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- Officiers et anciens élèves -

 

 

Jean Hector Alexandre d'ARGIOT de La FERRIÈRE

(1784 - 1838)

 

 

 

 

Né le 24 aout 1784 à ILE sur TET (Pyrénées Orientales) - Décédé le 23 décembre 1838 à SOLLIES-PONT (Var)

Fils de Charles Louis Marie d'ARGIOT de La FERRIÈRE, Marquis de La Ferrière, chevalier de Saint Louis - et de Marie Thérèse de SABATER 1750-

Marié avec Jeanne Marie Victorine Pulchérie de LOYS

Beau père de Jean Pierre Amédée DELPÉRÉ de CARDAILLAC de SAINT-PAUL

 

Novice le 19 octobre 1802

Aspirant de seconde classe le 7 janvier 1804

Guerre de saint Domingue

Combats de l’armée franco-espagnole

Enseigne de vaisseau le 12 juillet 1808

Blessé gravement dans l’un des 4 combats de l’Observateur

Naufragé lors de l’incendie du Robuste

Lieutenant de vaisseau le 1er mai 1812

Commande la marine à Villefranche en qualité de chef militaire

Lieutenant de vaisseau à bord du Romulus, combat contre trois vaisseaux ennemis. le 13 février 1814

Chevalier de la Légion d’Honneur le 18 aout 1814

 

 

En 1815, aide de camp de monsieur le Dauphin en qualité de commissaire du roi

Il se fait estimer par l’indulgence de ses principes, la noblesse de ses sentiments et l’empressement avec lequel il saisi les occasions de servir ceux même de ses camarades qu’il aurait pu rencontrer dans des rangs opposés

Capitaine de frégate le 10 juillet 1816

Chevalier de Saint Louis

Chevalier de Malte le 15 décembre 1818

Capitaine de vaisseau, vicomte, aide de camp du duc d’Angoulême

 

Extrait des archives généalogiques et historiques de la noblesse de France

Jean-Hector -Alexandre d’Argiot, chevalier, puis vicomte de la Ferrière, chevalier de l’ordre de Malle et de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien capitaine des vaisseaux du Roi , est né le 24 août 1 784.

Reçu garde de la marine en 1801 , il fut nommé enseigne en 1808, puis lieutenant de vaisseau en 1812,

Chevalier de la Légion- d’Honneur en 1814, en récompense de sa conduite dans le combat soutenu le i3 février par le vaisseau le Romains , contre trois vaisseaux de l’armée anglaise. 11 avait fait une partie des guerres contre Saint-Domingue, s’était trouvé aux différents combats de l’escadre combinée de France et d’Espagne, et avait été blessé dans l’un des quatre combats de l'Observateur. Il se trouvait sur le Robuste lorsque ce vaisseau fit naufrage et fut incendié. Il commanda la marine à Villefranclie en qualité de chef militaire et convoya avec bonheur dans le golfe de Lyon , pendant la guerre d’Espagne. Il fut créé capitaine de frégate le 1er avril 1815, par Mgr. le duc d’Angoulême, qui ralliant les royalistes dans le midi , attacha à sa personne le vicomte de la Ferrière en qualité d’aide de camp.

Nommé depuis commissaire extraordinaire du Roi dans le département de l’Hérault , et créé chevalier de l’ordre de Saint-Louis, il reçut pendant cette mission importante une haute marque d’estime des habitants de Lodève , dans l’hommage qu’ils lui firent d’une épée d’honneur avec cette inscription: Lodève reconnaissante, 1815.

Depuis il a commandé plusieurs bâtiments de l’état, et a été promu au grade de capitaine des vaisseaux du Roi le 5 avril 1827. Le vicomte de la Ferrière fut employé activement dans ce grade jusqu’à la révolution de 1830. Mais alors, comme tous ceux dont le dévouement et la fidélité aux Bourbons étaient aussi connus qu’inébranlables, jeune encore il dut se résigner au sacrifice de sa carrière et rentrer dans la vie privée.

