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Officiers et anciens élèves -
Louis Albert Aymar Léon Marie de BLOIS de La CALANDE
(1880 - 1945)
Né le 15 février 1880 au château
de la Roche-Jacquelin, à DAUMERAY (Maine-et-Loire)- Décédé le 27
décembre 1945 au Château de la Douve, près Bourg-d'Iré
(Maine-et-Loire).
Entre dans la Marine en 1898
Aspirant le 5 octobre 1901
Aux 1er janvier 1902, 1903, port BREST.
Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1903.
Au 1er janvier 1904, en instruction à
l'École des Fusiliers Marins à LORIENT.
Officier breveté Fusilier.
Au 1er janvier 1906, sur le croiseur
"DESCARTES", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Jean AMET).
Versé dans le cadre de réserve le 15
mai 1908, port LORIENT.
Le 27 août 1914, Enseigne de vaisseau
de 1ère classe de réserve Officier Adjoint à l'État-Major du 2ème
Bataillon du 2ème Régiment de Fusiliers Marins.
Idem le 14 octobre 1914.
Cité à l'ordre de l'Armée navale : "
Blessé deux fois. Officier énergique et plein de sang-froid.".
Chevalier de la Légion d'Honneur.
Croix de Guerre.
Lieutenant de vaisseau de 1ère classe
de réserve le 12 décembre 1915.
Au 1er janvier 1917, port LORIENT.
Il fut ensuite
nommé officier d'ordonnance de l'Amiral Lacaze, Ministre de la
Marine, pour le rester jusqu'en 1917 où il obtint le commandement de
la 5e batterie de canonniers-marins.
Dessin de Georges Lacaze
(frère de l'amiral)
Remerciements François Schwerer
Il fut réformé en 1919 pour
blessures de guerre.
Il avait été successivement décoré de la Légion
d'honneur (chevalier puis officier) et des Croix de guerre française
et belge.
Sa carrière politique commença après la guerre où ses compatriotes
l'élurent, en 1919, conseiller municipal et maire de Bourg-d'Iré.
Trois ans plus tard un siège de sénateur étant devenu vacant dans le
Maine-et-Loire, par suite du décès de M. Bodinier, Louis de Blois
l'emporta à l'élection partielle du 19 novembre 1922, au deuxième
tour de scrutin, par 484 voix contre 269 à son concurrent le plus
favorisé, M. Georges de Grandmaison. Il fut réélu aux
renouvellements des 6 janvier 1924 et 16 octobre 1932, au premier
tour de scrutin par 644 et 553 voix. Il ne s'inscrivit à aucun
groupe.
Membre de la Commission de la marine, il participa à de nombreux
débats ayant trait plus spécialement aux affaires militaires, ou
maritimes, et parmi lesquels on peut citer : la perte du Cuirassé «
France », le recrutement de l'armée, l'exécution du traité de
Versailles, le régime des pensions (1923) ; les inondations de la
Seine, l'élection des députés, les ressources fiscales, l'emploi
obligatoire des mutilés de guerre, la conférence de Londres, le
traité de paix de Lausanne, le quatrième centenaire de Ronsard
(1924) ; le budget du Ministère de la guerre de l'exercice 1925, la
politique de la France au Maroc, en Syrie ; l'équilibre de la
trésorerie (1925) ; le budget du Ministère de la Guerre des
exercices 1926 et 1927, les accords de Locarno, les récompenses
nationales pour les Associations de mutilés (1926).
En 1927, il entra à la Commission de l'armée et devint secrétaire de
la Commission de la marine. Il se fit entendre dans la discussion
des budgets de la guerre et de l'intérieur de l'exercice 1928, et
dans celle concernant les secours à accorder aux victimes de
calamités publiques.
En 1928, il prit la parole sur l'organisation générale de la Nation
pour le temps de guerre, sur le recrutement de l'armée, sur les
menées révolutionnaires, sur les cadres et effectifs de l'armée, sur
la loi monétaire, sur l'avancement dans l'armée, sur l'organisation
de l'éducation physique, sur l'organisation des différents corps de
l'armée de mer.
