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Officiers et anciens élèves célèbres -
Louis René Charles Marie DARTIGE du FOURNET
(1856 - 1940)
Né le 2 mars 1856 à
PUTANGES PONT ECREPIN (Orne) - Décédé le 17 février 1940 à PERIGUEUX
(Dordogne)
Inhumé au cimetière de
SAINT-CHAMASSY (Dordogne).
Entre dans la Marine en
1872 (port BREST)
Aspirant le 5 octobre
1875, il embarque sur le "RICHELIEU", Escadre d'évolutions en 1876.
En 1877, sur la frégate
"ISIS", pour une campagne sur les côtes occidentales d'AFRIQUE.
Enseigne de vaisseau le
20 juin 1878, il passe sur le "BEAUMANOIR", Station d'ISLANDE.
Au 1er janvier 1879, en
résidence à BREST.
En 1881, à bord de
l'aviso de station "PARSEVAL", Division navale de la COCHINCHINE
(Cdt Hippolyte PONTILLON).
Lieutenant de vaisseau
le 27 janvier 1883.
Au 1er janvier 1885,
sur le croiseur "VILLARS", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Sylvestre
VIVIELLE).
Chevalier de la Légion
d'Honneur le 28 décembre 1885.
Au 1er janvier 1886,
Second sur l'aviso "BOUVET", Division navale de l'Atlantique Nord
(Cdt Louis BOREL de BRÉTIZEL).
En 1889, en service à
la Direction des défenses sous-marines du 5ème arrondissement
maritime à TOULON.
En janvier 1891,
Officier d'ordonnance du Ministre de la Marine.
En 1893, Commandant la
canonnière "COMÈTE", Division navale d'Extrême-Orient.
Il se distingue lors du
conflit avec le SIAM et est promu à titre exceptionnel Capitaine de
frégate le 18 septembre 1893.
En 1894-95, Second sur
le "BORDA", École navale à BREST.
En 1897, Second sur le
"POTHUAU", Escadre du Nord.
Officier de la Légion
d'Honneur le 31 août 1897.
Au 1er janvier 1899,
Commandant le croiseur "SURCOUF", auprès du Vice-amiral Jean
SALLANDROUZE de LAMORNAIX, Commandant en chef l'Escadre du Nord.
Au 1er janvier 1901,
Commandant le croiseur "D'ENTRECASTEAUX", en réserve spéciale à
TOULON, puis à la Division navale d'Extrême-Orient, participant aux
opérations sur les côtes de CHINE.
Capitaine de vaisseau
le 18 avril 1901.
Au 1er janvier 1903, en
résidence à CHERBOURG.
Au 1er janvier 1904,
sur le croiseur cuirassé "MONTCALM", Chef d'État-Major auprès du
Vice-amiral Carles BAYLE, Commandant en chef l'Escadre
d'Extrême-Orient.
Au 1er janvier 1906,
port TOULON.
Le 1er juin 1908,
Sous-chef d'État-Major du 5ème arrondissement maritime à TOULON.
Contre-amiral le 9
septembre 1909.
Le 16 avril 1910, Major
général du 4ème arrondissement maritime à ROCHEFORT.
En avril 1911,
Commandant une division de la 1ère Escadre, pavillon sur le
"JULES-FERRY", puis sur le "LÉON-GAMBETTA".
Il effectue une
campagne en Méditerranée orientale pendant la guerre des Balkans.
Commandeur de la Légion
d'Honneur le 10 juillet 1913.
Vice-amiral le 28
novembre 1913.
Préfet maritime
d'ALGÉRIE et de TUNISIE jusqu'en août 1914.
En 1915, Commandant la
3ème Escadre, pavillon sur le "SAINT-LOUIS".
En septembre 1915,
Commandant l'Escadre des Dardanelles, pavillon sur le "FRANCE".
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Extrait Ouest-France / 6
septembre 2015
Remerciements Guy Fralo
Le sauvetage des
Arméniens du Djebel-Moussa Extrait de marins à la bataille de Paul
Chack, volume3, Méditerranée
En octobre, Commandant
en chef l'Armée navale.
Il dirige l'évacuation
de l'Armée serbe.
Grand Officier de la
Légion d'Honneur le 8 janvier 1916
Croix de Guerre 14-18 avec
palme
Citation à l'ordre de
l'Armée navale :"Commandant en chef l'armée navale. A fait preuve
des plus belles qualités militaires, tant dans l'exercice de son
commandement actuel que dans ceux de l'arrondissement
Algéro-tunisien et l'escadre de Syrie.".
Le 1er décembre 1916,
trop confiant en la parole du Roi CONSTANTIN de Grèce, il dirige le
débarquement des Fusiliers Marins à ATHÈNES, lesquels tombent dans
un véritable guet-apens.
Un vif conflit l'oppose
alors à l'amiral LACAZE, Ministre de la Marine qui l'accuse de
faiblesse et d'imprudence, il est démis de ses fonctions le 11
décembre et versé dans le cadre de réserve en février 1917.
Extrait Le petit journal
/ 19 novembre 1916
Remerciements Pascal
Boisson
Dossier Légion
d'honneur /
Lien web
Autres informations :
Louis René Charles
Marie Dartige du Fournet, né à Putanges dans l'Orne le 2 mars 1856
et mort à Périgueux en Dordogne le 16 février 1940, est un
vice-amiral français.
