller reprendre la forteresse de Louisbourg, en Acadie,
qui avait été Prise par les Anglais en 1745.
L’escadre est décimée par une épidémie
de Typhus et une partie de la flotte est dispersée par des tempêtes
avant d’arriver à Chibouctou (Halifax).
L’Ardent, encombré de 400 malades,
ayant perdu 50 hommes, COULOMBE prend le parti de se laisser porter
en France par les vents.
Il peut y parvenir en capturant un
navire anglais et utiliser son équipage.
Le 12 octobre il parait en vue de Belle
Ile, mais à l’issue d’un combat contre des bâtiments ennemis, il est
contraint, le lendemain, de s’échouer près de Quiberon.
Congé absolu avec 2400 livres sur la
Marine, 600 livres sur les Invalides et 1000 livres sur le Trésor
royal.
SOURCES : Anne Mezin, Correspondance
des consuls de France à Cadix 1666-1792, Archives Nationales.
Remerciements Patrick Labail
Remerciements Stéphane Giran
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