En 1929, il discuta des accords de La Haye ; en 1930 de la réforme
du baccalauréat, des assurances sociales, des officiers
d'administration de l'aéronautique, des récompenses à accorder aux
combattants volontaires de la guerre 1914-1918, des établissements
de l'artillerie, des accords internationaux de La Haye.
En 1931, il participa à de nombreuses discussions portant sur: les
emprunts des colonies, la Compagnie Aéropostale, les budgets de
l'instruction publique, des pensions, de l'intérieur, des
Beaux-arts, le plan Young, le programme naval, la viticulture et le
commerce des vins, l'outillage national.
En 1932, il se fit entendre sur ; le recrutement de l'armée, le
budget de la Marine militaire, celui de l'Air, le rétablissement de
l'équilibre budgétaire, la conversion de divers fonds publics.
En 1933, il entra aux Commissions des finances, de l'Algérie et de
l'air, et parla sur : la sécurité de la navigation maritime, la
réduction du nombre des officiers, la réduction des traitements, les
ouvrages de côtes, les contrôleurs de la marine, le marché du blé,
l'amnistie fiscale.
En 1934, on l'entendit sur : la politique extérieure du
Gouvernement, la loi de finances, la défense du marché du blé, la
protection de l'épargne, la protection de la marine marchande, les
grands travaux contre le chômage, les écoles normales, l'office
général des assurances sociales, la suppression de sous-préfectures.
En 1935, sur : les fonds de chômage, le recrutement des militaires
servant par contrat, les accords de Naples, la défense Nationale, le
traité franco-italien, les pouvoirs exceptionnels, le lait et les
produits résineux, les baux à ferme, les ligues, la loi de finances,
le budget de l'intérieur.
En 1936, il parla du pacte franco-soviétique, de l'adaptation du
statut militaire à la période des années creuses, des emprunts ou
émissions du Trésor, des traitements et cumuls des fonctionnaires,
des sanctions à prendre à l'égard de l'Italie, du respect des
institutions républicaines, de la loi monétaire, de la réforme
fiscale.
En 1937, il intervint dans les discussions sur : le complot
communiste, l'accord anglo-italien, l'émission, d'un emprunt à
options de change, les assurances sociales dans l'agriculture, la
réglementation des Halles centrales, et il entra cette même année à
la Commission des affaires étrangères.
En 1938, on l'entendit sur : les procédures de conciliation et
d'arbitrage, la caisse autonome de la Défense Nationale, le budget
de la guerre et la défense des territoires d'outre-mer. En 1939, sur
: la politique extérieure du Gouvernement, les pouvoirs spéciaux
demandés par le Gouvernement, l'assistance aux réfugiés espagnols,
l'organisation de la Nation en temps de guerre, et il fut nommé
vice-président de la Commission de la marine. En 1940, il participa
aux débats sur : l'organisation de l'agriculture pendant la guerre,
l'utilisation rationnelle et équitable des mobilisés, les menées
hitléro-communistes, la révision des lois constitutionnelles.
Le 10 juillet 1940, à Vichy, il vota les pouvoirs constituants au
Maréchal Pétain. L'intense activité du sénateur n'empêchait pas
celle de l'homme de lettres. Soit sous son nom, soit sous le
pseudonyme d' « Avesnes » il publia nombre d'essais, de romans et de
recueils de contes et de nouvelles : « Journal de bord d'un aspirant
» (1904) couronné par l'Académie française ; « La vocation » (1914),
Grand prix du roman de l'Académie française ; « Contes pour lire au
crépuscule » (1908); « En face du soleil levant » (1909); «Feuilles
d'avant la tourmente » (1917) ; «L'Ile heureuse » (1920) ; « Au
soleil d'or, au printemps vert» » (1926) ; «Le culte de l'énergie
française » (1928) ; « Luttons pour les défenses sociales et
internationales - Eléments d'ordre- Germes de désordre » (1928) ; «
France ou planète » (1930) ; « Dix ans au Parlement » (1922-1932) ;
« La défense des intérêts français » (1932).
Il collabora en outre au Correspondant, à la Revue des Deux Mondes,
à la Revue hebdomadaire, à l'Eclair, au Figaro, au Gaulois.
Il était président d'honneur de l'Académie d'Angers.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly
(1960/1977)
Source web
Remerciements François Schwerer
Remerciements Stéphane Giran
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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