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Officiers / Hors EN -
Joseph COLLET
(1764 - 1832)
Né le 29 novembre 1768
à SAINT DENIS (Ile Bourbon) - Décédé le 20 octobre 1828 à TOULON
(Var)
Fils d’un capitaine de
navire
Père de
Jean Benoit Amédée COLLET
Biographie extraite de
wikipédia
Campagnes sur des
navires de commerce à partir de 1781, son père, capitaine de navire
de commerce l'embarque dès l'âge de 12 ans sur le Baptistine et
l'envoie dans l'Inde et dans les mers de Chine.
Au retour de cette
campagne, son père le prend pour second sur l'Eclair, puis le jeune
Collet à l'âge de 15 ans, obtient le commandement de bâtiments d'une
valeur importante, le Tipis, le Nestor, le Léger, l'Alcyon et le
Beau-Séjour. Mais là n'était pas sa vocation. La Marine de guerre
était toute son ambition
Volontaire dans la
marine militaire en janvier 1790
Campagne à Madagascar
sur la Bourbonnaise
Enseigne de vaisseau en
octobre 1793
Se signala lors de la
croisière du vaisseau le Duguay-Trouin dans le détroit de la Sonde.
Enseigne et officier de
manœuvre, sur la Cybèle, en 1795
Combat avec la Prudente
et le brick le Coureur, engagement furieux sur les côtes de l'île de
France ,blessé, dans ce combat
Combat que la Cybèle
eut encore à soutenir dans les mers de l'Inde contre deux vaisseaux
de 74, le Victorieux et l’Arrogant.
Lieutenant de vaisseau
embarqué sur le Dugommier, le Dix-Août et l’Indomptable. C'est sur
ce dernier bâtiment qu'il assista au combat d'Algésiras (6 juillet
1801) et à la prise du vaisseau le Pompée.
Fait ensuite partie de
l'expédition d'Égypte, coopéra au siège de l'île d'Elbe et à la
prise du vaisseau l’Annibal.
En 1802, l’Indomptable
est dans la division aux ordres du contre-amiral Émériau, chargée de
transporter des troupes à Saint-Domingue
Collet trouva de
nouvelles occasions de se signaler dans différents engagements qui
eurent lieu, à Port-au-Prince, contre les Noirs révoltés.
Capitaine de frégate le
24 septembre 1803
Chevalier de la Légion
d'honneur en décembre 1803
En 1805, ayant été
chargé de conduire, de Bordeaux à Boulogne, une division de cinq
chaloupes canonnières, il s'empara dans son trajet d'un cutter
anglais. Pendant la relâche que cette division fit à Granville, il
reçut l'ordre de sortir avec sept canonnières, et de se porter, à la
rame, sur deux bricks anglais, qu'il réussit à capturer.
Au mois de septembre
1804 commandant une division de douze chaloupes canonnières, sortit
de Brest pour aller secourir un convoi attaqué par deux frégates et
deux bricks anglais. Après un combat de quelques heures, il le
dégagea.
Au mois de novembre
1805, commande la frégate la Minerve, il eut à soutenir sur ce
bâtiment, l'année suivante, devant l'île d'Aix, un brillant combat
contre la frégate anglaise la Pallas.
Au mois de septembre
1806, l'escadre dont faisait partie la Minerve, et qui se composait
de cinq bâtiments (3 frégates et 2 bricks), fut attaquée par
l'escadre anglaise forte de sept voiles. Après un combat héroïque,
la Minerve, coulant bas et privée de la plupart de ses défenseurs,
amena son pavillon.
Prisonnier, Sa
captivité en Angleterre dura cinq ans.
Capitaine de vaisseau
en 1808, commande l'Auguste, de 80 canons.
