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Officiers et anciens élèves -
Gabriel de CLIEU (Sr de DERCHIGNY)
(1687 - 1774)
Famille originaire de la région de
Dieppe. Nom orthographié aussi : Declieux, des Clieux, Desclieux.
Né en mai 1687 à DIEPPE
Fils de Mathieu et de
Rachel de BAULDRY. Décédé à Paris le 29 novembre 1774.
Marié quatre fois :1- à
Fort Royal en 1711 avec Marie Colombe de MALLEVAULT de la VARENNE
2-à La Guadeloupe en 1728 avec Marie RIGOLET 3- en 1737 avec Luce
Nicolas de BOURG 4- en 1770 avec Marie Elisabeth le ROUX de FAY.
27 mars 1702 : Garde
Marine à Rochefort.
1er novembre 1705 :
enseigne de vaisseau.
3 avril 1713 :
capitaine réformé à La Martinique.
22 janvier 1717 :
capitaine en pied.
Juillet 1717, il
participe activement au Gaoulé, terme caraïbe signifiant « tumulte
». Insurrection d’officiers, grands habitants de la Martinique qui
eut pour cause la volonté autoritaire des agents du Roi d’imposer
l’abandon de certaines cultures et surtout le commerce avec
l’étranger (« l’Exclusif »).
Elle se manifesta par
l‘arrestation et l’expulsion de l’île du Gouverneur et de son
Intendant et se termina par un procès des principaux insurgés.
28 juin 1718 :
Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St Louis.
30 janvier 1725 : Major
à Marie Galante.
19 mars 1726 : Major à
La Martinique.
24 juin 1726 :
Lieutenant de Roi à Fort Royal, Martinique.
1er juin 1737 :
Gouverneur de La Guadeloupe.
27 avril 1743 :
Lieutenant de vaisseau.
1er octobre 1744 :
Lieutenant de Roi au Gouvernement Général des Isles du Vent.
10 juillet 1746 :
Capitaine de vaisseau.
Août 1750 : Commandeur
de l’Ordre de St Louis avec 3000 livres sur le Trésor Royal et 3000
sur les Invalides.
1er septembre 1752 :
retiré, ordre de passer au Havre. Inspecteur des gardes côtes.
1759 : commandement des
batteries flottantes lors du bombardement du Havre par la flotte
britannique de l’Amiral RODNEY.
Gabriel de CLIEU à
l’origine de l’introduction de la culture du café à La Martinique.
En juillet 1714 le
Bourgmestre d’Amsterdam offrit un plant de caféier au Roi Louis XIV,
cultivé au Jardin Royal de Paris.
Deux caféiers faits de
boutures furent déposés dans les serres du jardin botanique de
Rochefort et furent confiés en 1721 à de CLIEU pour les transporter
à La Martinique. (1723 et 1726 selon d’autres sources. C’est
seulement le 27 novembre 1727 que de CLIEU informe le Conseil de
Marine que les plantations de caféiers tirent leur origine
d’arbustes qu’il avait importés six ans plutôt).
Au fil du récit du
voyage des plants, on apprend que le navire fut attaqué par un
pirate, qu’un marin malveillant abima un plant et qu’un manque d’eau
se faisant sentir à bord, de CLIEU se priva chaque jour de la ration
d’eau qui lui revenait pour arroser ses caféiers.
Arrivé, un pied qui
survécut fut planté, et se développa avec succès, dans sa propriété.
La culture se répandit
à La Martinique et dans d’autres colonies, notamment chez les
«petits habitants» qui, ne possédant pas d’esclaves, ne pouvaient
pas cultiver la canne à sucre.
Les Antilles françaises
sont devenus, jusqu’à la Révolution, un important producteur et
exportateur de café.
A Dieppe, une rue porte
le nom de Gabriel de CLIEU.
Sources : ANOM,
alphabet Laffilard. Annales Maritimes et Coloniales vol 5
(1820).Notice sur le Chevalier de CLieu et bibliographie du café,
Louis Dubois, 1855.Histoire du café, Frédéric Mauro. Terres de café,
Michelle Jeanguyot, Martine Séguier, Daniel Duris, google book, (illustrations).Généalogie
Histoire Caraïbes, no 63 sept. 1994.
Remerciements Patrick Labail
Remerciements Stéphane Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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