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Officiers et anciens élèves -
Jacques Philippe CUVILLIER
(1774 - 1857)
Né le 21 avril 1774 à ROCHEFORT
(Charente inférieure) - Décédé le 31 aout 1857 à Saintes (Charente
inférieure)
Fils de Gabriel Marie Cuvillier,
docteur en médecine et médecin de marine, et de Rose Marie Anne
Valtich
Extrait de Wikipédia et base Léonore
Entre dans la marine dès l'âge de 12
ans après des études à Niort
Aspirant volontaire le 9 novembre 1786
Aspirant de 1ère classe le 17 septembre
1792
Enseigne de vaisseau entretenu le 1er
novembre 1793
Lieutenant de vaisseau le 5 mars 1803
commande à la mer le lougre Le Granville, et La Salamandre.
À bord du Granville, il est blessé par
balle à la poitrine au cours d'un combat naval dans la Manche.
Première des quatre blessures graves
qu'il subira au cours de sa carrière.
Capitaine de frégate le 21 juillet 1804
commande le Ville-de-Varsovie vaisseau de 80 canons.
Participe le 11 avril 1809 à la fameuse
bataille des « brûlots anglais de l'ile d'Aix »
En 1811 employé comme sous-chef des
manœuvres au port d'Anvers.
Capitaine de vaisseau de seconde classe
en 1819
Capitaine de vaisseau de première
classe le 17 aout 1822
Le premier avril 1824, capitaine de
vaisseau de première classe
Contre-amiral le 1er mars 1831.
A la veille de la
Révolution, Lussinet appartient à André Pharamond de Saint-Légier,
dit le chevalier de Lussinet, né à Lussinet en 1763. Officier de
marine, maire de Saint-Georges-de-Didonne à trois reprises sous
l'Empire et la Restauration, il est évincé en 1831 et vend alors
tous ses biens dans la commune. Lussinet est racheté par le
contre-amiral Jacques-Philippe Cuvillier (1774-1857), gouverneur de
l'île Bourbon (actuelle île de la Réunion) de 1832 à 1838
Contre amiral,
gouverneur de l’Ile Bourbon
Le 17 février 1832, une
ordonnance du Roi Louis-Philippe Ier le nomme Gouverneur de l'île
Bourbon.
Il appareille le 27
juin 1832 à bord de la corvette La Saône et débarque sur l'île
Bourbon le 8 novembre 1832.
Il succède au
gouverneur Duval d'Ailly.
Dans le contexte
politique de l'époque, au cœur des bouleversements révolutionnaires,
aucune instruction ne lui est fournie concernant l'application de la
charte de 1830 dans la colonie, censée fixer les lois et règlements
particuliers pour l'administration des colonies.
Le 24 avril 1833, une
nouvelle loi vient créer les Conseils Coloniaux librement élus.
Cette loi est promulguée sur l'ile Bourbon le 12 octobre 1833 et le
Conseil Général est remplacé par un Conseil colonial ayant toute
compétence législative, ne laissant plus qu'au gouverneur le seul
pouvoir exécutif.
En fonction jusqu'au 4
mai 1838 laisse ses fonctions au contre-amiral Anne Chrétien Louis
de Hell.
En 1839, les officiers
de la milice de Bourbon, à Saint-Denis et à Saint-Pierre lui offrent
deux épées d'honneur en souvenir et " gages de la reconnaissance
pour les soins qu'il avait donnés à la colonie ".
Il a été le premier
gouverneur de l'île de la Réunion à accepter qu'une caricature le
représentant (et réalisée par un natif de l'île) soit publiée dans
le journal local. Avant cela, un tel dessin était encore considéré
comme un outrage à la France. C'est une des raisons qui ont fait sa
« popularité » sur l'île. Une autre raison est que son épouse
s'impliqua avec vigueur dans plusieurs œuvres de bienfaisance.
Extrait L'Indépendant de
la Charente Inférieure / 2 septembre 1857
Tombeau obélisque à
Saintes
Légion d'honneur :
Chevalier en 1811, Officier en 1822 et Commandeur en 1835.
Chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis le 22 décembre 1814
Croix de l'ordre
Saint-Ferdinand d’Espagne, croix de seconde classe, le 15 juillet
1824
Commandeur de l'ordre
royal d'Isabelle la Catholique le 28 novembre 1825
Croix d'argent de
l'ordre du Sauveur de Grèce le 9 février 1836
Caricature
Gouverneur de Bourbon
Remerciements Bernard Dulou
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