Dans la lutte orageuse des opinions révolutionnaires qui se disputent le pouvoir sur les ruines de l’ancienne constitution, M. de la Ferrière à élevé d’énergiques protestations contre le renversement du principe conservateur qui seul peut rendre à la France cette force, cette dignité et cette prospérité florissante dont elle jouissait naguères, et dont elle est dépouillée depuis l’exil de ce principe. Le Pygmée au Géant (en réponse h la dernière publication de M. de Chateaubriand), et les Jongleur s, sont les principaux écrits politiques par lesquels M. de la Ferrière a payé son tribut ou dogme sacré de la légitimité. En retour, les persécutions dirigées contre les royalistes purs ne lui ont pas manqué.

Quelques ouvrages d’imagination sont aussi sortis de sa plume. Il a épousé en 1805, Victorine-Pulchérie de Lois, fille de Joseph de Lois, seigneur de la Rochette -sur -Saône , ancien commissaire delà marine, et de demoiselle AIzenie de Medyt, dont le père, ancien officier au corps royal de la marine et chevalier de l’ordre de Saint- Louis, est mort à Philadelphie

Chevalier de l’ordre de Malte

Est comparu messire Jean- Hector- Alexandre d’Àrgiot , chevalier, vicomte de la Ferrière, capitaine des frégates de S. M. , chevalier des ordres de Saint-Louis, du Saint-Sépulcre et de la Légion - d’Honneur, domicilié à Perpignan, lequel nous a exposé que , désirant faire d’une manière officielle et incontestable les preuves de sa noblesse d’extraction , tant du côté paternel que du côté maternel, de sa filiation et de la catholicité de ses ancêtres, ainsi que des 8 quartiers tels qu’ils sont exigés pour l’admission des gentilshommes dans l’ordre souverain de Saint- Jean de Jérusalem , il nous priait d’examiner les titres qu’il nous a exhibés.

Après un examen rigoureux desdits titres, des divers extraits des registres de l’état civil, actes de naissance, de mariage, de sépulture ecclésiastique, testaments, arrêts de maintenue dans la noblesse d’extraction, délivrés à la maison d’Argiot de la Ferrière, par les différents commissaires h ce députés, lettres, brevets, commissions, etc., le tout en bonne et due forme, nous soussignés, avons reconnu et reconnaissons messire Jean-Hector-Alexandre d’Argiot, chevalier, vicomte de la Ferrière, capitaine des frégates du Roi, etc., comme issu de noble race et lignée tant du côté paternel que du côté maternel (i). Nous avons certifié et certifions véritable sa généalogie , dont le tableau suit, et a été adressé en notre présence, par messires le commandeur de Mont-d’or, delà Langue de Provence, et le chevalier de Ros, comte des Saints-Félius, de la Langue d’Aragon, commissaires par nous spécialement nommés, comme ayant une connaissance encore plus exacte des familles dont il s’agit. En foi de quoi nous avons signé le présent procès-verbal, pour servir à M. le vicomte de la Ferrière, dans toutes les circonstances où il lui importera de prouver la noblesse d’extraction, la filiation et la catholicité de ses ancêtres, tant paternels que maternels. Fait à Perpignan les jour, mois et an que dessus. Signé, le commandeur de Mont-d’or, le commandeur Victor d’Artignosc, le chevalier de Ros, comte des Saints-Félius; le chevalier de Folin, le marquis de Montferré. Vu pour la légalisation desdites signatures, le maire de Perpignan, chevalier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur,

En vertu de ces preuves produites devant M. le bailli de Giovani, lieutenant du magistère à Catane, l’autorisation de porter la croix de l’ordre de Malte lut accordée au vicomte de la Ferrière, par le pape Pie VII, le i5 décembre 1818, et transmise par le cardinal Consalvi le 4 janvier 1819.

 

Remerciements Bernard Dulou


 

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