Il est né Louis Dartige, mais son père, Louis Auguste Dartige
(receveur de l'enregistrement et des Domaines), est autorisé par
décret présidentiel, en 1877, à ajouter du Fournet au nom de
famille, relevant le nom porté par l'une de ses aïeules maternelles
et rappelant le château du Fournet à Saint-Judoce, en
Ille-et-Vilaine, où vivait son père (le château abrite toujours un
portrait du vice-amiral Dartige du Fournet) ; sa mère était Sidonie
Olympe Mourin d'Arfeuille. Il se maria avec Marie Vauquelin de la
Rivière puis avec Edmée de la Borie de la Batut.
Frère de
Charles Auguste Pierre Louis
Il entre en 1872 à l'École navale, dont il sort major. Lors de la
campagne de Siam, en 1893, commandant la frégate La Comète, il force
la passe de Ménam (fort Paknam) pour dégager le port de Bangkok.
La
France hérite ainsi de la rive gauche du Mékong (le Laos). Il
devient second sur le croiseur-cuirassé Pothuau, puis il commande le
croiseur Surcouf de l'escadre du Nord.
En 1909, il est nommé
contre-amiral. Il participe à la guerre des Balkans (1912-1913) à la
tête de la flotte française et il est nommé vice-amiral.
Extrait Ouest-France / 1913
Lors de la
Première Guerre mondiale, en février 1915, il est nommé à la tête de
la troisième escadre française qui vient d'être créée. Basée en
Syrie, cette escadre est chargée de faire appliquer le blocus des
côtes turques décrété en août 1915. Le 5 septembre 1915, les
Arméniens retranchés sur le Musa Dagh (Musa Dagh ou "Mont-Moïse")
réussissent à attirer l’attention d’un bateau français, le croiseur
Guichen, au nord de la baie d’Antioche, avec un drap blanc marqué
d’une croix rouge.
L’amiral Dartige du Fournet sollicite des
instructions auprès de l’état-major. Sans réponse précise, c’est
finalement sous sa responsabilité que, les 12 et 13 septembre, 4 080
Arméniens sont embarqués sur la Foudre, le D’Estrées, le Guichen,
l’Amiral Charner et le Desaix. Les marins français de la 3e escadre
donnent le meilleur d’eux mêmes pour réussir cette évacuation, sur
Port Saïd, en Égypte, où les rescapés sont accueillis, gardant
toutefois le nom de Mussalertsi (enfants du mont Mussa). Dartige du
Fournet prend par la suite le commandement en chef des flottes
alliées d'Orient qui vont agir dans le Bosphore.
Extrait Ouest-France /
13 octobre 1916
Extrait Ouest-France /
1er décembre 1916
Extrait Ouest-France /
12 décembre 1916
Il est démis de ses fonctions par le ministre de la Marine, Lucien
Lacaze, suite aux Vêpres grecques et cherche à réintégrer l'armée de
terre durant les derniers mois de la Première Guerre mondiale, avant
d'être réhabilité.
Extrait Ouest-France /
31 mai 1920
Il se marie et se retire à Périgueux dans sa
villa Paknam. Tombe à Saint-Chamassy (Dordogne) (Delluc, Bull. Soc.
hist. et arch. Périgord, 2007).
Source web
Dinan, avril 1917, photo
dédicacée pour le CV Daveluy
Autres informations
:
En 1899, Louis Auguste
Dartige, mort au château du Fournet est autorisé, par un décret
présidentiel du mois d'août 1877, à relever le nom de Du Fournet
porté par l'une de ses aïeules du côté maternel.
Son fils, Louis Charles
Marie Dartige du Fournet, né à Putanges (Orne) en mars 1856, entre
en 1872 à l'École navale, dont il sort major de sa promotion.
Il s'illustre tout
d'abord durant la campagne du Siam : au mois de juillet 1893, il
force la passe de Ménam avec sa frégate La Comète, pour dégager
Bangkok, exploit qui lui vaut d'être nommé capitaine de vaisseau. Il
est promu contre-amiral en 1909
Extrait Ouest-France /
27 septembre 1909
Puis vice-amiral après
la guerre des Balkans (1912-1913).
Durant la Première
Guerre mondiale, Louis Dartige du Fournet prend le commandement de
la troisième escadre en Syrie, au mois de février 1915. On lui
confie ensuite le commandement en chef de la flotte internationale
du Bosphore.
Extrait Ouest-France / 9
janvier 1916
1916, avec son
Etat-major
Source
Gallica / BNF
Il se marie en premières noces avec Marie Vauquelin de La Rivière,
au château de La Fosse-aux-Loups, à Trévérien (Ille-et-Vilaine),
puis avec Edmée de La Borie de La Batut.
Il se fixe à Perpignan
(Pyrénées-Orientales), pays de son épouse, où il meurt en 1940.
Extrait Ouest-France /
18 février 1940
Extrait Le Nouvelliste
du Morbihan / 20 février 1940
Extrait Ouest-France / 20 février 1940
Remerciements André
Coutard
Remerciements Benoît Chomel de Jarnieu
Complément
Extrait Cols Bleus / 11 août 1956
Tombe / Cimetière de Saint Chamassy
Source SHD
Complément /
Dossier complet PDF
Remerciements Bernard Dulou
Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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