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Officiers et anciens élèves -
Roland Marie Joseph Denis Jean Pierre Paul Laurent DALBIEZ
(1893 - 1976)

Né le 29 juin 1893 à PARIS XVIème
(Seine) - Décédé le 14 mars 1976 à RENNES (Ille-et-Vilaine).
Entre dans la Marine en 1911

Archive familiale / René
DUCOM, Lieutenant de Vaisseau (1892-1989)

Enseigne de vaisseau de 2ème classe le
5 octobre 1914, port LORIENT.
Enseigne de vaisseau de 1ère classe le
26 avril 1916.
Au 1er janvier 1918, port LORIENT.
Ne figure pas dans les effectifs 1921.
Autres informations :
Roland Dalbiez né le 23 juin 1893 à Paris et mort à Rennes le 14
mars 1976, est un philosophe français, maître de Paul Ricœur, et qui
a été le premier à présenter les thèses de la psychanalyse de
Sigmund Freud en France par un étude très complète. Fils d'un père
général de l'armée de terre et d'une demoiselle Churchill, il fit
ses débuts à l'école navale, participa à la première guerre mondiale
en tant qu'officier de marine, mais dut abandonner sa carrière
militaire à cause d'une pleurésie. Il se tourna alors vers la
philosophie, obtient sa licence en 1921 puis son doctorat en 1936.
Il fit toute sa carrière comme professeur à l'université de Rennes.
Ses recherches portèrent entre autres sur les limites entre la
biologie et la métaphysique. Avec le professeur Rémy Collin de
l'université de Nancy, il fonda les "Cahiers de Philosophie de la
Nature" et publia plusieurs études sur la théorie de l'évolution.
Roland DalbiezAu début des années 1930, il fait la connaissance de
Jacques Maritain, le philosophe néo-thomiste, dans l'entourage
duquel il rencontre Emmanuel Mounier et Maurice Merleau-Ponty. C'est
Maritain qui encouragea Roland Dalbiez à écrire sur Freud. Ses
recherches étaient d'une telle ampleur qu'il en fit une thèse, qu'il
soutint à la Sorbonne et publia la même année chez Desclée de
Brouwer sous le titre “La méthode psychanalytique et la doctrine
freudienne”. Le premier volume expose la doctrine freudienne, le
second en est une analyse critique.
Dalbiez insiste sur le fait que son jugement de la méthode
freudienne n'est pas basée seulement sur la lecture mais aussi sur
ce qu'il a vu; il écrit que les écrits de Freud laissent une
impression incertaine mais que les faits décrits sont convaincants.
Le cœur de sa thèse est que si la doctrine freudienne est incorrecte
pour de nombreuses raisons (il la trouve exagérée, souvent
excentrique et dogmatique), sa méthode est néanmoins excellente.
Dalbiez reproche surtout à Freud le manque de rigueur philosophique
et de se comporter comme s'il n'avait pas la notion de ce qu'est une
preuve. Il reconnait à Freud la mise en évidence de l'importance du
subconscient dans le mental.
Dans la Revue Française de Psychanalyse en 1936, Édouard Pichon, ami
de Roland Dalbiez, a fait une revue détaillée de sa thèse et la
présente comme une étape capitale pour la psychanalyse en France et
estime que son livre devrait convaincre les philosophes les plus
difficiles que la méthode psychanalytique représente une avancée
certaine, réelle et durable dans le domaine de la philosophie.
L'impact des travaux de Dalbiez sur la philosophie fut moins
important que dans le cercle des psychanalystes. Ils ne sont que peu
ou pas mentionnés dans les revues de philosophie de époque et comme
le note Roland Dalbiez, soulevèrent une hostilité certaine à la
Sorbonne . Ce n'est que petit à petit qu'ils furent considérés comme
un apport majeur à l'application de la philosophie à la
psychanalyse, et tout d'abord grâce à son élève Paul Ricœur.
Source Web

Remerciements à Gilles Jogerst / Généamar pour ses recherches
et la mise à disposition de ses données
http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/liste_sujet-1.htm
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