Lors du siège et du
bombardement d'Anvers (février 1814), l'amiral Missiessy, qui
connaissait l'activité de Collet, le chargea du commandement des
batteries des deux fronts d'attaque, dont la plupart avaient été
construites et armées sous ses ordres par des marins de l'escadre,
et il en dirigea le feu avec une habileté remarquable, l’Auguste
ayant été désigné pour faire partie des vaisseaux de l'escadre de
l'Escaut, qui devait rester à la Hollande, Collet passa au
commandement de l’Illustre, puis de la Melpomène.
A bord de la Melpomène,
en mission dans la Méditerranée, au mois d'avril 1815 (pendant les
Cent-Jours), lorsqu'il se vit chassé et joint, dans le golfe de
Naples, par le HMS Rivoli.Il était chargé d’aller chercher la mère
de Napoléon à Naples
Le capitaine de ce
vaisseau le somma de rendre sa frégate aux armes de Sa Majesté
britannique. Collet, plus militaire que politique, ne pouvant voir
qu'un ennemi dans un bâtiment de guerre étranger se présentant à lui
d'une manière hostile, répondit à cette sommation par des coups de
canon.
Le combat qui s'engagea
dura environ une heure, et ce ne fut que démâtée et coulant bas
qu'il rendit la Melpomène2
Conduit prisonnier en
Angleterre, il y demeura six mois, et resta près de quatre ans sans
commandement.
En 1819, on lui confia
la Galatée, avec laquelle il fit successivement plusieurs campagnes
dans les mers du Levant, au Brésil, aux Antilles et aux États-Unis.
Commande le vaisseau le
Triton, employé au blocus de Cadix, et il participa à la prise du
fort Santi-Petri.
En récompense de sa
belle conduite pendant cette campagne, le roi Louis XVIII lui donna
la croix de commandeur de la Légion d'honneur, et le roi d'Espagne
lui conféra celle de Saint-Ferdinand.
En 1827, il est chargé
d'aller demander satisfaction au dey d'Alger de la grave insulte
dont il s'était rendu coupable envers la personne du consul général,
Pierre Deval. Le dey ayant refusé la réparation exigée, Collet
bloqua le port d'Alger, où, malgré son ardent désir de combattre, il
n'en eut qu'une fois l'occasion.
Contre amiral nommé par
Charles X le 2 mars 1828
Les marins savent
combien est difficile et souvent dangereux le blocus d'un port. De
toutes les opérations navales, c'est la plus incertaine et la plus
pénible, non seulement pour celui qui la dirige, mais aussi pour
ceux qui y prennent part. La santé la plus robuste, l'ardeur la plus
grande et la persévérance la plus obstinée y succombent souvent, et
il était réservé à Collet d'en offrir un exemple.
Pendant les treize mois
et demi qu'il commanda la division navale devant Alger, il passa les
onze premiers sans relâcher dans aucun port, manœuvrant toujours,
soit pour ne pas perdre ce port de vue, soit pour ne pas se trouver
affalé sur une côte plus ennemie qu'aucune autre.
Quoique malade, il ne
voulut point abandonner son poste. Enfin, vaincu par la souffrance,
il se vit forcé de demander son remplacement, et il revint à Toulon,
le 30 août 1828, dans l'état de santé le plus déplorable ;
Il y décède après sept
semaines de douleurs intolérables.
Extrait Le
Constitutionnel / 28 octobre 1928
Extrait La Quotidienne /
28 octobre 1828
Le vice-amiral Louis
Jacob, alors préfet maritime à Toulon, s'exprimait ainsi dans la
dépêche par laquelle il annonçait cet événement au ministre de la
marine : « Le contre-amiral Collet (il avait été nommé contre-amiral
huit mois auparavant) est mort cette nuit. Cet officier général
était un des plus intrépides et des meilleurs marins que la France
ait eus. Un zèle excessif l'a conduit au tombeau ».
Son nom figure sur la
liste des capitaines de vaisseau de Louis XVIII
Une avenue de Toulon
porte son nom
De nombreuses
biographies lui sont consacrées
Remerciements Bernard
Dulou
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