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Ingénieurs du Génie maritime -
Jacques Luc COULOMB
(1713 - 1791)
D’une famille toulonnaise de charpentiers et constructeurs de la
Marine qui « régna sur les arsenaux français durant six générations
».
De Laurent (1622-1696) à Joseph Marie Blaise, ingénieur-constructeur
en chef, anobli en 1779, retiré en 1792.
Né le 18 octobre 1713 à TOULON (Var) - Décédé le 22 décembre 1791 à
TOULON (Var).
Fils de Blaise (1665-1741), maître constructeur, et d’Anne Rose
MASSEBEUF.
Deux frères, Pierre (1699-1753) et Joseph (1704-1728),
constructeurs.
1728 : il entre au service de la Marine en qualité d’élève
constructeur à Toulon.
Il suit la construction de la frégate de 26 canons le Flore, sous la
direction de son frère Pierre, sous-constructeur.
1729 : il travaille à la construction des barques longues de 14
canons la Légère et la Sibylle sous les ordres de son père.
1730 : il accompagne son père en Italie pour étudier l’exploitation
des bois de construction.
1731 : il est nommé sous-constructeur.
Il suit son père en Provence pour superviser l’exploitation des bois
puis est affecté à Toulon pour construire, sous la direction de son
père, le vaisseau de 64 l’Eole.
1734 : il est embarqué sur l’Eole pour parfaire ses connaissances en
matière de construction navale.
1735-1740 : il est affecté à la recette des bois à Toulon tout en
suivant la construction de vaisseau de 64 le Sérieux sous les ordres
du constructeur BOYER.
1741-1742 : il est nommé à Brest et suit la construction du vaisseau
de 118 Royal Louis et du vaisseau de 64 l’Alcide.
1743 : il construit une frégate et une flûte sous la direction de
Blaise Joseph OLLIVIER.
1744 : il est nommé constructeur.
Il construit la frégate la Sirène, achève la frégate la Panthère et
suit la construction du Chameau.
Il s’occupe en parallèle des radoubs, des bâtiments militaires et
procède au lancement du vaisseau de 64 le Vigilant.
1745 : il commence la construction des vaisseaux de 64 le Lys, le
Fougueux et le Dragon et suit celle des vaisseaux de 74 le Monarque,
l’Intrépide, le Sceptre sous la direction de Blaise Joseph OLLIVIER.
Il participe au renflouement du vaisseau de 8O le Tonnant, échoué à
l’entrée de la forme de construction à Brest.
1746 : il est nommé premier maître constructeur.
Il est chargé par le Secrétaire d’Etat de la Marine MAUREPAS, du
détail des constructions et des radoubs.
Il achève la construction des vaisseaux Monarque, Intrépide et
Sceptre. Il procède au lancement du Lys.
1747 : il lance plusieurs navires et commence la construction du
vaisseau de 74 le Magnifique. Il réalise avec succès la difficile
opération de refonte du Superbe.
1749 : il lance le Magnifique, le Soleil Royal, l’Amphion et
commence la construction du vaisseau de 80 le Formidable.
Il procède à la refonte du Dauphin Royal.
1750 : il commence la construction du vaisseau de 74 l’Entreprenant
et celle du vaisseau de 64 le Bizarre.
La même année il se rend à Toulon pour commencer les travaux du
Guerrier
1751 : il est à Brest où il lance le Formidable, l’Entreprenant et
le Bizarre.
1752-1753 : il visite les bois du Bourbonnais, du Berry et du
Charolais.
Il est appelé à Versailles où il participe aux discussions relatives
aux proportions à donner aux formes de construction qui doivent être
installées à Pontaniou, arsenal de Brest.
1754 : il commence la construction des frégates Oiseau et Minerve à
Toulon.
1755-1756 : il commence la construction et réalise les plans de
plusieurs vaisseaux, gabares et corvettes.
A la demande du Ministre de la Marine il dresse les plans de
vaisseaux de 90, 110 et 116 canons.
1757 : il commence la construction du vaisseau trois ponts de 116
Royal Louis, destiné à montrer l’éclat et la puissance de la marine
royale française. Il est lancé en 1759.
1760-1764 : il visite les forêts du Valais en Suisse, celles du
royaume des Deux-Siciles et des Etats de l’Eglise.
1765 : il est promu Ingénieur-constructeur de la Marine.
1768 : il se retire du service.
Membre ordinaire de l’Académie de Marine le 31 août 1752.
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Liste plans /
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Œuvre principale : Mémoire sur la suppression de l’élancement de
l’étrave et de la queue de l’étambot (1753).
SOURCES : bio Coulomb, Ph. Henrat, CTHS La France savante. M.G.
Franceschi, Dictionnaire d’Histoire maritime.
Remerciements Patrick Labail
Remerciements Stéphane Giran
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