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Officiers et anciens élèves -
Louis Antoine de CIPIERES
(1729 - 1793)
Né le 19 juin 1729 à MARSEILLE (Bouches
du Rhône) - Décédé le 15 octobre 1793
Fils de
Jean Bruno de Cipières et de
Madeleine d’Erve
Épouse le 28 août 1764 à Saint-Martin
de Marseille, Marie (Anne) du BOURGUET
Garde de l’étendard à Marseille le 18
mars 1743
Garde du pavillon le 1er janvier 1749,
Enseigne de vaisseau le 23 mai 1754,
Enseigne des gardes le 18 mai 1756,
Lieutenant des vaisseaux du roi le 17
juillet 1757,
Chevalier de l’ordre royal et militaire
de Saint-Louis en 1763,
Commandant des gardes du pavillon
amiral de Toulon le 1er octobre 1764,
Se retire du service à Marseille le 13
août 1765 avec une pension de 1000 livres,
Élu membre de l’Académie de peinture de
Marseille en 1765,
Maire de Marseille le 29 octobre 1775,
jusqu’au 28 octobre 1777
Député de la noblesse de la
sénéchaussée de Marseille à l’Assemblée nationale en 1789
Vote parmi les gentilshommes les plus
dévoués au roi et doit émigrer.
Qualifié chevalier et marquis de
Cipières,
Autres biographies :
Qualifié chevalier et
marquis de Cipières, officier de marine, fut successivement garde de
l’étendard à Marseille le 18 mars 1743, garde du pavillon le 1er
janvier 1749, enseigne de vaisseau le 23 mai 1754, enseigne des
gardes le 18 mai 1756, lieutenant des vaisseaux du roi le 17 juillet
1757, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis en
1763, commandant des gardes du pavillon amiral de Toulon le 1er
octobre 1764, se retire du service à Marseille le 13 août 1765 avec
une pension de 1000 livres, , il élu membre de l’Académie de
peinture de Marseille en 1765, maire de Marseille le 29 octobre
1775, jusqu’au 28 octobre 1777, député de la noblesse de la
sénéchaussée de Marseille à l’Assemblée nationale en 1789vote parmi
les gentilshommes les plus dévoués au roi et doit émigrer. Son hôtel
à Marseille, rue Lafont, fut saisi et mis à la disposition de la
famille Bonaparte. Il avait épousé le 28 août 1764 à Saint-Martin de
Marseille, alors demeurant rue de Rome paroisse Saint-Ferréol, Marie
(Anne) du BOURGUET fille de Jean Louis, écuyer, et de Marie Anne
DESAVY, demeurant rue du Tapis Vert paroisse Saint-Martin, présents
Laurent Bonnet ecclésiastique, Melchion Gaignard, prêtre,
Jean-François Testanier ecclésiastique, noble Laurent Darlhac, et
l’abbé de Cipières. Elle meurt le 12 avril 1774 à Marseille de
suites de ses couches, ensevelie le lendemain dans l’église des R.P.
Cordeliers paroisse Saint-Ferréol.
Extrait de Wikipédia
Biographie
Parcours professionnel
Louis Antoine de
Cipières était officier de vaisseaux, commandant des gardes du
pavillon de la marine à Toulon.
Parcours politique
Au niveau local
Il est élu maire de
Marseille le 29 octobre 1775. Il conserve cette fonction jusqu'au 28
octobre 1778.
La situation est
difficile à Marseille du fait d'une succession de faillites. La
chambre de commerce de Marseille, en accord avec les échevins, fait
afficher un avis remettant en vigueur un arrêt de 1730 qui
interdisait l'entrée de la bourse aux faillis.
Il se préoccupe de la
création d’une place royale qui devait se trouver à l’intersection
de la rue Paradis et de la Canebière. Ce projet existait depuis
longtemps et la ville avait réservé les terrains mais n’avait pas
versé les indemnités aux propriétaires. Cipières proposa de
construire à cet emplacement une annonerie c'est-à-dire un magasin
pour la vente des blés, avec à l’étage des locaux pour l’Académie
des belles lettres et des Beaux Arts. La ville aurait vendu les
locaux qu’elle possédait rue du poids de la farine, rue toujours
existante, ce qui aurait permis d’acheter les terrains nécessaires
au projet présenté. Dans sa séance du 4 décembre 1776 la
municipalité repoussa ce projet qui avait l’inconvénient d’empêcher
la création d’une place suffisamment grande qui fut réalisée
ultérieurement et qui est actuellement la place du général de
Gaulle.
Au niveau national
Avec André Louis Esprit
de Sinéty, Louis Antoine de Cipières fut député de la noblesse aux
Etats Généraux réunis le 2 avril 1789 par Louis XVI. Il siège à
droite. Il démissionne le 9 février 1791.
Il était membre de
l’Académie de peinture, sculpture et architecture de Marseille. Il
possédait au numéro 11 de la rue Lafon un hôtel particulier. Il fut
mis à la disposition des trois sœurs de Bonaparte et de sa mère
Laetitia





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