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Ingénieurs du Génie maritime -
Jean Joseph de BOISSIEU
(1755 - 1846)
Né le 27 août 1755 à ROCHEFORT (Charente Maritime). Décédé le 7
février 1846 à PARIS (Seine)
Fils de Hugues Antoine PERRIN de BOISSIEU, commissaire aux écritures
de la Marine, et de Catherine DELBOS.
Marié avec Suzanne HOMBERG.
23 novembre 1770 : il est commis de la Marine à Rochefort.
1775 : il est aide-commis, embarqué sur la corvette la Sylphide.
1776 : il est embarqué sur le Courtier.
1er avril 1777 : il est aspirant élève ingénieur.
1er juillet 1778 : il est élève ingénieur.
21 août 1780 : il est nommé sous ingénieur de la Marine.
1782 : il est embarqué sur la frégate l’Aigle. Il est fait
prisonnier à l’issue d’un combat le 11 octobre.
21 mai 1790 : il est promu ingénieur de la Marine.
le 20 novembre 1791 il est détaché à Hambourg
1792 : il quitte le service.
Février 1793-Décembre 1796 : il est inspecteur des hôpitaux aux
armées de terre.
Janvier-octobre 1797 : il est inspecteur des approvisionnements aux
mêmes armées.
Avril 1798 : il est chef de la comptabilité des ordonnances de
l’Armée dite d’Angleterre.
10 juillet 1801 : il réintègre la Marine, nommé ingénieur de
deuxième classe.
Avril 1804 : il est promu Ingénieur de première classe.
1814-1818 : il est nommé Directeur de la première division
forestière, en poste à Paris.
18 août 1814 : il est fait Chevalier de la Légion d’honneur.
24 août 1814 : il est fait Chevalier de l’Ordre royal et militaire
de St Louis.
22 novembre 1821 : il est créé baron (il est nommé SALVAING de
BOISSIEU).
Demeure 52 rue des Mathurins à Paris
Il prend part à la création de la Compagnie des mines, forges et
fonderies du Creusot et de Charenton en 1828.
Il quitte ses fonctions en 1830.
Mort le 7 février 1846, à Paris, il est inhumé au cimetière du
Père-Lachaise (13e division)2. A son décès, il laisse une succession
de près de deux millions francs, dont 616 hectares de terres.
Extrait Gazette nationale ou le Moniteur universel / 10 février 1846
Dossier Légion d'honneur /
Lien web
SOURCES : Base Léonore : LH/272/29.
Remerciements Patrick Labail
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