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Officiers et anciens élèves -
Olivier de BURETEL de CHASSEY
(19.. - ....)

Entre à l'Ecole navale en 1981
Fils de Guy, promotion
1954 et petit-fils de Jean Marie Raoul, promotion 1925
Capitaine de vaisseau (R)
Complément / Article presse du 1er octobre 2014 / La Nouvelle
République
Ancien officier de marine, Olivier de Chassey va désormais diriger
la profonde restructuration de l’usine de Joué-lès-Tours. En
stratège.
Son oncle, légionnaire en Indochine, a donné son nom à une promotion
de Saint-Cyr, gage de sa valeur militaire. Capitaine de vaisseau,
ancien commandant de la base aéronavale de Nîmes-Garons, Olivier de
Chassey a quitté la marine nationale pour Michelin. Chargé de
développer les méthodes de management quotidien de la performance –
« Michelin Manufacturing Way » – à l'usine de Cholet, il devient
ensuite directeur des produits semi-finis. Il vient de prendre ses
fonctions sur le site tourangeau avec une double mission : «
Déconstruire les 20 ha que nous allons céder et faire en sorte que
tous les salariés trouvent leur destin. »
Frappée l'an dernier par un plan de 726 suppressions de postes,
l'usine de Joué a entamé sa restructuration : 200 personnes y
travailleront dans trois activités : la fabrication des tissus
métalliques et textiles, celle des flaps (ces bandes de caoutchouc
qui protègent la chambre à air de la jante) et enfin, les membranes
de cuisson. « C'est cette dernière compétence qui a permis de
maintenir l'usine ici », révèle Olivier de Chassey. Plus de 20 M€
seront investis dans ces ateliers.
Aujourd'hui, 540 personnes sont encore présentes à Joué (*), 90
suivent les ateliers de transition professionnelle et 280 ont quitté
l'entreprise.
Le compte à rebours a commencé. Le dernier pneu poids lourds sortira
des chaînes fin décembre. « Ensuite, nous entrerons en phase de
démontage des machines. Les bâtiments seront vides à l'été 2015.
Suivra la déconstruction en octobre. L'aménagement du nouveau site
sera achevé à l'été 2016, sur une dizaine d'hectares, côté nord. »
Que deviendra alors l'espace libéré ? « Nous souhaitons vendre trois
bâtiments en l'état, répond Olivier de Chassey. Pour le reste, nous
sommes en phase de concertation avec la préfecture, Tour(s) plus et
le maire de Joué-lès-Tours pour savoir à qui nous allons confier
l'ingénierie des projets. L'idée de départ, c'est d'y reconstituer
des emplois. » La prochaine réunion se déroulera fin novembre.
(*) L'usine produit actuellement 300 pneus par jour, soit le dixième
de ses capacités.
Bruno Pille
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